Ce n'est qu'un chapitre de plus dans une longue série d’actions visant à envenimer des relations déjà profondément dégradées.
Depuis des décennies, l'Algérie et le Maroc (Malgré lui ) se trouvent dans un cycle d'hostilités politiques, diplomatiques, et économiques. Fermeture des frontières terrestres, rupture des relations diplomatiques, interdiction des vols marocains dans l’espace aérien algérien... tout cela fait déjà partie d’un triste décor familier. Imposer un visa est simplement une suite logique dans cette stratégie de coupure totale entre les deux pays, une manœuvre qui, en réalité, affecte plus les citoyens ordinaires que les gouvernements eux-mêmes.
La fermeture des frontières terrestres entre le Maroc et l'Algérie remonte à 1994. Depuis cette date, les deux nations, pourtant voisines et liées par des histoires communes, sont séparées par un mur invisible de méfiance et de non-dits. Chaque tentative de rapprochement a été vite étouffée par des désaccords politiques. L'imposition de ce visa ne fait que réaffirmer une politique de fermeture que l'Algérie maintient avec rigueur depuis des années.
L'Algérie n'a pas seulement fermé ses frontières terrestres. Elle a aussi coupé ses relations diplomatiques avec le Maroc en 2021, accusant ce dernier de diverses conspirations allant de l'espionnage à la déstabilisation interne. En parallèle, l'Algérie a fermé son espace aérien aux avions marocains, empêchant tout survol de son territoire. Les bateaux étrangers ayant transités par un port marocain, eux, ne peuvent plus accoster dans les ports algériens. Ce schéma de séparation ne s’arrête pas aux frontières géographiques, il s’étend même aux symboles culturels.
En effet, l'Algérie n’a cessé de revendiquer des symboles marocains comme étant les siens. Le couscous, un plat emblématique de la région du Maghreb, est devenu un sujet de discorde. Le zellige, art millénaire marocain de la mosaïque, est également au cœur de revendications algériennes. Quant au caftan, symbole de l’élégance marocaine, il est aussi devenu objet de dispute. Cela pourrait prêter à sourire si ce n'était pas le signe d’une guerre culturelle silencieuse.
Cette série de mesures restrictives et parfois absurde ne se limite pas à la sphère politique. L'Algérie a arrêté plusieurs citoyens marocains, les accusant d'espionnage sans preuves tangibles, et des tensions entre sportifs ont également marqué les esprits. Lors de compétitions de football, l'Algérie a saisi les maillots des joueurs marocains, refusant même de jouer certains matchs.
En outre, l'Algérie accuse régulièrement le Maroc d’être responsable de divers incidents internes. Des feux de forêt aux inondations, en passant par des accusations de "fitna", ces allégations répétées frôlent parfois le ridicule.
Alors, faut-il vraiment être étonné par l’imposition du visa pour les Marocains ? Pas vraiment. Tout cela fait partie d’une politique d’isolement volontaire de la part de l’Algérie. En dépit des tentatives internationales de médiation, les deux nations semblent plus éloignées que jamais.
Mais si cette politique de fermeture touche avant tout les citoyens, elle n'empêchera pas les deux peuples de continuer à partager une culture commune, malgré tout. Le visa, bien que symbolique d’une séparation officielle, ne pourra jamais totalement effacer les liens historiques qui unissent le Maroc et l’Algérie.
À suivre ! Le feuilleton entre les deux voisins continue, mais plus rien ne nous étonnera désormais.
Depuis des décennies, l'Algérie et le Maroc (Malgré lui ) se trouvent dans un cycle d'hostilités politiques, diplomatiques, et économiques. Fermeture des frontières terrestres, rupture des relations diplomatiques, interdiction des vols marocains dans l’espace aérien algérien... tout cela fait déjà partie d’un triste décor familier. Imposer un visa est simplement une suite logique dans cette stratégie de coupure totale entre les deux pays, une manœuvre qui, en réalité, affecte plus les citoyens ordinaires que les gouvernements eux-mêmes.
La fermeture des frontières terrestres entre le Maroc et l'Algérie remonte à 1994. Depuis cette date, les deux nations, pourtant voisines et liées par des histoires communes, sont séparées par un mur invisible de méfiance et de non-dits. Chaque tentative de rapprochement a été vite étouffée par des désaccords politiques. L'imposition de ce visa ne fait que réaffirmer une politique de fermeture que l'Algérie maintient avec rigueur depuis des années.
L'Algérie n'a pas seulement fermé ses frontières terrestres. Elle a aussi coupé ses relations diplomatiques avec le Maroc en 2021, accusant ce dernier de diverses conspirations allant de l'espionnage à la déstabilisation interne. En parallèle, l'Algérie a fermé son espace aérien aux avions marocains, empêchant tout survol de son territoire. Les bateaux étrangers ayant transités par un port marocain, eux, ne peuvent plus accoster dans les ports algériens. Ce schéma de séparation ne s’arrête pas aux frontières géographiques, il s’étend même aux symboles culturels.
En effet, l'Algérie n’a cessé de revendiquer des symboles marocains comme étant les siens. Le couscous, un plat emblématique de la région du Maghreb, est devenu un sujet de discorde. Le zellige, art millénaire marocain de la mosaïque, est également au cœur de revendications algériennes. Quant au caftan, symbole de l’élégance marocaine, il est aussi devenu objet de dispute. Cela pourrait prêter à sourire si ce n'était pas le signe d’une guerre culturelle silencieuse.
Cette série de mesures restrictives et parfois absurde ne se limite pas à la sphère politique. L'Algérie a arrêté plusieurs citoyens marocains, les accusant d'espionnage sans preuves tangibles, et des tensions entre sportifs ont également marqué les esprits. Lors de compétitions de football, l'Algérie a saisi les maillots des joueurs marocains, refusant même de jouer certains matchs.
En outre, l'Algérie accuse régulièrement le Maroc d’être responsable de divers incidents internes. Des feux de forêt aux inondations, en passant par des accusations de "fitna", ces allégations répétées frôlent parfois le ridicule.
Alors, faut-il vraiment être étonné par l’imposition du visa pour les Marocains ? Pas vraiment. Tout cela fait partie d’une politique d’isolement volontaire de la part de l’Algérie. En dépit des tentatives internationales de médiation, les deux nations semblent plus éloignées que jamais.
Mais si cette politique de fermeture touche avant tout les citoyens, elle n'empêchera pas les deux peuples de continuer à partager une culture commune, malgré tout. Le visa, bien que symbolique d’une séparation officielle, ne pourra jamais totalement effacer les liens historiques qui unissent le Maroc et l’Algérie.
À suivre ! Le feuilleton entre les deux voisins continue, mais plus rien ne nous étonnera désormais.