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L'Europe au défi de sa technologie :
Selon une récente étude baptisée "Battery Manufacturing 2030 : Collaborating at Warp Speed" menée par Porsche Consulting et le VDMA, près de 200 usines de batteries pour véhicules électriques sont en cours de construction ou en projet à travers le globe. Une tendance qui semble positive pour l'Europe, mais qui cache une réalité plus complexe.
En effet, si bon nombre de ces usines émergent sur le sol européen, la technologie derrière ces installations est majoritairement d'origine asiatique, en particulier chinoise. Seuls 8 % des équipements et des technologies utilisés dans ces usines sont européens, ce qui constitue un véritable frein au développement technique et industriel du continent dans le domaine des batteries électriques.
Les entreprises chinoises, telles que CATL, Panasonic ou encore Gotion, se positionnent en tant que fournisseurs complets, offrant des solutions clés en main séduisantes pour les constructeurs automobiles. Cette dépendance technologique met l'Europe face à un choix crucial : s'unir pour développer des solutions industrielles intégrées et ainsi rivaliser avec la concurrence asiatique, ou risquer de se voir exclue du marché émergent des batteries électriques.
Pour y parvenir, la coopération entre les acteurs européens s'avère indispensable. Il est impératif que les entreprises de construction mécanique du continent unissent leurs forces pour proposer des alternatives compétitives aux solutions asiatiques clés en main. De plus, des partenariats avec des tiers, y compris dans le domaine public, pourraient être envisagés pour accélérer le développement de l'industrie européenne des batteries.
Si l'Europe souhaite maintenir sa part de marché actuelle et viser une part de 20 % dans la fourniture de technologies pour la fabrication de batteries, une croissance annuelle de 33 % serait nécessaire, une perspective ambitieuse mais nécessaire pour préserver la compétitivité du continent dans ce domaine stratégique.
Le marché des batteries électriques est en pleine ébullition, et l'Europe doit se réveiller pour ne pas se laisser distancer. Avec un potentiel de marché de 300 milliards d'euros d'ici 2030, les fournisseurs européens ont encore une chance de jouer un rôle majeur dans la révolution électrique de l'automobile, mais le temps presse pour saisir cette opportunité.
En effet, si bon nombre de ces usines émergent sur le sol européen, la technologie derrière ces installations est majoritairement d'origine asiatique, en particulier chinoise. Seuls 8 % des équipements et des technologies utilisés dans ces usines sont européens, ce qui constitue un véritable frein au développement technique et industriel du continent dans le domaine des batteries électriques.
Les entreprises chinoises, telles que CATL, Panasonic ou encore Gotion, se positionnent en tant que fournisseurs complets, offrant des solutions clés en main séduisantes pour les constructeurs automobiles. Cette dépendance technologique met l'Europe face à un choix crucial : s'unir pour développer des solutions industrielles intégrées et ainsi rivaliser avec la concurrence asiatique, ou risquer de se voir exclue du marché émergent des batteries électriques.
Pour y parvenir, la coopération entre les acteurs européens s'avère indispensable. Il est impératif que les entreprises de construction mécanique du continent unissent leurs forces pour proposer des alternatives compétitives aux solutions asiatiques clés en main. De plus, des partenariats avec des tiers, y compris dans le domaine public, pourraient être envisagés pour accélérer le développement de l'industrie européenne des batteries.
Si l'Europe souhaite maintenir sa part de marché actuelle et viser une part de 20 % dans la fourniture de technologies pour la fabrication de batteries, une croissance annuelle de 33 % serait nécessaire, une perspective ambitieuse mais nécessaire pour préserver la compétitivité du continent dans ce domaine stratégique.
Le marché des batteries électriques est en pleine ébullition, et l'Europe doit se réveiller pour ne pas se laisser distancer. Avec un potentiel de marché de 300 milliards d'euros d'ici 2030, les fournisseurs européens ont encore une chance de jouer un rôle majeur dans la révolution électrique de l'automobile, mais le temps presse pour saisir cette opportunité.