Un écart persistant de productivité / Les Réformes Nécessaires pour Stimuler la Productivité / Vers une Stratégie de Productivité Durable
La productivité du travail au Maroc reste faible par rapport aux pays de l’OCDE et même à certains pays émergents. Selon l'OCDE, cet écart de productivité est particulièrement marqué dans les secteurs manufacturiers et agricoles, où le Maroc affiche des niveaux de production bien en deçà de ceux observés dans des économies comparables. Le rapport met en lumière que les entreprises marocaines souffrent d’une faible efficacité et d'un manque de compétitivité à l’international, ce qui réduit leur capacité à innover et à se développer sur de nouveaux marchés.
Plusieurs facteurs expliquent la faible productivité du Maroc. Tout d'abord, l'économie marocaine est dominée par de petites et moyennes entreprises (PME) qui manquent souvent de ressources pour investir dans les technologies modernes et améliorer leur productivité. De plus, l'économie informelle, qui représente une part importante du marché du travail, freine l'adoption de pratiques commerciales modernes et de technologies innovantes. Les entreprises informelles sont généralement moins productives et contribuent moins à l'économie formelle.
Ensuite, les infrastructures de soutien à l'innovation et à la recherche-développement (R&D) sont encore sous-développées. Le manque de soutien aux initiatives d’innovation et la lente adoption des technologies numériques par les entreprises et les travailleurs marocains limitent la capacité du pays à améliorer sa productivité. Le rapport de l'OCDE souligne également que les dépenses en R&D sont faibles, représentant moins de 1 % du PIB, un niveau bien inférieur à celui de nombreux pays comparables.
Pour combler cet écart de productivité, l'OCDE recommande une série de réformes. Il est essentiel d'encourager l'investissement privé, notamment en améliorant le climat des affaires et en offrant des incitations aux entreprises pour qu'elles adoptent des technologies avancées et innovent. La nouvelle Charte de l’investissement, qui prévoit des mesures pour stimuler les investissements privés et améliorer la compétitivité des entreprises marocaines, est un pas dans la bonne direction, mais elle doit être accompagnée d'efforts pour renforcer la gouvernance d'entreprise et promouvoir une concurrence équitable.
Pour améliorer durablement sa productivité, le Maroc doit adopter une stratégie intégrée qui combine l’amélioration des compétences de la main-d’œuvre, le renforcement des capacités de recherche et d'innovation, et la promotion d'une transformation numérique inclusive. Ces efforts doivent être soutenus par des politiques publiques cohérentes visant à stimuler l'investissement, favoriser l'innovation, et encourager la formalisation de l'économie. Seule une augmentation de la productivité permettra au Maroc de renforcer sa compétitivité et d’accélérer sa convergence avec les économies avancées.
Plusieurs facteurs expliquent la faible productivité du Maroc. Tout d'abord, l'économie marocaine est dominée par de petites et moyennes entreprises (PME) qui manquent souvent de ressources pour investir dans les technologies modernes et améliorer leur productivité. De plus, l'économie informelle, qui représente une part importante du marché du travail, freine l'adoption de pratiques commerciales modernes et de technologies innovantes. Les entreprises informelles sont généralement moins productives et contribuent moins à l'économie formelle.
Ensuite, les infrastructures de soutien à l'innovation et à la recherche-développement (R&D) sont encore sous-développées. Le manque de soutien aux initiatives d’innovation et la lente adoption des technologies numériques par les entreprises et les travailleurs marocains limitent la capacité du pays à améliorer sa productivité. Le rapport de l'OCDE souligne également que les dépenses en R&D sont faibles, représentant moins de 1 % du PIB, un niveau bien inférieur à celui de nombreux pays comparables.
Pour combler cet écart de productivité, l'OCDE recommande une série de réformes. Il est essentiel d'encourager l'investissement privé, notamment en améliorant le climat des affaires et en offrant des incitations aux entreprises pour qu'elles adoptent des technologies avancées et innovent. La nouvelle Charte de l’investissement, qui prévoit des mesures pour stimuler les investissements privés et améliorer la compétitivité des entreprises marocaines, est un pas dans la bonne direction, mais elle doit être accompagnée d'efforts pour renforcer la gouvernance d'entreprise et promouvoir une concurrence équitable.
Pour améliorer durablement sa productivité, le Maroc doit adopter une stratégie intégrée qui combine l’amélioration des compétences de la main-d’œuvre, le renforcement des capacités de recherche et d'innovation, et la promotion d'une transformation numérique inclusive. Ces efforts doivent être soutenus par des politiques publiques cohérentes visant à stimuler l'investissement, favoriser l'innovation, et encourager la formalisation de l'économie. Seule une augmentation de la productivité permettra au Maroc de renforcer sa compétitivité et d’accélérer sa convergence avec les économies avancées.