A lire ou à écouter en podcast :
En marge de la journée mondiale de l’eau, l’Union pour la Méditerranée a organisé, dans le cadre de son action régionale pour valoriser l’eau, une conférence virtuelle sur cet élément vital indispensable à la vie humaine et au-delà, dans la reconstruction durable du pourtour méditerranéen.
Pour cette 5e édition, la concertation autour de l’eau a réuni institutions financières et réseaux d’ONGs : Le Centre pour l'intégration méditerranéenne (CMI), la Banque mondiale, le Réseau des jeunes méditerranéens pour l'eau (MedYWat) et l'Union pour la Méditerranée. Cette dernière a soutenu certains programmes relatifs à la valorisation de l’eau. L’UpM intensifie son action régionale pour valoriser l’eau.
Des conseils techniques, administratifs et financiers ont été donnés afin de permettre aux pays d’assurer la sécurité de l'eau pour leurs populations et des solutions ont été proposées afin de relever les défis socio-économiques liés à l'eau et promouvoir la résilience climatique.
La région de la Méditerranée est en deçà des espérances pour ce qui est de l’approvisionnement en eau et l’assainissement, compte tenu du fait qu’elle compte 180 millions personnes en pénurie d’eau.
En effet, les canicules, la réduction des précipitations ainsi que la sévérité des sécheresses la placent comme l’un des « hot-spots » (points chauds) mondiaux du changement climatique. D’autant plus qu’à travers la crise pandémique, l’eau devient encore plus indispensable. Les lavages fréquents ont augmenté la consommation en eau, de 9 à 12 litres par personne et par jour, soit 5% de plus pour la demande d'eau à usage domestique.
Il est vrai que tout un programme et stratégies, en marge des Objectifs de Développement Durable d’ici 2030, sont en cours. Seulement, cette pénurie devient une urgence avec la crise sanitaire. Les Etats membres de l’UpM se concentrent pour des solutions durables dans l’immédiat et intensifient leurs débats sur l’approvisionnement en eau et l’assainissement.
Il est à noter que l’UpM soutient plusieurs programmes et projets en matière de gestion de l’eau, financés par l’UE au niveau de 14 pays.
A titre d’exemple NAWAMED, un projet proposé en Italie, en Tunisie, en Jordanie, à Malte et au Liban qui utilise les eaux grises, autrement dit, les eaux usées des éviers, des douches, des baignoires, des machines à laver et lave-vaisselle ainsi que de l'eau de pluie.
« NAWAMED vise à modifier les pratiques de gestion des eaux urbaines à travers des technologies de traitement innovantes, durables et économiques, applicables de manière décentralisée, afin de remplacer l’utilisation d’eau potable par des ressources en eau non conventionnelles de bonne qualité ».
Mais aussi AQUACYCLE, un projet appuyé en Grèce, en Espagne, à Malte, au Liban et en Tunisie qui vise à introduire un traitement éco-innovant des eaux usées dans la région méditerranéenne. Le processus utilise des panneaux solaires pour produire de l'énergie à coût réduit, en matière de traitement des eaux usées.
Bouteina BENNANI
Pour cette 5e édition, la concertation autour de l’eau a réuni institutions financières et réseaux d’ONGs : Le Centre pour l'intégration méditerranéenne (CMI), la Banque mondiale, le Réseau des jeunes méditerranéens pour l'eau (MedYWat) et l'Union pour la Méditerranée. Cette dernière a soutenu certains programmes relatifs à la valorisation de l’eau. L’UpM intensifie son action régionale pour valoriser l’eau.
Des conseils techniques, administratifs et financiers ont été donnés afin de permettre aux pays d’assurer la sécurité de l'eau pour leurs populations et des solutions ont été proposées afin de relever les défis socio-économiques liés à l'eau et promouvoir la résilience climatique.
La région de la Méditerranée est en deçà des espérances pour ce qui est de l’approvisionnement en eau et l’assainissement, compte tenu du fait qu’elle compte 180 millions personnes en pénurie d’eau.
En effet, les canicules, la réduction des précipitations ainsi que la sévérité des sécheresses la placent comme l’un des « hot-spots » (points chauds) mondiaux du changement climatique. D’autant plus qu’à travers la crise pandémique, l’eau devient encore plus indispensable. Les lavages fréquents ont augmenté la consommation en eau, de 9 à 12 litres par personne et par jour, soit 5% de plus pour la demande d'eau à usage domestique.
Il est vrai que tout un programme et stratégies, en marge des Objectifs de Développement Durable d’ici 2030, sont en cours. Seulement, cette pénurie devient une urgence avec la crise sanitaire. Les Etats membres de l’UpM se concentrent pour des solutions durables dans l’immédiat et intensifient leurs débats sur l’approvisionnement en eau et l’assainissement.
Il est à noter que l’UpM soutient plusieurs programmes et projets en matière de gestion de l’eau, financés par l’UE au niveau de 14 pays.
A titre d’exemple NAWAMED, un projet proposé en Italie, en Tunisie, en Jordanie, à Malte et au Liban qui utilise les eaux grises, autrement dit, les eaux usées des éviers, des douches, des baignoires, des machines à laver et lave-vaisselle ainsi que de l'eau de pluie.
« NAWAMED vise à modifier les pratiques de gestion des eaux urbaines à travers des technologies de traitement innovantes, durables et économiques, applicables de manière décentralisée, afin de remplacer l’utilisation d’eau potable par des ressources en eau non conventionnelles de bonne qualité ».
Mais aussi AQUACYCLE, un projet appuyé en Grèce, en Espagne, à Malte, au Liban et en Tunisie qui vise à introduire un traitement éco-innovant des eaux usées dans la région méditerranéenne. Le processus utilise des panneaux solaires pour produire de l'énergie à coût réduit, en matière de traitement des eaux usées.
Bouteina BENNANI
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