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L'Afrique sous Influence : La Guerre des ondes pour les esprits !
Cette stratégie, que l'on pourrait qualifier de soft power, vise à coloniser subtilement les esprits, en modelant les perceptions, les désirs et, in fine, les comportements. Elle repose sur l'idée que contrôler le narratif médiatique permet de contrôler les cœurs et les esprits. Emmanuel Macron lui-même souligne l'importance d'un tel réseau pour la France, reconnaissant implicitement le rôle des médias dans l'exercice de l'influence nationale.
Mais pourquoi un tel intérêt pour l'Afrique? La réponse est multiple. D'une part, le continent représente un marché de consommation et une audience en expansion rapide, avide de contenus médiatiques. D'autre part, il s'agit d'une lutte pour l'hégémonie culturelle et idéologique, où chaque puissance cherche à asseoir son influence et à promouvoir ses intérêts géopolitiques et économiques.
Les conséquences de cette influence médiatique sont profondes et parfois délétères. En promouvant un modèle de société, de consommation et de pensée spécifique, ces médias contribuent à l'érosion des cultures locales, à la valorisation de normes étrangères et à la création d'un sentiment d'infériorité culturelle. Ils alimentent le désir d'émigration, la dévalorisation de l'histoire africaine et une quête d'identité tournée vers l'extérieur.
La critique ne s'arrête pas là. La dépendance aux médias étrangers contribue à une certaine passivité intellectuelle, où le récit africain est souvent relayé ou interprété par des voix non africaines. Cela pose la question de la souveraineté informationnelle et de la capacité des Africains à contrôler leur propre narratif.
Face à ce constat, il est impératif de repenser l'écosystème médiatique africain. Il s'agit de promouvoir une industrie médiatique locale robuste, capable de produire et de diffuser des contenus reflétant la diversité et la richesse des cultures africaines. Cela passe par des investissements dans les infrastructures, la formation des journalistes et créateurs de contenus, et la mise en place de politiques favorisant l'émergence de médias locaux compétitifs.
En conclusion, l'heure est à la mobilisation pour une reprise de contrôle du narratif africain. Il ne s'agit pas de rejeter en bloc l'influence étrangère, souvent source d'enrichissement, mais de veiller à ce que l'Afrique soit maîtresse de son image, de son histoire et de son avenir. La création d'un paysage médiatique africain dynamique, diversifié et indépendant est cruciale pour le développement du continent dans toutes ses dimensions.
Mais pourquoi un tel intérêt pour l'Afrique? La réponse est multiple. D'une part, le continent représente un marché de consommation et une audience en expansion rapide, avide de contenus médiatiques. D'autre part, il s'agit d'une lutte pour l'hégémonie culturelle et idéologique, où chaque puissance cherche à asseoir son influence et à promouvoir ses intérêts géopolitiques et économiques.
Les conséquences de cette influence médiatique sont profondes et parfois délétères. En promouvant un modèle de société, de consommation et de pensée spécifique, ces médias contribuent à l'érosion des cultures locales, à la valorisation de normes étrangères et à la création d'un sentiment d'infériorité culturelle. Ils alimentent le désir d'émigration, la dévalorisation de l'histoire africaine et une quête d'identité tournée vers l'extérieur.
La critique ne s'arrête pas là. La dépendance aux médias étrangers contribue à une certaine passivité intellectuelle, où le récit africain est souvent relayé ou interprété par des voix non africaines. Cela pose la question de la souveraineté informationnelle et de la capacité des Africains à contrôler leur propre narratif.
Face à ce constat, il est impératif de repenser l'écosystème médiatique africain. Il s'agit de promouvoir une industrie médiatique locale robuste, capable de produire et de diffuser des contenus reflétant la diversité et la richesse des cultures africaines. Cela passe par des investissements dans les infrastructures, la formation des journalistes et créateurs de contenus, et la mise en place de politiques favorisant l'émergence de médias locaux compétitifs.
En conclusion, l'heure est à la mobilisation pour une reprise de contrôle du narratif africain. Il ne s'agit pas de rejeter en bloc l'influence étrangère, souvent source d'enrichissement, mais de veiller à ce que l'Afrique soit maîtresse de son image, de son histoire et de son avenir. La création d'un paysage médiatique africain dynamique, diversifié et indépendant est cruciale pour le développement du continent dans toutes ses dimensions.