L'implication d'Elon Musk dans la sphère politique européenne s'est intensifiée ces derniers mois. En utilisant sa plateforme, il a exprimé son soutien à des partis conservateurs, notamment en appelant à la démission de Keir Starmer, le Premier ministre britannique, qui représente le Parti travailliste. Cette prise de position a suscité des réactions vives, tant au Royaume-Uni qu'en France, où les autorités craignent que Musk n'utilise X.com pour promouvoir des agendas politiques qui pourraient déstabiliser l'équilibre démocratique.

Jean-Noël Barrot, le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a dénoncé ces tentatives d'ingérence, soulignant que la France ne tolérera pas l'utilisation d'une plateforme sociale pour influencer les choix politiques des citoyens. La situation est d'autant plus préoccupante que Musk prévoit d'accorder une tribune à Alice Weidel, la dirigeante du parti nationaliste allemand AfD, lors d'un événement en ligne, ce qui pourrait toucher des millions d'utilisateurs. La France, en prenant position, souhaite ainsi protéger ses valeurs démocratiques face à cette nouvelle forme de pouvoir numérique.