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La France à l'arrêt, la contestation se durcit
Sixième journée de mobilisation ce mardi en France avec plusieurs secteurs stratégiques à l'arrêt, plus d'un million de manifestants et certainement de la casse et des affrontements violents. Le gouvernement Borne avait spéculé sur un éventuel sentiment de résignation et de lassitude qui gagnerait la contestation et la mobilisation contre la réforme des retraites
.Le gouvernement français avait tablé sur une bataille pliée d'avance grâce à une majorité bien installée dans l'hémicycle.
Le gouvernement français avait choisi de mépriser la rue , de ne pas se mettre à l'écoute des revendications du peuple et le fossé s'est creusé entre gouvernants et gouvernés.
Face au mouvement social, le gouvernement a révélé ses hésitations entre le bras de fer et le laisser-faire et commence à montrer des signes de fébrilité.
Emmanuel Macron et ses soutiens tergiversent sur la stratégie à adopter car soucieux de ne pas montrer des signes de faiblesse, l’exécutif est tenté de durcir son discours à l’égard des organisations syndicales, déjà accusées de blocage.
Une stratégie périlleuse face à une rue déterminée à peser dans le débat, voire carrément à faire reculer la réforme.
Ni consensus ni compromis: durcir le ton, élargir le front
Alors que le Sénat a validé la suppression des régimes sociaux, et que les élus et les sénateurs sont restés très discrets sur leur propre système de retraites, la France s'apprête à se retrouver à l'arrêt cette semaine.
Face à un pouvoir radicalisé, le mouvement social a choisi à la fois de durcir ses actions et d' élargir la bataille à d’autres enjeux que la réforme des retraites.
La victoire n’est aucunement garantie, mais seule cette voie est constructive pour organiser la résistance , même en cas d’échec
A l’Assemblée, les débats ont laissé un goût d’inachevé avec de la surenchère à en revendre , d'aucuns ont parlé de gâchis, d'autres de chaos tant certains groupes ont pratiqué l'embrouille dans un jeu à la limite suicidaire avec des milliers d'amendements !
.Le gouvernement français avait tablé sur une bataille pliée d'avance grâce à une majorité bien installée dans l'hémicycle.
Le gouvernement français avait choisi de mépriser la rue , de ne pas se mettre à l'écoute des revendications du peuple et le fossé s'est creusé entre gouvernants et gouvernés.
Face au mouvement social, le gouvernement a révélé ses hésitations entre le bras de fer et le laisser-faire et commence à montrer des signes de fébrilité.
Emmanuel Macron et ses soutiens tergiversent sur la stratégie à adopter car soucieux de ne pas montrer des signes de faiblesse, l’exécutif est tenté de durcir son discours à l’égard des organisations syndicales, déjà accusées de blocage.
Une stratégie périlleuse face à une rue déterminée à peser dans le débat, voire carrément à faire reculer la réforme.
Ni consensus ni compromis: durcir le ton, élargir le front
Alors que le Sénat a validé la suppression des régimes sociaux, et que les élus et les sénateurs sont restés très discrets sur leur propre système de retraites, la France s'apprête à se retrouver à l'arrêt cette semaine.
Face à un pouvoir radicalisé, le mouvement social a choisi à la fois de durcir ses actions et d' élargir la bataille à d’autres enjeux que la réforme des retraites.
La victoire n’est aucunement garantie, mais seule cette voie est constructive pour organiser la résistance , même en cas d’échec
A l’Assemblée, les débats ont laissé un goût d’inachevé avec de la surenchère à en revendre , d'aucuns ont parlé de gâchis, d'autres de chaos tant certains groupes ont pratiqué l'embrouille dans un jeu à la limite suicidaire avec des milliers d'amendements !
Après des discussions qui se sont éternisées dans l’hémicycle, empêchant l’examen du très symbolique article 7 sur la mesure d’âge, la Nupes ressort fragilisée des deux semaines de débats.
En effet, la stratégie « suicidaire » de la Nupes faite de surenchère et d'obstruction parlementaire pourrait permettre à la majorité de faire passer le texte sans vote. Et faire le jeu du RN..
Emmanuel Macron contre les français
Selon un sondage IFOP datant du 2 et 3 mars , 68% des français seraient défavorables à cette réforme que le gouvernement français persiste à considérer comme nécessaire et vitale.
Macron peut très bien penser que ce sont toujours les mêmes qui manifestent, "Borne out " ou pas , le président français saura trouver une majorité pour faire adopter sa réforme à l'assemblée nationale et au sénat.
Coûte que coûte. Quoi qu'il en coûte.
Une Chose est certaine , le président français ne pourra pas persister dans son entêtement à gouverner contre le peuple de France.
A l'hémicycle, les opposants à la réforme parlent de brutalité, d’entêtement et de désinvolture de l’exécutif qui pourraient exposer le pays à de grands dangers démocratiques.
Il n'y a pas à s'y tromper : la Ve République est en crise .
Et à défaut de juste équilibre entre une hypothétique démocratie politique et une improbable démocratie économique
Il y a de persistants signes de" Borne out " chez les français , et rien ne montre que le président pourrait décider d'une alternative sinon bonjour l'implosion et la décomposition du système de gouvernance .
Il faudra pour l'Elysée choisir la voie qui aura le moindre prix à payer : sauver le système de retraites ou sauver le régime présidentiel !?
Et hasard du calendrier , Macron serait sur le point de lancer un plan de réforme des institutions une fois que le débat sur les retraites sera clos !
Avec perte et fracas assurément !
Par HAFID FASSI FIHRI