La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), l’équivalent français de CNDP au Maroc, a publié aujourd’hui une décision dans laquelle elle déclare illégal l’usage de Google Analytics.
Pour accomplir sa tâche, Analytics transfère les données qu’il collecte aux datacenters de Google ― notamment aux USA, ce que la CNIL trouve illégal.
“La CNIL conclut que les transferts vers les États-Unis ne sont pas suffisamment encadrés à l’heure actuelle”, lit-on dans la décision du régulateur français.
Et même si Google, de l’aveu même de la CNIL, a adopté “des mesures supplémentaires” pour encadrer les transferts de données par Analytics, celles-ci “ne suffisent pas” à exclure la possibilité “d’accès des services de renseignement américains à ces données”.
Le régulateur estime donc qu’il existe bel et bien “un risque pour les personnes utilisatrices du site français ayant recours à cet outil et dont les données sont exportées”.
Bien que cette décision soit prise par une autorité française pour des sites français, elle concerne également les entreprises tunisiennes, puisque nombre d’entre elles sont chargées du développement, de la maintenance et/ou de la gestion des sites internet pour des clients basés en France.
Il reste aussi à voir si d’autres pays européens vont adopter la même posture vis-à-vis de l’outil de mesure d’audience de Google, surtout que la CNIL a fait appel à des organismes européens dans le cadre des analyses qu’elle a faites pour aboutir à ladite décision.
Source : https://managers.tn/
Pour accomplir sa tâche, Analytics transfère les données qu’il collecte aux datacenters de Google ― notamment aux USA, ce que la CNIL trouve illégal.
“La CNIL conclut que les transferts vers les États-Unis ne sont pas suffisamment encadrés à l’heure actuelle”, lit-on dans la décision du régulateur français.
Et même si Google, de l’aveu même de la CNIL, a adopté “des mesures supplémentaires” pour encadrer les transferts de données par Analytics, celles-ci “ne suffisent pas” à exclure la possibilité “d’accès des services de renseignement américains à ces données”.
Le régulateur estime donc qu’il existe bel et bien “un risque pour les personnes utilisatrices du site français ayant recours à cet outil et dont les données sont exportées”.
Bien que cette décision soit prise par une autorité française pour des sites français, elle concerne également les entreprises tunisiennes, puisque nombre d’entre elles sont chargées du développement, de la maintenance et/ou de la gestion des sites internet pour des clients basés en France.
Il reste aussi à voir si d’autres pays européens vont adopter la même posture vis-à-vis de l’outil de mesure d’audience de Google, surtout que la CNIL a fait appel à des organismes européens dans le cadre des analyses qu’elle a faites pour aboutir à ladite décision.
Source : https://managers.tn/