Cette œuvre, se déroulant en huis clos, nous invite à plonger dans les profondeurs de l'esprit humain, abordant des thèmes tels que l'isolement et la santé mentale, tout en s'inspirant du riche folklore marocain.
La Damnée se distingue par son approche novatrice, mêlant habilement l'horreur psychologique et le fantastique. Cette combinaison rare dans le paysage cinématographique marocain promet d’offrir une expérience captivante aux spectateurs.

Abel Danan, le réalisateur, souligne l'importance de ses racines marocaines dans son œuvre. « Impossible pour moi de ne pas parler du Maroc, le pays de mes parents, où j’ai grandi. Ce terreau riche en histoires effrayantes a toujours été une source d'inspiration. Ma grand-mère me racontait des légendes de sorcières, de djinns et des récits effrayants de son village du Souss-Massa-Draâ, qui nourrissent encore aujourd'hui mon imaginaire », explique-t-il. Cette connexion intime avec le folklore marocain se reflète dans le personnage de Yara, offrant une représentation nuancée de la sorcière marocaine, loin des clichés européens.

Un casting prometteur et une avant-première attendue

Le film met en lumière une jeune génération d'acteurs marocains, tels que Lina El Arabi dans le rôle de Yara et Ouidad Elma, qui se sont illustrés dans de nombreux festivals de cinéma. La Damnée sera présentée en avant-première exclusive le 28 octobre au Megarama de Casablanca, en présence de l'équipe du film, marquant ainsi un moment important pour le cinéma marocain et ses talents émergents.