Le Maroc et le Mirage Numérique : Le Rapport de la Cour des Comptes dévoile tout
Depuis près de deux décennies, la transformation digitale est au cœur des débats, portée par des innovations disruptives et l'avènement de l'intelligence artificielle. Ces évolutions ont un impact profond sur l'économie, la société et la culture. Le Maroc, conscient de ces enjeux, a mis en place des stratégies pour stimuler son développement numérique. Cependant, la Cour des Comptes souligne que ces efforts n'ont pas produit les résultats escomptés.
Le rapport critique notamment le Plan Maroc Numérique 2020, qui n'a pas été déployé efficacement. La Cour attribue cet échec à une implication insuffisante des secteurs public et privé. De même, le Plan National de Réforme de l’Administration (2018-2021) n'a pas rempli ses objectifs, avec des projets importants encore inachevés malgré le dépassement des délais.
Sur le plan financier, le rapport indique que le succès des projets de développement numérique dans le secteur public dépend largement du financement. Malheureusement, plusieurs fonds spéciaux du Trésor, tels que le Fonds de modernisation de l’administration et le Fonds du service universel des télécommunications, manquent de ressources suffisantes.
La Cour des Comptes pointe également du doigt le retard dans l'adoption de textes juridiques essentiels, comme le projet de loi n°41.19 sur l'administration numérique, en attente depuis 2019. De plus, l'absence de cadre juridique pour des domaines clés tels que les archives électroniques, les registres électroniques, les copies de documents numériques, les monnaies cryptées, les plateformes numériques et l'intelligence artificielle est préoccupante.
Le manque de ressources humaines qualifiées dans les secteurs public et privé est un autre problème majeur souligné par la Cour. Il y a également un manque de vision claire pour la formation des compétences dans les domaines numériques.
Le rapport met en évidence la fracture numérique comme un défi majeur, une grande partie de la population n'ayant pas accès aux équipements nécessaires pour la connectivité. Cette situation entrave le développement numérique du pays.
Face à ces défis, la Cour des Comptes recommande l'adoption d'une stratégie nationale intégrée, la révision du cadre juridique et l'accélération de la simplification des procédures administratives. Ces mesures sont jugées cruciales pour libérer le potentiel du numérique au Maroc.
En conclusion, le rapport de la Cour des Comptes du Maroc sur la transformation digitale du pays est sans surprise. Il reflète les difficultés rencontrées par de nombreux pays en développement dans l'adoption du numérique. Les recommandations de la Cour mettent en lumière la nécessité d'une approche plus holistique et intégrée pour surmonter les obstacles à la digitalisation. Le Maroc, avec ses ambitions numériques, se trouve à un carrefour crucial. La manière dont il répondra à ces défis déterminera son avenir dans l'ère numérique.
Le rapport critique notamment le Plan Maroc Numérique 2020, qui n'a pas été déployé efficacement. La Cour attribue cet échec à une implication insuffisante des secteurs public et privé. De même, le Plan National de Réforme de l’Administration (2018-2021) n'a pas rempli ses objectifs, avec des projets importants encore inachevés malgré le dépassement des délais.
Sur le plan financier, le rapport indique que le succès des projets de développement numérique dans le secteur public dépend largement du financement. Malheureusement, plusieurs fonds spéciaux du Trésor, tels que le Fonds de modernisation de l’administration et le Fonds du service universel des télécommunications, manquent de ressources suffisantes.
La Cour des Comptes pointe également du doigt le retard dans l'adoption de textes juridiques essentiels, comme le projet de loi n°41.19 sur l'administration numérique, en attente depuis 2019. De plus, l'absence de cadre juridique pour des domaines clés tels que les archives électroniques, les registres électroniques, les copies de documents numériques, les monnaies cryptées, les plateformes numériques et l'intelligence artificielle est préoccupante.
Le manque de ressources humaines qualifiées dans les secteurs public et privé est un autre problème majeur souligné par la Cour. Il y a également un manque de vision claire pour la formation des compétences dans les domaines numériques.
Le rapport met en évidence la fracture numérique comme un défi majeur, une grande partie de la population n'ayant pas accès aux équipements nécessaires pour la connectivité. Cette situation entrave le développement numérique du pays.
Face à ces défis, la Cour des Comptes recommande l'adoption d'une stratégie nationale intégrée, la révision du cadre juridique et l'accélération de la simplification des procédures administratives. Ces mesures sont jugées cruciales pour libérer le potentiel du numérique au Maroc.
En conclusion, le rapport de la Cour des Comptes du Maroc sur la transformation digitale du pays est sans surprise. Il reflète les difficultés rencontrées par de nombreux pays en développement dans l'adoption du numérique. Les recommandations de la Cour mettent en lumière la nécessité d'une approche plus holistique et intégrée pour surmonter les obstacles à la digitalisation. Le Maroc, avec ses ambitions numériques, se trouve à un carrefour crucial. La manière dont il répondra à ces défis déterminera son avenir dans l'ère numérique.