L’un des principaux obstacles identifiés dans cette préparation est la corruption administrative. Le Maroc, dont le classement international en matière de transparence reste préoccupant, doit accélérer les réformes pour améliorer la gouvernance. Les discussions ont mis en lumière l’importance des rapports d’audit et des analyses pluriannuelles pour évaluer les progrès réalisés. De plus, la numérisation des processus administratifs pourrait être un levier crucial pour renforcer la transparence et réduire les abus.

Le développement des infrastructures est une priorité absolue. La réhabilitation des routes, la modernisation des services hôteliers et la gestion de l’approvisionnement en eau figurent parmi les projets stratégiques. Inspiré par des modèles internationaux comme ceux de Dubaï ou de Singapour, le Maroc envisage également des initiatives de développement urbain ambitieuses, notamment dans des zones franches.

Parallèlement, l’éducation et l’innovation technologique occupent une place centrale. Les universités marocaines, telles que l’Université Mohammed VI, jouent un rôle clé dans la formation des jeunes et l’adaptation aux évolutions du marché du travail, notamment face à l’impact croissant de l’intelligence artificielle.

La promotion des produits locaux est un autre axe stratégique. Des incitations fiscales sont envisagées pour encourager les Marocains à privilégier les produits nationaux face à la concurrence étrangère, notamment chinoise et européenne. Cette initiative vise à renforcer l’économie locale tout en valorisant la qualité des produits marocains sur les marchés nationaux et internationaux.

La sécheresse persistante représente un défi de taille, impactant directement l’agriculture et les prix des denrées alimentaires. Le gouvernement a mis en place des projets de dessalement et d’autres initiatives pour atténuer les effets de cette crise hydrique. Ces efforts s’inscrivent dans une vision globale visant à garantir un développement durable tout en répondant aux besoins croissants de la population.

Enfin, le rôle des entreprises de développement local a été souligné comme essentiel pour transformer les collectivités en entités productrices de richesse. Ce modèle vise à réduire la dépendance des collectivités aux budgets de l’État et à promouvoir des initiatives économiques circulaires et sociales, notamment dans des villes comme Casablanca.

Avec ces stratégies, le Maroc ambitionne de relever les défis de 2030 tout en garantissant un développement inclusif et durable.

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