Dans une déclaration qui risque de raviver les tensions internationales, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé ce mercredi qu’au moins 155 Chinois combattraient aux côtés des forces russes en Ukraine. Ces accusations surviennent alors que la Chine a récemment rejeté d’autres allégations concernant son soutien présumé à la Russie dans le conflit.

Selon Zelensky, ces combattants chinois seraient engagés sur le terrain dans des opérations militaires aux côtés des forces russes. "La Chine ne peut pas prétendre être neutre tout en permettant à ses citoyens de participer à une guerre d’agression", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Ces accusations interviennent dans un contexte où la Chine cherche à se positionner comme un acteur neutre et médiateur potentiel dans le conflit. Pékin a rapidement rejeté ces allégations, les qualifiant de "sans fondement" et affirmant qu’elle ne soutient aucune des parties dans la guerre en Ukraine.

Cette déclaration risque de compliquer davantage les relations entre Kiev et Pékin. La Chine, tout en entretenant des relations étroites avec la Russie, a toujours défendu une position officielle de neutralité. Cependant, les accusations de Zelensky pourraient pousser Pékin à clarifier davantage son rôle dans ce conflit.

De leur côté, les alliés occidentaux de l’Ukraine, notamment les États-Unis et l’Union européenne, suivent de près cette situation. Si les accusations de Zelensky sont confirmées, cela pourrait avoir des répercussions importantes sur les relations entre la Chine et l’Occident.

Cette affaire illustre une fois de plus la dimension internationale de la guerre en Ukraine. Alors que la Russie bénéficie du soutien de certains pays comme l’Iran, la question du rôle de la Chine reste délicate. Pour l’heure, aucune preuve tangible n’a été présentée pour étayer les accusations de Zelensky, mais elles soulignent les tensions croissantes entre les grandes puissances dans ce conflit.