L'accord, orchestré par le Sultan Al Jaber des Émirats arabes unis, a réussi à rallier des acteurs majeurs tels que les États-Unis et l'Union européenne, tout en conservant le soutien de grands producteurs de pétrole comme l'Arabie saoudite. Il appelle les pays à établir des objectifs de réduction des émissions pour tous les gaz à effet de serre, ambitieux mais réalistes, dans les deux prochaines années. Toutefois, le texte admet que ces objectifs doivent tenir compte des contextes nationaux variés, reconnaissant ainsi les défis particuliers des pays les plus pauvres.
Bien que l'accord ne spécifie pas explicitement une élimination progressive des combustibles fossiles, sa mention de l'abandon de ces derniers est une première dans l'histoire des COP. Cependant, cette avancée est tempérée par les critiques de 39 petites nations insulaires, qui jugent que l'accord a été adopté sans leur plein soutien. Elles soulignent également l'absence de détails concrets sur le financement de la transition énergétique, en particulier pour les pays en développement.
Le Sultan Al Jaber a souligné que l'urgence de cette transition dépendrait désormais davantage des actions des investisseurs, des consommateurs et des gouvernements nationaux, plutôt que des négociations diplomatiques. Cette déclaration laisse entrevoir une certaine latitude laissée aux États dans la mise en œuvre de mesures pour atteindre la neutralité carbone. Cette approche, bien que pragmatique, pourrait susciter des inquiétudes quant à l'uniformité et à l'efficacité des efforts déployés à l'échelle mondiale.
En résumé, l'accord de la COP28, bien qu'étant un pas en avant dans la lutte contre le changement climatique, est accueilli avec une certaine réserve. Les engagements pris semblent insuffisants aux yeux de nombreux observateurs, en particulier ceux des régions les plus vulnérables, et laissent planer des doutes sur la concrétisation effective des objectifs fixés.
Bien que l'accord ne spécifie pas explicitement une élimination progressive des combustibles fossiles, sa mention de l'abandon de ces derniers est une première dans l'histoire des COP. Cependant, cette avancée est tempérée par les critiques de 39 petites nations insulaires, qui jugent que l'accord a été adopté sans leur plein soutien. Elles soulignent également l'absence de détails concrets sur le financement de la transition énergétique, en particulier pour les pays en développement.
Le Sultan Al Jaber a souligné que l'urgence de cette transition dépendrait désormais davantage des actions des investisseurs, des consommateurs et des gouvernements nationaux, plutôt que des négociations diplomatiques. Cette déclaration laisse entrevoir une certaine latitude laissée aux États dans la mise en œuvre de mesures pour atteindre la neutralité carbone. Cette approche, bien que pragmatique, pourrait susciter des inquiétudes quant à l'uniformité et à l'efficacité des efforts déployés à l'échelle mondiale.
En résumé, l'accord de la COP28, bien qu'étant un pas en avant dans la lutte contre le changement climatique, est accueilli avec une certaine réserve. Les engagements pris semblent insuffisants aux yeux de nombreux observateurs, en particulier ceux des régions les plus vulnérables, et laissent planer des doutes sur la concrétisation effective des objectifs fixés.