Cette découverte a été révélée jeudi lors d'une communication avec l'Agence France-Presse. L'arsenic, un produit hautement toxique, était autrefois utilisé couramment pour ses propriétés colorantes et conservatrices, notamment dans la confection de peintures et de certains types de papier peint.

Ces livres, qui possèdent des couvertures d'un vert éclatant, typique de l'arsénite de cuivre utilisé à l'époque, ont été isolés pour éviter tout risque de contamination ou d'exposition accidentelle des visiteurs ou du personnel de la bibliothèque. L'initiative de la Bibliothèque nationale reflète une prise de conscience accrue des dangers que représentent certains matériaux historiques et la nécessité d'une manipulation sécurisée.

Cette mesure soulève également des questions intéressantes sur la conservation et la gestion des collections anciennes, confrontées aux normes de sécurité moderne. Elle met en lumière le défi constant des institutions patrimoniales qui doivent protéger à la fois le public et le précieux héritage culturel qu'elles détiennent.