L’informel touche 81% des TPME et concerne 60% des emplois du secteur privé
Un communiqué de la BAD indique que cette note initiée par la plateforme entrepreneuriale « Souk At-Tanmia » et soutenue par la Banque africaine de développement, avec un financement du Programme de partenariat dano-arabe (DAPP), s’appuie sur les résultats des outils de simulation macroéconomique et de données d’enquêtes portant sur 300 TPME du Maroc. Et reprend les conclusions d’une consultation nationale organisée en distanciel à la fin de 2020.
Un impact chiffré
Quantifiant les répercussions de la crise sur l’emploi et les TPME, le même communiqué précise que d’une part, « le Maroc, comme le reste du monde, a été touché de plein fouet par la pandémie de Covid-19. En 2020, la crise a entraîné la perte de 432 000 emplois selon le Rapport du Haut-Commissariat au Plan sur l’emploi (janvier 2021), et a provoqué une hausse de la précarité de l’emploi, en particulier chez les jeunes, les femmes et les populations les plus vulnérables. Et note également une baisse de 26% du volume horaire travaillé par semaine, équivalant à près de deux millions d’emplois ».
Et d’autre part, les « TPME, qui concentrent 73% des emplois, ont été particulièrement affectées par la crise. Près de 80% d’entre elles ont accusé une baisse de plus de 15% de leur chiffre d’affaires, conséquence du premier confinement ». En plus du fait que « l’enquête réalisée avait révélé un besoin d’accompagnement technique exprimé par plus de 77 % de ces entreprises ».
Et d’autre part, les « TPME, qui concentrent 73% des emplois, ont été particulièrement affectées par la crise. Près de 80% d’entre elles ont accusé une baisse de plus de 15% de leur chiffre d’affaires, conséquence du premier confinement ». En plus du fait que « l’enquête réalisée avait révélé un besoin d’accompagnement technique exprimé par plus de 77 % de ces entreprises ».
Effet amortisseur du soutien public
Abordant, les décisions des autorités marocaines pour atténuer les conséquences économiques et sociales de la crise, la même source indique que ces mesures ont été rapides et ont substantiellement amorti le choc. Dans la mesure où les mesures d’indemnisation des travailleurs prises par le gouvernement et les facilités accordées aux TPME ont contribué à préserver 71% des emplois menacés à la suite du premier confinement.
Les maux des TPME
La même source, se référant à ladite note, indique que bien avant la crise, les TPME marocaines faisaient déjà face à des difficultés d’accès au financement et ne recevaient que 15,6% du total des crédits bancaires. Bien plus, ce tissu économique est aussi caractérisé par un faible niveau de qualification qui limite les gains de productivité et par une prédominance de l’informel qui touche 81% des TPME et concerne 60% des emplois du secteur privé. En plus du fait que près de deux tiers des salariés ne disposent pas de couverture sociale.
Qu’en est-il du plan de relance
A ce niveau, la BAD précise que la note relève les avancées réalisées dans le cadre du plan de relance économique en termes d’accès au financement des entreprises et de renforcement du socle de protection sociale. Et souligne les importants progrès du programme « Intelaka » relatif au déploiement d’instruments financiers adaptés aux besoins des TPME.
Aussi, est-il préconisé, à cet effet, de renforcer, à court terme, des dispositifs d’accompagnement technique destinés aux entrepreneurs et d’inclure, dans chaque plan sectoriel de relance, des projets et programmes à fort potentiel d’impact sur la création d’emplois et de réaliser une revue à mi-parcours de la Stratégie nationale de l’emploi.
(Source : Banque Africaine de Développement)
Aussi, est-il préconisé, à cet effet, de renforcer, à court terme, des dispositifs d’accompagnement technique destinés aux entrepreneurs et d’inclure, dans chaque plan sectoriel de relance, des projets et programmes à fort potentiel d’impact sur la création d’emplois et de réaliser une revue à mi-parcours de la Stratégie nationale de l’emploi.
(Source : Banque Africaine de Développement)