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Et si la Palestine disparaissait ?
Vu les conjonctures alarmistes au train mauvais, quel toupet faut-il arborer pour oser encore se dodeliner d’une solution à deux États? Au mieux pourrait-on assoir cette rêverie engraissée de jour comme de nuit sur les dimensions par trop mystiques d’un vœu pieux.
Peut-être pire, est-on jamais à l’abri d’une réécriture de l’Histoire, afin que ce raccord au temps qui file, soit inscrit dans le registre de la tragédie, de la farce ou mieux... de l’oubli.
Une réécriture de ce qui fut , n’est-ce pas que le passé soit plutôt transcrit de par les fiers-à-Bras, que par les soins d'un misérable vaincu qui ne peut qu’agoniser sous les décombres...s’il en reste, qu’il se peut bien que la Palestine soit bonnement évincée d’un joli coup de trait à l’arrière de nos réminiscences...
Que les manuels scolaires, d’ici là où nous serons plus, en soient soigneusement oublieux. Bref, c’est dire du malaise qui nous traverse, à voir sous notre barbe de ce grignotage constant de la vielle Palestine, là où elle fut reléguée, d’après les accords que nous savons, là où elle ne répond plus ou presque qu’à un souvenir scabreux, en miettes.
À l’origine du mal …
Mais allons de ce pas au point où nous sommes, et où nous risquons sitôt de perdre pied...ce germe de l’escalade sur fond d’exactions et d’animaleries qui présida à cette entrée dans les ténèbres après quatre ans de répit ou presque.
Un germe parlant, qui fait vite de nous renseigner sur l’essence de ce conflit religieux. Ce miséreux coup de branle donné à la porte de Damas ( Jérusalem-est ) où les arabes-israéliens, qui jouissent pleinement de leurs droits-civique, de ce côté de la ligne verte, empêchés, de force, d’accéder à l’esplanade des mosquées, pour s’acquitter, en bons pratiquants, des prières dictées par le Ciel.
Empêchés de force...de par les forces de l’ordre, s’en suivirent de ces incivilités que nous effleurerons le temps venu par des israéliens sur place. Il faut dire toute la symbolique de l’endroit avant d’aller plus en avant dans la mise à nue de cette décrépitude...
Pour rappel, le fameux Mont De Sinaï se trouve à proximité des mosquées précitées... comme un retour emblématique au cœur du religieux de l’affaire.
Suite aux échauffourées à la porte de Damas, la boule de feu fit sitôt de prendre sur de vieilles affaires mal réglées, à l’exemple de cette chasse orchestrée, sous couvert justicier, aux musulmans, délogés, par les colons juifs...
Une affaire de titre de propriétés, au retour des palestiniens, sous protection jordanienne après 67. Bref, la justice a tranché dans le sens où ces terres reviendraient plutôt aux juifs sur place et de droit.
La décision fut arrêtée pour éluder toute éventuelle sur-réaction juive, qui ne saurait souffrir que le camp adverse puisse avoir gain de cause ...
La loi des nombres, ne peut que nous conforter dans l’idée que les juifs de l’Est, ont cet avantage sur leurs concitoyens...non-juifs.
Vu les conjonctures alarmistes au train mauvais, quel toupet faut-il arborer pour oser encore se dodeliner d’une solution à deux États? Au mieux pourrait-on assoir cette rêverie engraissée de jour comme de nuit sur les dimensions par trop mystiques d’un vœu pieux.
Peut-être pire, est-on jamais à l’abri d’une réécriture de l’Histoire, afin que ce raccord au temps qui file, soit inscrit dans le registre de la tragédie, de la farce ou mieux... de l’oubli.
Une réécriture de ce qui fut , n’est-ce pas que le passé soit plutôt transcrit de par les fiers-à-Bras, que par les soins d'un misérable vaincu qui ne peut qu’agoniser sous les décombres...s’il en reste, qu’il se peut bien que la Palestine soit bonnement évincée d’un joli coup de trait à l’arrière de nos réminiscences...
Que les manuels scolaires, d’ici là où nous serons plus, en soient soigneusement oublieux. Bref, c’est dire du malaise qui nous traverse, à voir sous notre barbe de ce grignotage constant de la vielle Palestine, là où elle fut reléguée, d’après les accords que nous savons, là où elle ne répond plus ou presque qu’à un souvenir scabreux, en miettes.
À l’origine du mal …
Mais allons de ce pas au point où nous sommes, et où nous risquons sitôt de perdre pied...ce germe de l’escalade sur fond d’exactions et d’animaleries qui présida à cette entrée dans les ténèbres après quatre ans de répit ou presque.
Un germe parlant, qui fait vite de nous renseigner sur l’essence de ce conflit religieux. Ce miséreux coup de branle donné à la porte de Damas ( Jérusalem-est ) où les arabes-israéliens, qui jouissent pleinement de leurs droits-civique, de ce côté de la ligne verte, empêchés, de force, d’accéder à l’esplanade des mosquées, pour s’acquitter, en bons pratiquants, des prières dictées par le Ciel.
Empêchés de force...de par les forces de l’ordre, s’en suivirent de ces incivilités que nous effleurerons le temps venu par des israéliens sur place. Il faut dire toute la symbolique de l’endroit avant d’aller plus en avant dans la mise à nue de cette décrépitude...
Pour rappel, le fameux Mont De Sinaï se trouve à proximité des mosquées précitées... comme un retour emblématique au cœur du religieux de l’affaire.
Suite aux échauffourées à la porte de Damas, la boule de feu fit sitôt de prendre sur de vieilles affaires mal réglées, à l’exemple de cette chasse orchestrée, sous couvert justicier, aux musulmans, délogés, par les colons juifs...
Une affaire de titre de propriétés, au retour des palestiniens, sous protection jordanienne après 67. Bref, la justice a tranché dans le sens où ces terres reviendraient plutôt aux juifs sur place et de droit.
La décision fut arrêtée pour éluder toute éventuelle sur-réaction juive, qui ne saurait souffrir que le camp adverse puisse avoir gain de cause ...
La loi des nombres, ne peut que nous conforter dans l’idée que les juifs de l’Est, ont cet avantage sur leurs concitoyens...non-juifs.
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Merci au Hamas !
Ce moindre mal, préconçu de par le procureur général, est restée en deçà des résultats escomptés. Les musulmans sur place, loin de se plier à la décision dictée par les conjonctures , se refusèrent à toute concession, ce qui entraîna violence.
Autre élément qui attisa les braises de la discorde ... qui vint s’agréger à ce tout belliqueux, est l’élément «électif » d’un côté comme d’un autre.
D’un côté, Mahmoud Abbas, son atermoiement appliqué aux élections, vu d’un œil de 15 ans, en tout point mauvais...
De l’autre, Netanyahu, piètre posture, en peine de mettre sur pied un gouvernement qui tient, depuis deux ( mauvaises ) années.
Netanyahu, qui, à l’approche des élections, se démène comme faire se peut, mise sur la seule carte sécuritaire.
Netanyahu pour qui cette escalade est une aubaine pour exhiber son forceps...
Merci qui ? Merci au Hamas, qui, depuis la bande de Gaza, s’improvise en sauveur, mobilise ses missiles portées sur Jérusalem et Tel-Aviv.
1500 missiles tirés, interceptés, si ce n’est le peu, par le « dôme de fer », ce système anti-missile israélien...
sauf que ce « peu » fit des morts, et que, du côté Israélite, La Défense déploya ses missiles, ses tirs de chars, tua jusqu’au chef de la commanderie adverse, et d’autres...
En même temps, Hamas, au-delà du « treillis » de sauveur enfilé dans la Hâte, enfiévré de par l’idée d’une Palestine, une et indivisible, s’affaire à galvaniser de ces palestiniens, par-delà son bord, pour les rallier à sa cause « dégagiste »...
Oui mais quels Palestiniens ? Comme s'ils formaient une entité homogène...
ceux-là sont-ils à l’abri des dissensions ? Oh que non...
Les réduire aux deux camps que l’on connaît, Cisjordanie d’un côté, Bande de Gaza de l’autre, est, somme toute, minimaliste.
Leur greffer de ces Palestiniens de l’Est, citoyens israéliens à part entière, n’est en rien concluant..
Et si les palestiniens n’avaient d’autre choix…
De retour au Hamas, ce pas de trop, qui fit sauter les verrous d’un reste de raison , jusqu’à nous confondre dans notre jugement...quel camp serait-il prêt à cesser ses velléités, alors qu’une guerre est enclenchée ?
Hamas, qui n’a d’autres nom pour Netanyahu, que le Hezbollah, bras armé de l’Iran... et quel ennemi que l’Iran ! Cette bête noire d’Israël !
Hezbollah qui s’agite également sur les frontières libanaises , donne du fil à retordre à Israël.
C’est dire que Hamas a ouvert la boîte de Pandore, et que rien ne saurait aboutir sans une unité palestinienne.
C’est dire que des boucs-émissaires palestiniens, de l’autre bord, subissent l’incartade du Hamas...
« Morts aux arabes » entend-on dans l’Est de Jérusalem... De même, des palestiniens s’en prennent aux israéliens...
Des synagogues brûlés, une mosquée profanée...c’est un calvaire des deux côtés .
Avancer que Trump y est pour ce délitement de la Palestine, que Trump est loin d’être Bill Clinton ou Georges Bush le père... n’est pas se tromper.
Que Biden, mis sous pression de la gauche pro-palestinienne…essaie, tant bien que mal, de ménager la chèvre et le chou...est chose qui se défend bien
Qu’Israël se moque des résolutions du conseil de la sécurité, à l’exemple des États-Unis...Non, il n'y a pas de coïncidence...
Que les palestiniens, ne pourraient, aux mieux, que de devenir des citoyens israéliens...
S’il est vrai que les accords d’Abraham insistent sur la solution à deux États, il reste qu’insister est un verbe qui se refuse à se conjuguer à la réalité israélo-palestinienne.
Hicham Aboumerrouane
Ce moindre mal, préconçu de par le procureur général, est restée en deçà des résultats escomptés. Les musulmans sur place, loin de se plier à la décision dictée par les conjonctures , se refusèrent à toute concession, ce qui entraîna violence.
Autre élément qui attisa les braises de la discorde ... qui vint s’agréger à ce tout belliqueux, est l’élément «électif » d’un côté comme d’un autre.
D’un côté, Mahmoud Abbas, son atermoiement appliqué aux élections, vu d’un œil de 15 ans, en tout point mauvais...
De l’autre, Netanyahu, piètre posture, en peine de mettre sur pied un gouvernement qui tient, depuis deux ( mauvaises ) années.
Netanyahu, qui, à l’approche des élections, se démène comme faire se peut, mise sur la seule carte sécuritaire.
Netanyahu pour qui cette escalade est une aubaine pour exhiber son forceps...
Merci qui ? Merci au Hamas, qui, depuis la bande de Gaza, s’improvise en sauveur, mobilise ses missiles portées sur Jérusalem et Tel-Aviv.
1500 missiles tirés, interceptés, si ce n’est le peu, par le « dôme de fer », ce système anti-missile israélien...
sauf que ce « peu » fit des morts, et que, du côté Israélite, La Défense déploya ses missiles, ses tirs de chars, tua jusqu’au chef de la commanderie adverse, et d’autres...
En même temps, Hamas, au-delà du « treillis » de sauveur enfilé dans la Hâte, enfiévré de par l’idée d’une Palestine, une et indivisible, s’affaire à galvaniser de ces palestiniens, par-delà son bord, pour les rallier à sa cause « dégagiste »...
Oui mais quels Palestiniens ? Comme s'ils formaient une entité homogène...
ceux-là sont-ils à l’abri des dissensions ? Oh que non...
Les réduire aux deux camps que l’on connaît, Cisjordanie d’un côté, Bande de Gaza de l’autre, est, somme toute, minimaliste.
Leur greffer de ces Palestiniens de l’Est, citoyens israéliens à part entière, n’est en rien concluant..
Et si les palestiniens n’avaient d’autre choix…
De retour au Hamas, ce pas de trop, qui fit sauter les verrous d’un reste de raison , jusqu’à nous confondre dans notre jugement...quel camp serait-il prêt à cesser ses velléités, alors qu’une guerre est enclenchée ?
Hamas, qui n’a d’autres nom pour Netanyahu, que le Hezbollah, bras armé de l’Iran... et quel ennemi que l’Iran ! Cette bête noire d’Israël !
Hezbollah qui s’agite également sur les frontières libanaises , donne du fil à retordre à Israël.
C’est dire que Hamas a ouvert la boîte de Pandore, et que rien ne saurait aboutir sans une unité palestinienne.
C’est dire que des boucs-émissaires palestiniens, de l’autre bord, subissent l’incartade du Hamas...
« Morts aux arabes » entend-on dans l’Est de Jérusalem... De même, des palestiniens s’en prennent aux israéliens...
Des synagogues brûlés, une mosquée profanée...c’est un calvaire des deux côtés .
Avancer que Trump y est pour ce délitement de la Palestine, que Trump est loin d’être Bill Clinton ou Georges Bush le père... n’est pas se tromper.
Que Biden, mis sous pression de la gauche pro-palestinienne…essaie, tant bien que mal, de ménager la chèvre et le chou...est chose qui se défend bien
Qu’Israël se moque des résolutions du conseil de la sécurité, à l’exemple des États-Unis...Non, il n'y a pas de coïncidence...
Que les palestiniens, ne pourraient, aux mieux, que de devenir des citoyens israéliens...
S’il est vrai que les accords d’Abraham insistent sur la solution à deux États, il reste qu’insister est un verbe qui se refuse à se conjuguer à la réalité israélo-palestinienne.
Hicham Aboumerrouane