Les technologies de l’intelligence artificielle, se substituant de plus en plus à l’humain commencent à gêner, surtout en matière de protection de données. L’obligation du pass vaccinal, autrement appelé pass sanitaire ainsi que la nécessité de divulguer « son identité » à des personnes qui ne font guère partie des autorités et organismes officiels, n’ont fait que monter la tension auprès des citoyens et scientifiques.
Ces derniers ont levé les cartes des libertés individuelles, de la dignité, d‘atteinte à la vie privée, de la protection des données personnelles et de la sécurité dans la conception des applications et algorithmes concernant l’intelligence artificielle. Les défenseurs des droits humains et les intellectuels tirent d’ores et déjà la sonnette d’alarme à ce sujet.
Outre la perte de certaines tâches dites manuelles, il est à noter que la pandémie et les exigences sanitaires ont induit certains agissements devenus habitudes et tendances. Les gens vivent de plus en plus dans l’inconfort, se sentent les mains liés, obligés de contrôler leurs faits et gestes, confrontés ainsi à des rendez-vous vaccinaux ou appels à la vaccination qui n’en finissent pas, à des contrôles du pass vaccinal au niveau des administrations, qui deviennent gênants, surtout lorsqu’ils sont vérifiés par de simples agents de services. Finies la libre circulation et la confidentialité des données personnelles.
Toutes ces nouvelles décisions affectent le moral et le bien-être des gens, portent atteinte à la vie privée et constituent des violations de droits humains. Selon le CNDH, « les « informations et les données peuvent conduire à des pratiques discriminatoires qui excluent des individus et violent les normes et lois fondamentales des droits humains ».
D’où la nécessité de surveillance à grande échelle et d’interception et la collecte de données personnelles. Mais aussi, comme recommandé par des instances des Nations Unies, « imposer un moratoire sur certains systèmes d’IA comme la reconnaissance faciale ».