Robot logiciel, robot journaliste, robot-rédacteur, algorithme de rédaction, data-journalisme…
Toute une panoplie de termes pour désigner une intelligence artificielle qui a la capacité de produire un grand nombre de contenus, de les diffuser massivement, et faire des économies non négligeables, allant même jusqu’à générer des revenus publicitaires. Autre atout majeur ; se prêter parfaitement à la production d’articles factuels et donc sans analyse.
Loin d’être une science-fiction, les robots journalistes sont déjà en fonction dans les rédactions du journal Le Monde, du le Washington Post ou encore MittMedia en Suède. Introduits pour faciliter le quotidien des journalistes humains en les débarrassant des tâches répétitives à faible valeur ajoutée, les robots journalistes se font doucement mais sûrement une vraie place dans les rédactions
Loin d’être une science-fiction, les robots journalistes sont déjà en fonction dans les rédactions du journal Le Monde, du le Washington Post ou encore MittMedia en Suède. Introduits pour faciliter le quotidien des journalistes humains en les débarrassant des tâches répétitives à faible valeur ajoutée, les robots journalistes se font doucement mais sûrement une vraie place dans les rédactions
Les robots journalistes, bien partis pour remplacer les vrais ?
Selon Laurence Dierickx, journaliste indépendante et chercheuse, “les robots journalistes n’ont rien de journalistes, sauf si on limite le travail de ces derniers à la rédaction d’articles”. En effet, on imagine mal de simples algorithmes produisant des articles en suivant un modèle préalablement défini remplacer toute la panoplie de qualités que les journalistes mettent en œuvre au quotidien.
Dans un monde idéal, les robots journalistes effectueront les tâches ingrates, comme le travail de veille, la vérification d’info et la rédaction de semi-articles de sport, de météo et de bourse, limitant ainsi leur valeur à une production automatisée d’information et sans plus. Ils serviront ainsi de simples supports aux journalistes dans leurs routines quotidiennes, leur fournissant une meilleure gestion de temps en les libérant de tâches chronophages, pendant que les journalistes humains se concentreront sur l’aspect créatif, le style, la production d’articles de fond qui offrent de réelles analyses et les relations humaines.
Un collègue à qui on n’a pas à dire bonjour, qui ne raconte pas sa vie, qui se tape le sale boulot sans râler et grignote des minutes de travail pour une pause café sans culpabilité, voilà ma perception du robot- journaliste. Une poignée d’avantages sans inconvénients en vue. Mais en toute lucidité, cette perception sera-t-elle de longue durée ? Devrait- on bientôt céder nos fauteuils chauds au derrière froid des robots ?
Robin Govik, chargé de la stratégie digitale au sein de MittMedia (2ème plus grand groupe de presse suédoise) pense que malgré leur style “ennuyeux et trop froid, presque clinique”, les robots journalistes finiront par remplacer les journalistes. “Cela n’arrivera pas de mon vivant”, précise-t-il.
Dans un monde idéal, les robots journalistes effectueront les tâches ingrates, comme le travail de veille, la vérification d’info et la rédaction de semi-articles de sport, de météo et de bourse, limitant ainsi leur valeur à une production automatisée d’information et sans plus. Ils serviront ainsi de simples supports aux journalistes dans leurs routines quotidiennes, leur fournissant une meilleure gestion de temps en les libérant de tâches chronophages, pendant que les journalistes humains se concentreront sur l’aspect créatif, le style, la production d’articles de fond qui offrent de réelles analyses et les relations humaines.
Un collègue à qui on n’a pas à dire bonjour, qui ne raconte pas sa vie, qui se tape le sale boulot sans râler et grignote des minutes de travail pour une pause café sans culpabilité, voilà ma perception du robot- journaliste. Une poignée d’avantages sans inconvénients en vue. Mais en toute lucidité, cette perception sera-t-elle de longue durée ? Devrait- on bientôt céder nos fauteuils chauds au derrière froid des robots ?
Robin Govik, chargé de la stratégie digitale au sein de MittMedia (2ème plus grand groupe de presse suédoise) pense que malgré leur style “ennuyeux et trop froid, presque clinique”, les robots journalistes finiront par remplacer les journalistes. “Cela n’arrivera pas de mon vivant”, précise-t-il.
“Les robots d’aujourd’hui ne sont pas capables de remplacer les journalistes : il y a encore trop de choses qu’ils ne savent pas faire – pour le moment”.