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Le programme de généralisation de la protection sociale lancée par Le Roi Mohammed VI vise la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire, à fin 2022, au profit de 22 millions de personnes supplémentaires qui bénéficieront d’une assurance couvrant les frais de diagnostic, de traitement, de médicaments et d’hospitalisation.
Et un des éléments essentiels sur lequel s’accordent tous les gestionnaires de la santé, pour la réussite de ce grand chantier médico-social, est celui du respect du parcours de soins depuis le médecin généraliste jusqu’au spécialiste.
Et aujourd'hui, il est indéniable de concevoir la pratique d’une médecine moderne sans accorder la place qu’elle mérite à l’imagerie médicale dans tout parcours de soins.
Dans cette participation, il est question de passer en revue, à travers des exemples concrets, la place de l’imagerie médicale comme étant un acteur essentiel dans le parcours de soins
L’imagerie médicale structure et rythme de nombreuses prises en charge.
A travers quelques exemples, nous allons illustrer sa place dans le parcours de soins et essayer de démontrer cette affirmation.
Mais tout d’abord, qu’appelle-t-on parcours de soins ?
Le parcours de soins peut être défini comme étant la prise en charge globale, structurée et continue des patients, au plus près de chez eux.
Quelle est alors la place de l’imagerie médicale dans un parcours de soins ?
Trois exemples qui illustrent la place de l’imagerie dans le parcours de soins
1er exemple : Imagerie et cancer du sein
L’imagerie intervient tout au long de l’histoire d’un cancer du sein.
Le dépistage pour un diagnostic précoce du cancer du sein repose sur l’imagerie : mammographie et souvent échographie complémentaire.
En cas de doute, la biopsie est guidée par l’image et le diagnostic repose sur le couple imagerie – anatomo-pathologie.
L’imagerie permet ensuite de faire le bilan d’extension de la maladie cancéreuse et de planifier le traitement.
Puis, par des bilans réguliers, c’est encore sur l’imagerie que reposent le suivi thérapeutique et l’évaluation de l’efficacité des traitements.
Enfin, en cas de métastases, la radiologie interventionnelle peut être utile à la prise en charge de complications.
2eme exemple : Imagerie et prise en charge de l’Accident vasculaire cérébral (AVC)
L’imagerie diagnostique et thérapeutique a une place fondamentale tout au long de la prise en charge d’un accident vasculaire cérébral (AVC).
En cas de suspicion d’AVC, le scanner ou l’IRM permettent d’affirmer le diagnostic.
Ils aident à la prise de décision thérapeutique en apportant des arguments décisifs, en particulier en reconnaissant l’étiologie ischémique ou hémorragique.
Il faut ici insister sur la nécessité fondamentale d’assurer un accès en urgence à l’imagerie en cas de suspicion d’AVC.
En effet, on sait que le pronostic dépend de la précocité de la mise en route du traitement. Chaque minute compte. « Time is brain » comme disent les neurologues !
Mais le rôle de l’imagerie diagnostique ne s’arrête pas là. Avec d’autres biomarqueurs, elle permet de définir le pronostic de l’AVC.
Un premier bilan étiologique, qui doit idéalement être fait dans les 24 premières heures, associe plusieurs modalités d’imagerie (écho-doppler, scanner, IRM, explorations cardiaques).
Enfin, l’imagerie permet le suivi évolutif et l’évaluation des séquelles.
L’imagerie thérapeutique a également un grand rôle dans la prise en charge de certains AVC comme la thrombolyse intra-artérielle ou autres traitements plus spécifiques et qui ne peuvent être dispensés que dans des centres spécialisés en neuroradiologie interventionnelle vasculaire.
3ème exemple : Imagerie et prise en charge des urgences
Un examen d’imagerie est demandé pour 40 à 50 % des consultations aux urgences. En général, il s’agit d’un acte de radiographie conventionnelle standard (dans environ 70 % des cas).
Le scanner est le deuxième examen d’imagerie demandé aux urgences.
Ainsi, 1 patient sur 10 qui se présente aux urgences aura un scanner, selon des statistiques internationales.
L’échographie est indiquée dans de nombreuses indications, en particulier en pédiatrie et en gynécologie.
Enfin, les indications d’IRM sont limitées mais très urgentes (suspicion d’AVC, suspicion de compression médullaire aigüe, ...).
Ainsi, l’imagerie médicale est une gare de triage qui conditionne le parcours de soins des patients aux urgences. Et peut constituer un régulateur des dépenses inutiles.
Et un des éléments essentiels sur lequel s’accordent tous les gestionnaires de la santé, pour la réussite de ce grand chantier médico-social, est celui du respect du parcours de soins depuis le médecin généraliste jusqu’au spécialiste.
Et aujourd'hui, il est indéniable de concevoir la pratique d’une médecine moderne sans accorder la place qu’elle mérite à l’imagerie médicale dans tout parcours de soins.
Dans cette participation, il est question de passer en revue, à travers des exemples concrets, la place de l’imagerie médicale comme étant un acteur essentiel dans le parcours de soins
L’imagerie médicale structure et rythme de nombreuses prises en charge.
A travers quelques exemples, nous allons illustrer sa place dans le parcours de soins et essayer de démontrer cette affirmation.
Mais tout d’abord, qu’appelle-t-on parcours de soins ?
Le parcours de soins peut être défini comme étant la prise en charge globale, structurée et continue des patients, au plus près de chez eux.
Quelle est alors la place de l’imagerie médicale dans un parcours de soins ?
Trois exemples qui illustrent la place de l’imagerie dans le parcours de soins
1er exemple : Imagerie et cancer du sein
L’imagerie intervient tout au long de l’histoire d’un cancer du sein.
Le dépistage pour un diagnostic précoce du cancer du sein repose sur l’imagerie : mammographie et souvent échographie complémentaire.
En cas de doute, la biopsie est guidée par l’image et le diagnostic repose sur le couple imagerie – anatomo-pathologie.
L’imagerie permet ensuite de faire le bilan d’extension de la maladie cancéreuse et de planifier le traitement.
Puis, par des bilans réguliers, c’est encore sur l’imagerie que reposent le suivi thérapeutique et l’évaluation de l’efficacité des traitements.
Enfin, en cas de métastases, la radiologie interventionnelle peut être utile à la prise en charge de complications.
2eme exemple : Imagerie et prise en charge de l’Accident vasculaire cérébral (AVC)
L’imagerie diagnostique et thérapeutique a une place fondamentale tout au long de la prise en charge d’un accident vasculaire cérébral (AVC).
En cas de suspicion d’AVC, le scanner ou l’IRM permettent d’affirmer le diagnostic.
Ils aident à la prise de décision thérapeutique en apportant des arguments décisifs, en particulier en reconnaissant l’étiologie ischémique ou hémorragique.
Il faut ici insister sur la nécessité fondamentale d’assurer un accès en urgence à l’imagerie en cas de suspicion d’AVC.
En effet, on sait que le pronostic dépend de la précocité de la mise en route du traitement. Chaque minute compte. « Time is brain » comme disent les neurologues !
Mais le rôle de l’imagerie diagnostique ne s’arrête pas là. Avec d’autres biomarqueurs, elle permet de définir le pronostic de l’AVC.
Un premier bilan étiologique, qui doit idéalement être fait dans les 24 premières heures, associe plusieurs modalités d’imagerie (écho-doppler, scanner, IRM, explorations cardiaques).
Enfin, l’imagerie permet le suivi évolutif et l’évaluation des séquelles.
L’imagerie thérapeutique a également un grand rôle dans la prise en charge de certains AVC comme la thrombolyse intra-artérielle ou autres traitements plus spécifiques et qui ne peuvent être dispensés que dans des centres spécialisés en neuroradiologie interventionnelle vasculaire.
3ème exemple : Imagerie et prise en charge des urgences
Un examen d’imagerie est demandé pour 40 à 50 % des consultations aux urgences. En général, il s’agit d’un acte de radiographie conventionnelle standard (dans environ 70 % des cas).
Le scanner est le deuxième examen d’imagerie demandé aux urgences.
Ainsi, 1 patient sur 10 qui se présente aux urgences aura un scanner, selon des statistiques internationales.
L’échographie est indiquée dans de nombreuses indications, en particulier en pédiatrie et en gynécologie.
Enfin, les indications d’IRM sont limitées mais très urgentes (suspicion d’AVC, suspicion de compression médullaire aigüe, ...).
Ainsi, l’imagerie médicale est une gare de triage qui conditionne le parcours de soins des patients aux urgences. Et peut constituer un régulateur des dépenses inutiles.