Commandée par l’Energy and Climate Intelligence Unit (ECIU), cette enquête a interrogé 1 000 automobilistes utilisant des voitures thermiques, révélant une méconnaissance alarmante des fondamentaux des véhicules électriques. Les résultats sont sans appel : la note moyenne obtenue par les participants dans un quiz sur le sujet est de seulement 2 sur 10.

Les questions posées étaient basées sur des idées reçues largement véhiculées par certains médias, et il est apparu que 57 % des sondés n’ont pu répondre correctement qu’à deux questions. Pire encore, 90 % d’entre eux ont échoué à répondre à plus de la moitié des questions. Cette ignorance se traduit par des croyances erronées, telles que l’idée que les voitures électriques coûtent plus cher à l’usage ou qu’elles sont plus susceptibles de prendre feu que leurs homologues à essence.

Le manque de connaissances ne s'arrête pas là. Une majorité de 59 % des personnes interrogées pensent que le réseau électrique britannique ne pourra pas soutenir l'augmentation du nombre de véhicules électriques, alors que des experts, comme National Grid, affirment le contraire. De plus, 35 % des répondants estiment à tort que les émissions de CO2 des voitures électriques sont équivalentes à celles des voitures à essence.

Cette étude ne vise pas à stigmatiser les conducteurs de voitures thermiques, mais à souligner l'impact néfaste de la désinformation sur l'adoption des véhicules électriques. Les résultats montrent que ceux qui sont mieux informés sont 11 fois plus susceptibles de vouloir acheter une voiture électrique. En d'autres termes, la connaissance est un puissant moteur de changement. Il est donc impératif de démystifier les fausses informations qui circulent, afin de permettre aux consommateurs de faire des choix éclairés et de contribuer ainsi à la lutte contre le changement climatique.