Créé en 2016 par la société d’ingénierie et de robotique Hanson Robotics, l’humanoïde Sophia a « vendu » aux enchères, le 25 mars dernier, « sa » première œuvre numérique sur la plateforme en ligne Nifty Gateway, une place de marché dédiée à l’art digital, en collaboration avec le crypto artiste Andrea Bonaceto dont les œuvres, tant digitales que physiques, ont servi de base à l’intelligence artificielle (IA).
En 2017, Sophia devenait le premier robot à obtenir la citoyenneté d’un État. Elle est aujourd’hui la première entité non humaine à vendre aux enchères sa propre œuvre numérique soutenue par NFT, ces « jetons non fongibles » en plein essor qui rendent infalsifiables des œuvres ou objets de collection numériques.
Adjugé pour la somme de 688 888 dollars (583 918 euros) à un acheteur dont l’identité reste pour l’heure inconnue, le lot, intitulé Sophia Instantiation, se compose d’un autoportrait physique de l’humanoïde ainsi que d’un fichier MP4 d’une durée de 12 secondes illustrant l’évolution progressive de l’œuvre picturale, vendu sous forme de NTF, acronyme de non fungible token ou jeton non fongible.
Un NFT est un fichier numérique (texte, image, son) auquel a été associé un certificat d’authenticité, équivalent à un titre de propriété numérique, théoriquement inviolable grâce à la blockchain dans laquelle il est répertorié.
En collaboration avec son créateur, le Dr David Hanson, et le crypto-artiste Andrea Bonaceto, elle a créé des œuvres en se basant sur le travail de son homologue humain. « Sophia a réalisé ses créations en utilisant des réseaux de neurones et de l’intelligence artificielle qui répondent à sa perception des œuvres d'Andrea Bonaceto et à ses expériences de vie, explique le Dr Hanson dans un communiqué. (...) La façon dont elle répond à l’art d’Andrea me ravit, tout simplement », et d’ajouter carrément : « Je suis un père fier».
Lors de la vente, Sophia devrait dévoiler une série d'œuvres en « drop », soit en lot limité de plusieurs créations. Chaque œuvre, associée à un jeton non fongible (NFT), sera donc unique.
En 2017, Sophia devenait le premier robot à obtenir la citoyenneté d’un État. Elle est aujourd’hui la première entité non humaine à vendre aux enchères sa propre œuvre numérique soutenue par NFT, ces « jetons non fongibles » en plein essor qui rendent infalsifiables des œuvres ou objets de collection numériques.
Adjugé pour la somme de 688 888 dollars (583 918 euros) à un acheteur dont l’identité reste pour l’heure inconnue, le lot, intitulé Sophia Instantiation, se compose d’un autoportrait physique de l’humanoïde ainsi que d’un fichier MP4 d’une durée de 12 secondes illustrant l’évolution progressive de l’œuvre picturale, vendu sous forme de NTF, acronyme de non fungible token ou jeton non fongible.
Un NFT est un fichier numérique (texte, image, son) auquel a été associé un certificat d’authenticité, équivalent à un titre de propriété numérique, théoriquement inviolable grâce à la blockchain dans laquelle il est répertorié.
En collaboration avec son créateur, le Dr David Hanson, et le crypto-artiste Andrea Bonaceto, elle a créé des œuvres en se basant sur le travail de son homologue humain. « Sophia a réalisé ses créations en utilisant des réseaux de neurones et de l’intelligence artificielle qui répondent à sa perception des œuvres d'Andrea Bonaceto et à ses expériences de vie, explique le Dr Hanson dans un communiqué. (...) La façon dont elle répond à l’art d’Andrea me ravit, tout simplement », et d’ajouter carrément : « Je suis un père fier».
Lors de la vente, Sophia devrait dévoiler une série d'œuvres en « drop », soit en lot limité de plusieurs créations. Chaque œuvre, associée à un jeton non fongible (NFT), sera donc unique.