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Par Rachid Boufous
Quatre jeunes franco-marocains se sont perdus en mer en faisant du jet ski à Saidia mardi dernier et ont pénétré par erreur en territoire algérien. Mal leur en a pris puisque deux d’entre eux ont été tués froidement par la marine algérienne et un jeune a été incarcéré par les gardes frontières de ce pays. Le quatrième a pu heureusement s’échapper et il a raconté la terrible scène.
Un des deux corps, découvert flottant sur les eaux par un pêcheur marocain a été repêché par les gendarmes marocain. L’autre corps est toujours en Algérie. Des impacts de balles ont été remarquées sur un des jets ski récupérés.
Les quatre jeunes à bord de trois jet skis étaient partis faire un tour du côté de l’embouchure de la Moulouiya. À leur retour, à la nuit tombée, il n’ont pas pu retrouver le chemin de la Marina de Saidia, lieu de leur depar et on continué jusqu’à se retrouver par erreur en Algérie. Il faut dire que de nuit quand on navigue loin des côtes, il est très difficile de trouver son chemin, vu que les lumières sur terre sont ininterrompues de Saidia jusqu’à Port Say en Algérie et qu’il n’existe pas de repère visible le long de cette côte de 15 kilomètres.
Ces jeunes ont alors été accostés par un zodiac des gardes-frontières algériens. Les circonstances de ce contact restent encore floues, mais ce que l’on sait de la bouche du seul rescapé est que les gardes frontières ont ouvert le feu sur les jeunes tuant sur le coup deux des quatre touristes.
En général dans ce genre de situation les gardes frontières arrêtent les intrus, volontaires ou pas, en attendant de les transférer à la justice. Il n’y a et ne devrait pas y avoir de violence de la part des gardes du moment que de l’autre côté la menace est inexistante.
Mais vu les relations inexistantes entre l’Algérie et le Maroc et la très forte tension entre les deux pays, ce malheureux incident était prévisible de la part des algériens.
Tout est bon de la part des algériens pour créer de la tension avec nous. Mais ce n’est pas la première fois que cela survient. Les frontières entre le Maroc et l’Algérie dans cette partie sont très proches. Les gardes algériens ont toujours usé de leurs armes à feu dès qu’ils voient des marocains franchir les frontières illégalement chez eux. Ils tuent même les vaches et les ânes qui s’égarent de leur chemin, au motif fallacieux, qu’ils luttent ainsi contre toute forme de Trabendo, ce trafic dont vivent les populations de part et d’autre de la frontière.
À plusieurs reprises et depuis des années déjà, les gardes frontières algériens ont pris en chasse des trafiquants, mais aussi canardé de paisibles agriculteurs et pasteurs. Cette fois-ci c’est tout aussi grave.
Tuer froidement des touristes à bord de jet skis, qui se sont perdus en mer et un horrible meurtre perpétré par les algériens.
Quel que soit le motif qui sera avancé, cela ne justifie aucunement ces meurtres abjects.
Qu’aurait été la réaction des algériens, si les garde-côte marocains avaient réagi de la même manière envers des citoyens algériens ? Le pouvoir algérien nous aurait certainement déclaré la guerre..!
Cette action criminelle des garde-côtes algériens est préméditée et voulue.
Les gardes ont certainement reçu l’ordre de leurs supérieurs et même à très haut niveau de la hiérarchie militaire algérienne de tirer à vue sur ces jeunes touristes.
Le général Chengriha en tant que chef d’état major des armées algériennes est responsable de ce qui se passe aux frontières de l’Algérie et ne peut donc ignorer ce qui s’est passé au large de Port Say ou Marsa Ben Mhidi, à la frontière avec le Maroc, l’une des zones les plus surveillées par l’armée algérienne.
Ces jeunes ont aussi la nationalité française et la France doit demander des éclaircissements à l’Algérie à propos de ce qui s’est passé à Saidia mardi dernier. C’est une question de principe et de droit international maritime. Le parquet de Paris ayant une compétence universelle quand il s’agit de citoyens français, devrait ouvrir rapidement une enquête. La justice marocaine aussi doit ouvrir une enquête, vu que ces jeunes possèdent aussi la nationalité marocaine.
Avec ce meurtre de sang froid, en pleine mer, envers deux touristes, le pouvoir algérien prouve une fois de plus sa cruauté.
Il y’a quelques années, un bateau de pêche algérien a subi une avarie dans les eaux territoriales internationales. Il a non seulement été secouru par la marine royale marocaine, qui a remorqué le chalutier jusqu’au port de Cap de l’eau près de Saidia, mais de plus, les autorités marocaines ont aidé à la réparation du bateau et les garde-côtes l’ont raccompagné jusqu’aux eaux territoriales algériennes…
Il y’a quinze jours deux jeunes algériens on traversé Oued Kiss, qui est la frontière algero-marocaine, en direction du Maroc on été arrêtés par les soldats marocains et remis aux soldats algériens, sans heurts ni violences…
À l’heure où le général Khaled Nezzar, ancien chef d’état-major de l’armée algérienne est poursuivi par la justice suisse pour les crimes qu’il a commis durant la décennie noire en Algérie durant les années 90, il n’est pas étonnant de voir le pouvoir algérien, qui demeure un ramassis de gangsters et de criminels, autoriser cette lâche attaque contre de paisibles touristes étrangers. La nationalité de ces derniers importe peu, car c’était des citoyens désarmés et perdus sur le chemin en mer…
Il est arrivé le moment de ne plus accepter ce genre de comportement de la part des militaires algériens et de leur demander des comptes à travers la justice pénale internationale.
Le pouvoir algérien doit être contraint sévèrement afin qu’il comprenne définitivement qu’il ne peut pas s’attaquer comme il veut, à la sécurité et à la vie des gens, qu’ils soient citoyens étrangers ou algériens, sans qu’il ne rende des comptes devant la justice internationale.
Il y va de la sécurité des pays et des citoyens dans cette partie de la Méditerranée et j’espère qu’un jour les commanditaire de cet horrible double meurtre puissent répondre de leur forfait devant la justice…!
Rachid Boufous
Un des deux corps, découvert flottant sur les eaux par un pêcheur marocain a été repêché par les gendarmes marocain. L’autre corps est toujours en Algérie. Des impacts de balles ont été remarquées sur un des jets ski récupérés.
Les quatre jeunes à bord de trois jet skis étaient partis faire un tour du côté de l’embouchure de la Moulouiya. À leur retour, à la nuit tombée, il n’ont pas pu retrouver le chemin de la Marina de Saidia, lieu de leur depar et on continué jusqu’à se retrouver par erreur en Algérie. Il faut dire que de nuit quand on navigue loin des côtes, il est très difficile de trouver son chemin, vu que les lumières sur terre sont ininterrompues de Saidia jusqu’à Port Say en Algérie et qu’il n’existe pas de repère visible le long de cette côte de 15 kilomètres.
Ces jeunes ont alors été accostés par un zodiac des gardes-frontières algériens. Les circonstances de ce contact restent encore floues, mais ce que l’on sait de la bouche du seul rescapé est que les gardes frontières ont ouvert le feu sur les jeunes tuant sur le coup deux des quatre touristes.
En général dans ce genre de situation les gardes frontières arrêtent les intrus, volontaires ou pas, en attendant de les transférer à la justice. Il n’y a et ne devrait pas y avoir de violence de la part des gardes du moment que de l’autre côté la menace est inexistante.
Mais vu les relations inexistantes entre l’Algérie et le Maroc et la très forte tension entre les deux pays, ce malheureux incident était prévisible de la part des algériens.
Tout est bon de la part des algériens pour créer de la tension avec nous. Mais ce n’est pas la première fois que cela survient. Les frontières entre le Maroc et l’Algérie dans cette partie sont très proches. Les gardes algériens ont toujours usé de leurs armes à feu dès qu’ils voient des marocains franchir les frontières illégalement chez eux. Ils tuent même les vaches et les ânes qui s’égarent de leur chemin, au motif fallacieux, qu’ils luttent ainsi contre toute forme de Trabendo, ce trafic dont vivent les populations de part et d’autre de la frontière.
À plusieurs reprises et depuis des années déjà, les gardes frontières algériens ont pris en chasse des trafiquants, mais aussi canardé de paisibles agriculteurs et pasteurs. Cette fois-ci c’est tout aussi grave.
Tuer froidement des touristes à bord de jet skis, qui se sont perdus en mer et un horrible meurtre perpétré par les algériens.
Quel que soit le motif qui sera avancé, cela ne justifie aucunement ces meurtres abjects.
Qu’aurait été la réaction des algériens, si les garde-côte marocains avaient réagi de la même manière envers des citoyens algériens ? Le pouvoir algérien nous aurait certainement déclaré la guerre..!
Cette action criminelle des garde-côtes algériens est préméditée et voulue.
Les gardes ont certainement reçu l’ordre de leurs supérieurs et même à très haut niveau de la hiérarchie militaire algérienne de tirer à vue sur ces jeunes touristes.
Le général Chengriha en tant que chef d’état major des armées algériennes est responsable de ce qui se passe aux frontières de l’Algérie et ne peut donc ignorer ce qui s’est passé au large de Port Say ou Marsa Ben Mhidi, à la frontière avec le Maroc, l’une des zones les plus surveillées par l’armée algérienne.
Ces jeunes ont aussi la nationalité française et la France doit demander des éclaircissements à l’Algérie à propos de ce qui s’est passé à Saidia mardi dernier. C’est une question de principe et de droit international maritime. Le parquet de Paris ayant une compétence universelle quand il s’agit de citoyens français, devrait ouvrir rapidement une enquête. La justice marocaine aussi doit ouvrir une enquête, vu que ces jeunes possèdent aussi la nationalité marocaine.
Avec ce meurtre de sang froid, en pleine mer, envers deux touristes, le pouvoir algérien prouve une fois de plus sa cruauté.
Il y’a quelques années, un bateau de pêche algérien a subi une avarie dans les eaux territoriales internationales. Il a non seulement été secouru par la marine royale marocaine, qui a remorqué le chalutier jusqu’au port de Cap de l’eau près de Saidia, mais de plus, les autorités marocaines ont aidé à la réparation du bateau et les garde-côtes l’ont raccompagné jusqu’aux eaux territoriales algériennes…
Il y’a quinze jours deux jeunes algériens on traversé Oued Kiss, qui est la frontière algero-marocaine, en direction du Maroc on été arrêtés par les soldats marocains et remis aux soldats algériens, sans heurts ni violences…
À l’heure où le général Khaled Nezzar, ancien chef d’état-major de l’armée algérienne est poursuivi par la justice suisse pour les crimes qu’il a commis durant la décennie noire en Algérie durant les années 90, il n’est pas étonnant de voir le pouvoir algérien, qui demeure un ramassis de gangsters et de criminels, autoriser cette lâche attaque contre de paisibles touristes étrangers. La nationalité de ces derniers importe peu, car c’était des citoyens désarmés et perdus sur le chemin en mer…
Il est arrivé le moment de ne plus accepter ce genre de comportement de la part des militaires algériens et de leur demander des comptes à travers la justice pénale internationale.
Le pouvoir algérien doit être contraint sévèrement afin qu’il comprenne définitivement qu’il ne peut pas s’attaquer comme il veut, à la sécurité et à la vie des gens, qu’ils soient citoyens étrangers ou algériens, sans qu’il ne rende des comptes devant la justice internationale.
Il y va de la sécurité des pays et des citoyens dans cette partie de la Méditerranée et j’espère qu’un jour les commanditaire de cet horrible double meurtre puissent répondre de leur forfait devant la justice…!
Rachid Boufous