Ainsi, au lieu d’écouter la «Pravda»* des médias occidentaux et d’envoyer sagement ses troupes envahir l’Ukraine, Poutine «le terrible» a osé l’évacuation des habitants russophones des républiques séparatistes du Donbass, Donetsk et Lougansk.
Washington avait pourtant bien chauffé les médias, allant jusqu’à annoncer la date et l’heure exacte de la tant attendue invasion russe, d’abord le 16 février à 1 heure du matin, ensuite le 20, sans précision horaire cette fois-ci.
Si Poutine était un tant soit peu respectueux de «l’ordre international fondé sur les règles» (ces dernières étant fixées exclusivement par Washington comme il se doit), il aurait lancé ses hordes barbares (ils ont des gènes asiatiques héritées des envahisseurs tartares et mongols) sur cette pauvre Ukraine qui se rêve tellement occidentale.
Les chars russes auraient défilé à Kiev, après avoir écrasé l’armée ukrainienne sous leurs chenilles (option jugée la plus probable par les experts militaires des deux bords), sous les feux des caméras des médias occidentaux, les images de l’invasion diffusées en «live» à l’échelle planétaire.
Bien sûr, aucun pays occidental n’a l’intention d’envoyer ses soldats se battre et mourir pour défendre des oligarques mafieux ukrainiens et autres courants politiques à forts relents néonazis. Mais à Washington comme à Bruxelles, on aurait tiré le champagne pour fêter l’événement.
Enfin cet empêcheur d’imposer l’hégémonie occidentale en rond qu’est l’horrible Vladimir des neiges se serait fait piéger dans un Afghanistan-bis, avec livraison américaine d’armes à profusion pour la «résistance» et reportages en prime-time sur toutes les chaînes de télévision chaque jour que Dieu fait.
L’ancien colonel du Kgb aurait ainsi confirmé l’image démoniaque que lui dressent les médias occidentaux depuis des années et justifié une pluie de sanctions internationales contre la Russie que Washington n’aurait pas manqué de déclencher.
Le gazoduc Russie-Allemagne aurait enfin été empêché de transporter du gaz russe bon marché vers l’Europe, au grand dam des Allemands qui payent déjà très cher leur énergie, entrave à leur compétitivité.
Le dollar, monnaie massivement imprimée pour financer la dette abyssale des États-Unis, aurait vu se renforcer son rôle hégémonique chancelant dans les échanges internationaux.
Et, cerise sur le gâteau, les Européens se seraient tous mis au garde-à-vous, prolongeant encore la vie d’un Otan guetté par le spectre de la mort naturelle depuis l’effondrement du Pacte de Varsovie.
Le vieux Joe aurait pu, par la même occasion, apaiser quelque peu la colère des électeurs américains, déçus autant par la piètre gestion de la crise sanitaire et la déprime économique qui va avec que par la déculottée en Afghanistan.
Entraîner Poutine dans une désastreuse aventure ukrainienne aurait été, pour Biden, faire d’une pierre plusieurs coups. Santé !
Mais voilà, ce tyran retors aux mœurs politiques orientales (il pratique le judo, c’est dire !) a préféré mettre les habitants russophones du Donbass à l’abri des salves d’artillerie de l’armée ukrainienne, en territoire russe.
Pas de parachutistes russes qui tombent du ciel, pas blindés qui roulent sur les plaines d’Ukraine, rien à filmer et dénoncer. Nada !
Pire encore, ce sont ces affreux propagandistes de la chaîne de télévision Russya Today (RT) qui sont en train de damer le pion aux vertueux médias occidentaux en filmant des vieux, des femmes et des enfants du Donbass monter dans des autocars pour aller trouver refuge en Sainte Russie orthodoxe, hérétique aux yeux de Rome et de Washington.
Seuls les hommes en âge de porter les armes sont restés se battre contre l’armée ukrainienne.
Certainement, il y aurait bien, camouflés parmi les combattants séparatistes du Donbass, quelques cousins russes venant de l’autre côté de la frontière et très bien formés aux métiers des armes pour aider à guider des tirs d’artillerie ou des missiles anti-chars et mener quelques opérations «spéciales» derrière les lignes ennemis.
Le problème, c’est qu’ils seront bien difficiles à repérer en tant que soldats de la Fédération de Russie. Comme tous les habitants du Donbass sont ethniquement des russes, il est impossible de faire la distinction.
Le vieux Joe est triste. Que va-t-il dire aux électeurs américains, dans neuf mois, pour le scrutin de mi-mandat ? Que l’horrible Vladimir des neiges lui a fait un «Yoko Wakare»** ?
Washington avait pourtant bien chauffé les médias, allant jusqu’à annoncer la date et l’heure exacte de la tant attendue invasion russe, d’abord le 16 février à 1 heure du matin, ensuite le 20, sans précision horaire cette fois-ci.
Si Poutine était un tant soit peu respectueux de «l’ordre international fondé sur les règles» (ces dernières étant fixées exclusivement par Washington comme il se doit), il aurait lancé ses hordes barbares (ils ont des gènes asiatiques héritées des envahisseurs tartares et mongols) sur cette pauvre Ukraine qui se rêve tellement occidentale.
Les chars russes auraient défilé à Kiev, après avoir écrasé l’armée ukrainienne sous leurs chenilles (option jugée la plus probable par les experts militaires des deux bords), sous les feux des caméras des médias occidentaux, les images de l’invasion diffusées en «live» à l’échelle planétaire.
Bien sûr, aucun pays occidental n’a l’intention d’envoyer ses soldats se battre et mourir pour défendre des oligarques mafieux ukrainiens et autres courants politiques à forts relents néonazis. Mais à Washington comme à Bruxelles, on aurait tiré le champagne pour fêter l’événement.
Enfin cet empêcheur d’imposer l’hégémonie occidentale en rond qu’est l’horrible Vladimir des neiges se serait fait piéger dans un Afghanistan-bis, avec livraison américaine d’armes à profusion pour la «résistance» et reportages en prime-time sur toutes les chaînes de télévision chaque jour que Dieu fait.
L’ancien colonel du Kgb aurait ainsi confirmé l’image démoniaque que lui dressent les médias occidentaux depuis des années et justifié une pluie de sanctions internationales contre la Russie que Washington n’aurait pas manqué de déclencher.
Le gazoduc Russie-Allemagne aurait enfin été empêché de transporter du gaz russe bon marché vers l’Europe, au grand dam des Allemands qui payent déjà très cher leur énergie, entrave à leur compétitivité.
Le dollar, monnaie massivement imprimée pour financer la dette abyssale des États-Unis, aurait vu se renforcer son rôle hégémonique chancelant dans les échanges internationaux.
Et, cerise sur le gâteau, les Européens se seraient tous mis au garde-à-vous, prolongeant encore la vie d’un Otan guetté par le spectre de la mort naturelle depuis l’effondrement du Pacte de Varsovie.
Le vieux Joe aurait pu, par la même occasion, apaiser quelque peu la colère des électeurs américains, déçus autant par la piètre gestion de la crise sanitaire et la déprime économique qui va avec que par la déculottée en Afghanistan.
Entraîner Poutine dans une désastreuse aventure ukrainienne aurait été, pour Biden, faire d’une pierre plusieurs coups. Santé !
Mais voilà, ce tyran retors aux mœurs politiques orientales (il pratique le judo, c’est dire !) a préféré mettre les habitants russophones du Donbass à l’abri des salves d’artillerie de l’armée ukrainienne, en territoire russe.
Pas de parachutistes russes qui tombent du ciel, pas blindés qui roulent sur les plaines d’Ukraine, rien à filmer et dénoncer. Nada !
Pire encore, ce sont ces affreux propagandistes de la chaîne de télévision Russya Today (RT) qui sont en train de damer le pion aux vertueux médias occidentaux en filmant des vieux, des femmes et des enfants du Donbass monter dans des autocars pour aller trouver refuge en Sainte Russie orthodoxe, hérétique aux yeux de Rome et de Washington.
Seuls les hommes en âge de porter les armes sont restés se battre contre l’armée ukrainienne.
Certainement, il y aurait bien, camouflés parmi les combattants séparatistes du Donbass, quelques cousins russes venant de l’autre côté de la frontière et très bien formés aux métiers des armes pour aider à guider des tirs d’artillerie ou des missiles anti-chars et mener quelques opérations «spéciales» derrière les lignes ennemis.
Le problème, c’est qu’ils seront bien difficiles à repérer en tant que soldats de la Fédération de Russie. Comme tous les habitants du Donbass sont ethniquement des russes, il est impossible de faire la distinction.
Le vieux Joe est triste. Que va-t-il dire aux électeurs américains, dans neuf mois, pour le scrutin de mi-mandat ? Que l’horrible Vladimir des neiges lui a fait un «Yoko Wakare»** ?
*Pravda signifie vérité en russe, c’était le titre de plus important quotidien soviétique, répétant inlassablement la propagande du parti communiste
**Prise de judo consistant à projeter l’adversaire sur le dos
**Prise de judo consistant à projeter l’adversaire sur le dos