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Grosse panique..
Les américains et leurs alliés souhaitaient un soulèvement à Moscou, espéraient un coup d'état voire même un assassinat du président russe .Comment expliquer cette grosse stupeur et cette sorte de peur panique qui s'est emparé des capitales occidentales samedi dernier avant que Prigogine et ses sbires de milices ne décident de rebrousser chemin !?
Se débarrasser de Vladimir Poutine et en finir avec l'oligarchie au pouvoir à Moscou n'est -ce pas l'objectif affiché par les occidentaux depuis le début de la guerre en Ukraine !?
Dans le catalogue de " bonnes intentions" qu'exhibent les Occidentaux pour " faire la guerre au mal" comme ils le prétendent , il y a le scénario à la Syrienne avec une guerre civile qui épuiserait la Russie, il y a le scénario à l'Irakienne avec invasion, corruption de l'état major et capture du " dictateur" , et le scénario à la Libyenne avec assassinat du chef d'état et envoi de milices de mercenaires.
A cet effet , ce qui s'était passé en Syrie est tout à fait symptomatique de ce qui se passe en Russie actuellement : on cherche à faire tomber Bachar El Assad par tous les moyens , y compris les attentats et les tentatives d'assassinat et puis à un certain moment, la peur de l'inconnu cède la place à l'angoisse et la panique car on réalise trop tard qu'on risque de se retrouver avec un Etat Islamiste à l'extrême avec des guerriers fous furieux qui voudront envahir Israël !
Alors , le mieux c'est encore de laisser Bachar en place et continuer à lui voler son pétrole !
A ce sujet, ce sont les occidentaux qui ont commencé avec les milices de mercenaires avant que Vladimir Poutine ne se serve de Wagner et de Prigogine pour régler un problème au Mali !
Les occidentaux ont oublié un détail très important : la Russie n'est pas un pays arabe et Prigogine n'a ni la stature ni le profil pour renverser Poutine. Et puis , ce serait mal connaitre la férocité du KGB et celle des renseignements militaires russes !
Le pire , c'est que les occidentaux en sont parfaitement conscients car même en étant un pur produit de la Russie des oligarques ce personnage est d'abord un bandit de haut vol qui serait une menace pour la sécurité dans le monde avec l'arsenal qui fait de la Russie la première puissance nucléaire du monde .
Le catalogue de" bonnes intentions des occidentaux "!
Un bandit de la trempe de ceux qui ont fait prospérer l'Amérique à travers l'histoire des cowboys jusqu'aux couloirs du Congrès actuellement , et de ceux qui sévissent pour leurs propres intérêts au Pentagone et au sein du lobby militaro-industriel et plus particulièrement de l'armement, très influent pour le reste au Congrès, à Washington et à la Maison Blanche.
Par ailleurs, l'Amérique n'est-elle pas le haut-lieu du banditisme financier institutionnalisé à travers des firmes comme la Goldmann Sacks dont les cadres sont régulièrement bombardés et parachutés au sein du gouvernement américain !?
Une firme qui cherche toujours à placer même l'un des siens comme président des États-Unis .Sauf que cela ne marche pas toujours, comme lorsque Donald Trump a barré la route à Hillary Clinton et que les médias à la solde du capital n'ont plus cessé de le diaboliser !
Les occidentaux et leurs médias n'ont que trop longtemps menti au monde entier avec leurs discours hypocrites qui ne servent que leurs intérêts géostratégiques !
Ce qui effarant aujourd'hui pour la " démocratie libérale américaine ", c'est que dans l'obscur aveuglement de la stratégie américaine , il n'y a aucune lucidité à propos des dangers et des antagonismes qui menacent l'Amérique de l'intérieur puisque l'impérialisme US dans sa lente descente aux enfers s'entête et persiste à aller à l'affrontement en coulisses contre les périls supposés des la Russie , de la Chine , de l'Iran voire de la Corée !
Avec 800 bases militaires dans le monde et des centaines de milliers de soldats , on comprend parfaitement comment et pourquoi le Pentagone prend en otage la Maison Blanche et l'Amérique toute entière , voires l'ensemble des alliés occidentaux
Pour la petite histoire, si vous avez raté l'épisode de samedi, on vous invite à lire la version de l'AFP que voici :
" En acceptant le retrait de Prigogine et de ses 40 mille hommes sans poursuites ni sanctions, Poutine peut paraitre affaibli sur le plan politique, mais en vérité il n'en demeure pas moins qu'il a eu la grandeur d'esprit d'éviter à son pays un bain de sang..
Les troupes du Groupe Wagner avaient commencé, samedi 24 juin au soir, à quitter leurs positions en Russie sur ordre de leur chef, Evgueni Prigojine, qui a fait volte-face après avoir frontalement défié l’autorité du président russe, Vladimir Poutine.
Après une journée d’insurrection armée qui avait vu le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, endosser le rôle de médiateur entre son homologue russe et le tempétueux chef du groupe paramilitaire, ce dernier, qui avait promis la veille « de libérer le peuple russe » en lançant ses troupes vers Moscou, a finalement fait machine arrière afin d’éviter de faire « couler le sang russe », selon ses mots. M. Prigojine partira pour la Biélorussie et les poursuites le visant seront abandonnées, a annoncé le Kremlin.
Les troupes de Wagner s’étaient approchées samedi à moins de 400 kilomètres de Moscou, après s’être notamment emparées dans la matinée du quartier général de l’armée russe à Rostov (Sud-Ouest), centre névralgique des opérations en Ukraine. Après avoir été acclamés par des dizaines d’habitants aux cris de « Wagner, Wagner ! », les combattants, avec leur chef à la tête du convoi, ont finalement quitté les lieux, avait confirmé dans la nuit, sur Telegram, le gouverneur de la région, Vassili Goloubev.
Vladimir Poutine avait menacé directement Evgueni Prigojine de poursuites judiciaires, mais l’enquête pénale le visant va être abandonnée et il pourra se rendre libre en Biélorussie. Aucun des combattants du Groupe Wagner − qui joue un rôle-clé aux côtés de l’armée russe en Ukraine − ne sera d’ailleurs poursuivi pour le coup de force, selon le Kremlin. « Personne ne [les] persécutera, compte tenu de leurs mérites sur le front ukrainien », avait assuré Dmitri Peskov.Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci.
La crise en Russie a également été suivie de près par les chancelleries occidentales. Le président américain, Joe Biden, s’etait entretenu samedi avec les chefs des gouvernements allemand et britannique, Olaf Scholz et Rishi Sunak, et avec son homologue français, Emmanuel Macron, qui a évoqué un « impact possible » de cette rébellion sur la guerre en Ukraine. Selon le Washington Post et le New York Times, les services de renseignement américains avaient prévenu la Maison Blanche de l’imminence d’une révolte de Wagner en Russie, un jour avant qu’elle n’éclate.
L’heure semble donc désormais à un relatif apaisement entre Vladimir Poutine et Evgueni Prigojine, après une matinée ponctuée par de virulentes déclarations des deux hommes. Samedi matin dans une adresse à la nation, Vladimir Poutine, en complet noir, l’air grave et le ton martial, s’en était pris sans le nommer à l’homme qui ose le défier, accusant « les traîtres » et promettant de les « punir »."
Pour conclure, les américains ont très vite compris que même en souhaitant la chute de Poutine, ils n'avaient aucun intérêt à voir Prigogine renverser le régime de Moscou.Vu les méthodes sanguinaires du mercenaire, le chaos était garanti en Ukraine, en Russie et certainement dans le monde entier.
Les américains et leurs alliés souhaitaient un soulèvement à Moscou, espéraient un coup d'état voire même un assassinat du président russe .Comment expliquer cette grosse stupeur et cette sorte de peur panique qui s'est emparé des capitales occidentales samedi dernier avant que Prigogine et ses sbires de milices ne décident de rebrousser chemin !?
Se débarrasser de Vladimir Poutine et en finir avec l'oligarchie au pouvoir à Moscou n'est -ce pas l'objectif affiché par les occidentaux depuis le début de la guerre en Ukraine !?
Dans le catalogue de " bonnes intentions" qu'exhibent les Occidentaux pour " faire la guerre au mal" comme ils le prétendent , il y a le scénario à la Syrienne avec une guerre civile qui épuiserait la Russie, il y a le scénario à l'Irakienne avec invasion, corruption de l'état major et capture du " dictateur" , et le scénario à la Libyenne avec assassinat du chef d'état et envoi de milices de mercenaires.
A cet effet , ce qui s'était passé en Syrie est tout à fait symptomatique de ce qui se passe en Russie actuellement : on cherche à faire tomber Bachar El Assad par tous les moyens , y compris les attentats et les tentatives d'assassinat et puis à un certain moment, la peur de l'inconnu cède la place à l'angoisse et la panique car on réalise trop tard qu'on risque de se retrouver avec un Etat Islamiste à l'extrême avec des guerriers fous furieux qui voudront envahir Israël !
Alors , le mieux c'est encore de laisser Bachar en place et continuer à lui voler son pétrole !
A ce sujet, ce sont les occidentaux qui ont commencé avec les milices de mercenaires avant que Vladimir Poutine ne se serve de Wagner et de Prigogine pour régler un problème au Mali !
Les occidentaux ont oublié un détail très important : la Russie n'est pas un pays arabe et Prigogine n'a ni la stature ni le profil pour renverser Poutine. Et puis , ce serait mal connaitre la férocité du KGB et celle des renseignements militaires russes !
Le pire , c'est que les occidentaux en sont parfaitement conscients car même en étant un pur produit de la Russie des oligarques ce personnage est d'abord un bandit de haut vol qui serait une menace pour la sécurité dans le monde avec l'arsenal qui fait de la Russie la première puissance nucléaire du monde .
Le catalogue de" bonnes intentions des occidentaux "!
Un bandit de la trempe de ceux qui ont fait prospérer l'Amérique à travers l'histoire des cowboys jusqu'aux couloirs du Congrès actuellement , et de ceux qui sévissent pour leurs propres intérêts au Pentagone et au sein du lobby militaro-industriel et plus particulièrement de l'armement, très influent pour le reste au Congrès, à Washington et à la Maison Blanche.
Par ailleurs, l'Amérique n'est-elle pas le haut-lieu du banditisme financier institutionnalisé à travers des firmes comme la Goldmann Sacks dont les cadres sont régulièrement bombardés et parachutés au sein du gouvernement américain !?
Une firme qui cherche toujours à placer même l'un des siens comme président des États-Unis .Sauf que cela ne marche pas toujours, comme lorsque Donald Trump a barré la route à Hillary Clinton et que les médias à la solde du capital n'ont plus cessé de le diaboliser !
Les occidentaux et leurs médias n'ont que trop longtemps menti au monde entier avec leurs discours hypocrites qui ne servent que leurs intérêts géostratégiques !
Ce qui effarant aujourd'hui pour la " démocratie libérale américaine ", c'est que dans l'obscur aveuglement de la stratégie américaine , il n'y a aucune lucidité à propos des dangers et des antagonismes qui menacent l'Amérique de l'intérieur puisque l'impérialisme US dans sa lente descente aux enfers s'entête et persiste à aller à l'affrontement en coulisses contre les périls supposés des la Russie , de la Chine , de l'Iran voire de la Corée !
Avec 800 bases militaires dans le monde et des centaines de milliers de soldats , on comprend parfaitement comment et pourquoi le Pentagone prend en otage la Maison Blanche et l'Amérique toute entière , voires l'ensemble des alliés occidentaux
Pour la petite histoire, si vous avez raté l'épisode de samedi, on vous invite à lire la version de l'AFP que voici :
" En acceptant le retrait de Prigogine et de ses 40 mille hommes sans poursuites ni sanctions, Poutine peut paraitre affaibli sur le plan politique, mais en vérité il n'en demeure pas moins qu'il a eu la grandeur d'esprit d'éviter à son pays un bain de sang..
Les troupes du Groupe Wagner avaient commencé, samedi 24 juin au soir, à quitter leurs positions en Russie sur ordre de leur chef, Evgueni Prigojine, qui a fait volte-face après avoir frontalement défié l’autorité du président russe, Vladimir Poutine.
Après une journée d’insurrection armée qui avait vu le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, endosser le rôle de médiateur entre son homologue russe et le tempétueux chef du groupe paramilitaire, ce dernier, qui avait promis la veille « de libérer le peuple russe » en lançant ses troupes vers Moscou, a finalement fait machine arrière afin d’éviter de faire « couler le sang russe », selon ses mots. M. Prigojine partira pour la Biélorussie et les poursuites le visant seront abandonnées, a annoncé le Kremlin.
Les troupes de Wagner s’étaient approchées samedi à moins de 400 kilomètres de Moscou, après s’être notamment emparées dans la matinée du quartier général de l’armée russe à Rostov (Sud-Ouest), centre névralgique des opérations en Ukraine. Après avoir été acclamés par des dizaines d’habitants aux cris de « Wagner, Wagner ! », les combattants, avec leur chef à la tête du convoi, ont finalement quitté les lieux, avait confirmé dans la nuit, sur Telegram, le gouverneur de la région, Vassili Goloubev.
Vladimir Poutine avait menacé directement Evgueni Prigojine de poursuites judiciaires, mais l’enquête pénale le visant va être abandonnée et il pourra se rendre libre en Biélorussie. Aucun des combattants du Groupe Wagner − qui joue un rôle-clé aux côtés de l’armée russe en Ukraine − ne sera d’ailleurs poursuivi pour le coup de force, selon le Kremlin. « Personne ne [les] persécutera, compte tenu de leurs mérites sur le front ukrainien », avait assuré Dmitri Peskov.Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci.
La crise en Russie a également été suivie de près par les chancelleries occidentales. Le président américain, Joe Biden, s’etait entretenu samedi avec les chefs des gouvernements allemand et britannique, Olaf Scholz et Rishi Sunak, et avec son homologue français, Emmanuel Macron, qui a évoqué un « impact possible » de cette rébellion sur la guerre en Ukraine. Selon le Washington Post et le New York Times, les services de renseignement américains avaient prévenu la Maison Blanche de l’imminence d’une révolte de Wagner en Russie, un jour avant qu’elle n’éclate.
L’heure semble donc désormais à un relatif apaisement entre Vladimir Poutine et Evgueni Prigojine, après une matinée ponctuée par de virulentes déclarations des deux hommes. Samedi matin dans une adresse à la nation, Vladimir Poutine, en complet noir, l’air grave et le ton martial, s’en était pris sans le nommer à l’homme qui ose le défier, accusant « les traîtres » et promettant de les « punir »."
Pour conclure, les américains ont très vite compris que même en souhaitant la chute de Poutine, ils n'avaient aucun intérêt à voir Prigogine renverser le régime de Moscou.Vu les méthodes sanguinaires du mercenaire, le chaos était garanti en Ukraine, en Russie et certainement dans le monde entier.
Hafid Fassi Fihri avec AFP