Sujet : De ces jeunes patriotes de retour au Maroc, qui y enseignent.
Nous recevons dans le cadre de notre émission "Entre nous", Anass Nouri, jeune professeur chercheur de 30 ans, spécialisé dans l’analyse d’image et l’intelligence artificielle.
Pour écouter l'émission : (Fichier MP3 en bas de page)
Édito :
Nous recevons dans le cadre de notre émission "Entre nous", Anass Nouri, jeune professeur chercheur de 30 ans, spécialisé dans l’analyse d’image et l’intelligence artificielle.
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Édito :
De ces jeunes marocains, les nôtres, qui soulèvent ciel et terre pur revenir aux sources, à la mère patrie. C’est à se demander quelle correspondance de cœurs préside à ce lien indéfectible, de quelle fibre citoyenne, ceux-là, sont-ils façonnés jusqu’à l’abnégation la plus ostentatoire, qui cavale seule, une amazone au port altier, qui foule du pied de ces humeurs perplexes, qui ne saisissent que le peu de cet amour du pays.
Une abnégation qui dit son nom, parfois le vôtre, qui découd avec l’accessoire, avec ces ornements fragiles, éphémères, qui se réclament de l’unique matérialité, qui tranche de fait avec les subtilités de cet esprit vagabond, qui se moque des frontières, têtu dans sa démarche de fou invétéré, qui veut, vaille que vaille, aller à la quête des siens, les amadouer, les habiller d’une patrie délaissée, jalouse, qui a l’œil sur ses éléments.
De ces compatriotes, qui ne laissent pas de vriller, et leur dépaysement marqué sur le front quotidien, d’une nostalgie qui leur fait tout claquer, et passez-moi l’expression, les bagages amoncelés, en genre et en nombre, prêts à vaquer dans le tumulte de l’empressement, au décollage imminent, par-delà ces nuages qui se sont tant accumulés sur le secret de leur solitude parachutée.
Des bagages, de tête et d’autres subsidiaires, mûris d’un éloignement arrivé à échéance. Peut-être pouvaient-ils, en bon utilitaristes, faisant fi des élancements du cœur, marchander leur peine, troquer cette épine au pied contre une vie grassement payé en billets, mais ils sont là, convaincus pour certains d’avoir misé sur le bon cheval, composent tant bien que mal avec ce choix qu’ils portent au rang de l’inviolable, du nécessaire, du moins que l’on puisse.
Quelle est cette fierté de marque que nous récoltons par ricochet quand nous vient à l’oreille de ces citoyens, soucieux de leur pays, de leur origine. De ceux, qui viennent servir en soldats, qui ne badinent pas avec les avancées que puisse enregistrer leur pays, y concourir au besoin. De ceux qui viennent frapper à une porte restée béate, car le Maroc, reste ce pays bras ouvert habité, serait-ce de cœur, par les siens propres.
Une abnégation qui dit son nom, parfois le vôtre, qui découd avec l’accessoire, avec ces ornements fragiles, éphémères, qui se réclament de l’unique matérialité, qui tranche de fait avec les subtilités de cet esprit vagabond, qui se moque des frontières, têtu dans sa démarche de fou invétéré, qui veut, vaille que vaille, aller à la quête des siens, les amadouer, les habiller d’une patrie délaissée, jalouse, qui a l’œil sur ses éléments.
De ces compatriotes, qui ne laissent pas de vriller, et leur dépaysement marqué sur le front quotidien, d’une nostalgie qui leur fait tout claquer, et passez-moi l’expression, les bagages amoncelés, en genre et en nombre, prêts à vaquer dans le tumulte de l’empressement, au décollage imminent, par-delà ces nuages qui se sont tant accumulés sur le secret de leur solitude parachutée.
Des bagages, de tête et d’autres subsidiaires, mûris d’un éloignement arrivé à échéance. Peut-être pouvaient-ils, en bon utilitaristes, faisant fi des élancements du cœur, marchander leur peine, troquer cette épine au pied contre une vie grassement payé en billets, mais ils sont là, convaincus pour certains d’avoir misé sur le bon cheval, composent tant bien que mal avec ce choix qu’ils portent au rang de l’inviolable, du nécessaire, du moins que l’on puisse.
Quelle est cette fierté de marque que nous récoltons par ricochet quand nous vient à l’oreille de ces citoyens, soucieux de leur pays, de leur origine. De ceux, qui viennent servir en soldats, qui ne badinent pas avec les avancées que puisse enregistrer leur pays, y concourir au besoin. De ceux qui viennent frapper à une porte restée béate, car le Maroc, reste ce pays bras ouvert habité, serait-ce de cœur, par les siens propres.
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De nos jeunes marocains qui viennent y enseigner, transmettre de ce savoir qu’ils ont emmagasiné sous d’autres cieux, qu’ils viennent instiller à profusion pour le bien des leurs. L’enseignement, ce noble métier qui allie pédagogie et patience.
Qu’est-ce qui motive un tel retour ?
Ne finissent-ils pas par regretter ce pas de cœur ?
Pourquoi l’enseignement ?
Pourquoi la recherche ?
Y-a-t-il un appétit pour le savoir au Maroc ?
Que vaut le Maroc en la matière ? Quelle ambition pour notre pays ?
Ne finissent-ils pas par regretter ce pas de cœur ?
Pourquoi l’enseignement ?
Pourquoi la recherche ?
Y-a-t-il un appétit pour le savoir au Maroc ?
Que vaut le Maroc en la matière ? Quelle ambition pour notre pays ?
Hicham Aboumerrouane