Un état des lieux préoccupant
Malgré les réformes entamées depuis plusieurs décennies, la situation des forêts marocaines reste critique.
Selon le rapport de l’Institut Royal des Études Stratégiques , 47 % des répondants considèrent que l'état des forêts est mauvais ou très mauvais, et seulement 12 % jugent les mesures actuelles efficaces. Les pratiques non durables, telles que le surpâturage, les prélèvements illicites et les incendies, contribuent à cette dégradation.
Ces forêts, déjà fragilisées, peinent à remplir leurs fonctions écologiques, notamment la préservation de la biodiversité et la régulation climatique.
Selon le rapport de l’Institut Royal des Études Stratégiques , 47 % des répondants considèrent que l'état des forêts est mauvais ou très mauvais, et seulement 12 % jugent les mesures actuelles efficaces. Les pratiques non durables, telles que le surpâturage, les prélèvements illicites et les incendies, contribuent à cette dégradation.
Ces forêts, déjà fragilisées, peinent à remplir leurs fonctions écologiques, notamment la préservation de la biodiversité et la régulation climatique.
Des défis multiformes à surmonter
Le Maroc est particulièrement vulnérable au changement climatique. La réduction des précipitations, les sécheresses et les incendies mettent en péril des espèces emblématiques comme le cèdre de l'Atlas. Le reboisement, censé atteindre 100 000 hectares par an d’ici 2030, reste largement insuffisant, plafonnant à 20 000 hectares.
Les populations locales, dépendantes des ressources forestières, accentuent la pression sur ces écosystèmes. L'absence d'alternatives économiques pousse à une exploitation excessive, amplifiée par un manque de coordination entre les acteurs.
Le cadre législatif, basé sur des lois obsolètes, et une gouvernance inefficace limitent les initiatives de gestion durable. Seules 12 % des mesures réglementaires sont perçues comme pleinement opérationnelles.
Les populations locales, dépendantes des ressources forestières, accentuent la pression sur ces écosystèmes. L'absence d'alternatives économiques pousse à une exploitation excessive, amplifiée par un manque de coordination entre les acteurs.
Le cadre législatif, basé sur des lois obsolètes, et une gouvernance inefficace limitent les initiatives de gestion durable. Seules 12 % des mesures réglementaires sont perçues comme pleinement opérationnelles.
Pour inverser la tendance, le rapport propose des orientations stratégiques ambitieuses :
Pour inverser la tendance alarmante qui affecte les écosystèmes forestiers marocains, le rapport de l’Institut Royal des Études Stratégiques met en avant une série d’orientations stratégiques ambitieuses.
Il insiste d’abord sur la nécessité de renforcer la gouvernance du secteur forestier, en adoptant une approche participative qui implique activement les communautés locales et assure une coordination optimale entre les divers acteurs institutionnels et économiques concernés. Une telle gouvernance repose sur des mécanismes transparents et inclusifs permettant de concilier les impératifs de conservation avec les besoins des populations dépendantes de ces ressources.
L’adaptation des forêts au changement climatique constitue également un axe central, avec des mesures comme l’utilisation d’espèces autochtones résilientes, la promotion de la régénération naturelle et l’intégration de pratiques sylvicoles adaptées aux conditions locales. Ces initiatives visent à renforcer la capacité des écosystèmes à résister aux perturbations climatiques et à maintenir leurs fonctions écologiques essentielles.
Par ailleurs, le rapport souligne l’importance de valoriser les ressources forestières en développant des activités économiques durables telles que l’écotourisme, la production de produits forestiers non ligneux et la création de chaînes de valeur locales qui génèrent des revenus tout en minimisant les impacts environnementaux.
Enfin, une attention particulière est accordée à l’éducation et à la sensibilisation, avec des programmes de formation continue destinés aux gestionnaires forestiers et des campagnes visant à impliquer l’ensemble de la société dans la préservation de cet héritage naturel inestimable.
Il insiste d’abord sur la nécessité de renforcer la gouvernance du secteur forestier, en adoptant une approche participative qui implique activement les communautés locales et assure une coordination optimale entre les divers acteurs institutionnels et économiques concernés. Une telle gouvernance repose sur des mécanismes transparents et inclusifs permettant de concilier les impératifs de conservation avec les besoins des populations dépendantes de ces ressources.
L’adaptation des forêts au changement climatique constitue également un axe central, avec des mesures comme l’utilisation d’espèces autochtones résilientes, la promotion de la régénération naturelle et l’intégration de pratiques sylvicoles adaptées aux conditions locales. Ces initiatives visent à renforcer la capacité des écosystèmes à résister aux perturbations climatiques et à maintenir leurs fonctions écologiques essentielles.
Par ailleurs, le rapport souligne l’importance de valoriser les ressources forestières en développant des activités économiques durables telles que l’écotourisme, la production de produits forestiers non ligneux et la création de chaînes de valeur locales qui génèrent des revenus tout en minimisant les impacts environnementaux.
Enfin, une attention particulière est accordée à l’éducation et à la sensibilisation, avec des programmes de formation continue destinés aux gestionnaires forestiers et des campagnes visant à impliquer l’ensemble de la société dans la préservation de cet héritage naturel inestimable.