Cet artiste-plasticien marocain a fait ses premières armes dans le street art d'où il garde son pseudonyme. Mohammed Amine El Bellaoui signait ses graffitis dans la rue : Rebel Spirit. Il se rebelle contre l’empire du contemporain et du suivisme de ceux qui surfent sur la vague de la mode. Rebel Spirit est, en effet, très attaché à une féerie populaire, enracinée dans la ville de Casablanca, et appartenant au passé. L’insouciance d’antan, l’imagerie du XXe siècle, et les marqueurs culturels de naguère l’intéressent tout particulièrement. «L’univers de cet artiste se compose d’ingrédients que l’on qualifierait aujourd’hui de vintage», indique un communiqué de l'Atelier 21.
Selon le professeur de lettres modernes et de cinéma audiovisuel Olivier Rachet, l'auteur du texte du catalogue d’exposition, la peinture de Rebel Spirit est d’essence exclusivement narrative : «S’y racontent pêle-mêle des virées nocturnes, des voyages convoquant le genre cinématographique du road movie, des courses-poursuites menées tambour battant par de jeunes filles dans le vent, mais aussi des moments de pose plus alanguis qui doivent toute leur raison d’être aux impératifs d’apparition des réseaux sociaux. Tout un attirail vintage (disques vinyles, radiocassettes, lunettes de soleil en plastique) convoque les albums photo de familles des années 1980 dans lesquels chacun pouvait bomber le torse, arborer les tenues les plus clinquantes ou poser aux côtés d’une voiture avec une fierté de swagger».
Rebel Spirit est né en 1989 à Casablanca. Après avoir fait ses classes dans le graffiti, Mohammed Amine El Bellaoui, alias Rebel Spirit, étudie le graphisme à l’École des Beaux-Arts de Casablanca et choisit la bande dessinée comme domaine de recherche. Street artiste engagé et original, Rebel Spirit se distingue par des choix esthétiques et un univers qui attestent du caractère et du tempérament propices à une grande carrière dans les arts plastiques.
L'ODJ avec aemagazine
Selon le professeur de lettres modernes et de cinéma audiovisuel Olivier Rachet, l'auteur du texte du catalogue d’exposition, la peinture de Rebel Spirit est d’essence exclusivement narrative : «S’y racontent pêle-mêle des virées nocturnes, des voyages convoquant le genre cinématographique du road movie, des courses-poursuites menées tambour battant par de jeunes filles dans le vent, mais aussi des moments de pose plus alanguis qui doivent toute leur raison d’être aux impératifs d’apparition des réseaux sociaux. Tout un attirail vintage (disques vinyles, radiocassettes, lunettes de soleil en plastique) convoque les albums photo de familles des années 1980 dans lesquels chacun pouvait bomber le torse, arborer les tenues les plus clinquantes ou poser aux côtés d’une voiture avec une fierté de swagger».
Rebel Spirit est né en 1989 à Casablanca. Après avoir fait ses classes dans le graffiti, Mohammed Amine El Bellaoui, alias Rebel Spirit, étudie le graphisme à l’École des Beaux-Arts de Casablanca et choisit la bande dessinée comme domaine de recherche. Street artiste engagé et original, Rebel Spirit se distingue par des choix esthétiques et un univers qui attestent du caractère et du tempérament propices à une grande carrière dans les arts plastiques.
L'ODJ avec aemagazine