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Par Ali Bouallou
Le raisonnement honnête de bonne foi est laissé de côté pour le compte de thèses spécieuses et trompeuses.
Seule la dialectique compte au mépris de la vérité. La rhétorique et la dialectique visent à convaincre alors que l’analytique et la philosophie visent à chercher la vérité.
Au lieu qu’une thèse soit affirmée ou bien réfutée avec une argumentation objective absolue, le maître -dialecte essaie par tous les moyens de donner crédit à la thèse fallacieuse au détriment de l’antithèse raisonnée.
Le locuteur persiste à défendre ses propres positions même s’il les considère sur le moment fausses ou douteuses. Aussi, une argumentation munie de vérité peut être évincée par une argumentation superficielle et inconsistante si son locuteur fait preuve d’intelligence, d’adresse et de perversion.
Ne pas parvenir à la vérité mais se parer de son apparence est un art dont les adeptes se détachent de la nature des choses. Par essence, l’art reflète le beau et le vrai mais selon Platon il peut être source d’illusion et de vice, et donc de laideur, et nous éloigne de la vérité et de la vertu.
Induire en erreur pour avoir raison est le pire des fléaux que connait notre humanité et la maitrise de cet art n’avance en rien la condition humaine.
Tout échange ou débat devient combat intellectuel, caractérisé par sa longueur, alors que les êtres humains se doivent d’accorder leurs individualités, dans des délais courts, pour que la pensée ne soit pas solitaire mais universelle.
Fort malheureusement, admettre que son interlocuteur a raison dès qu’on en a l’impression ne garantie nullement que celui-ci fasse de même. Que faire dans ces conditions ? Se rallier constamment à la vérité ou bien rester dans l’erreur en favorisant la réputation et l’honneur ? Favoriser la logique objective ou bien la logique fragilisante des apparences ?
La fragilité est inhérente à l’humanité et force est de constater que les relations humaines se fragilisent de jour en jour et ce, quelque soit la tradition et la culture. Le salut de l’humanité réside dans la justesse et la bienveillance et non dans l’art de faire des phrases gagnant l’approbation ou ce qu’Arthur Schopenhauer appelle l’art de l’escrime mental et que celui-ci a décliné en trente huit stratagèmes.
Fâcher l’adversaire, interrompre et détourner le débat, trouver une exception, convaincre le public et non l’adversaire, faire diversion, prétendre ne rien comprendre de ce que dit l’interlocuteur…sont quelques stratagèmes employés par les locuteurs indélicats cherchant à avoir toujours raison.
Garder sa bonne foi pendant un échange ou un débat est un impératif à la transmission de la connaissance et du savoir, prélude à la vérité salvatrice de l’humanité.
Seule la dialectique compte au mépris de la vérité. La rhétorique et la dialectique visent à convaincre alors que l’analytique et la philosophie visent à chercher la vérité.
Au lieu qu’une thèse soit affirmée ou bien réfutée avec une argumentation objective absolue, le maître -dialecte essaie par tous les moyens de donner crédit à la thèse fallacieuse au détriment de l’antithèse raisonnée.
Le locuteur persiste à défendre ses propres positions même s’il les considère sur le moment fausses ou douteuses. Aussi, une argumentation munie de vérité peut être évincée par une argumentation superficielle et inconsistante si son locuteur fait preuve d’intelligence, d’adresse et de perversion.
Ne pas parvenir à la vérité mais se parer de son apparence est un art dont les adeptes se détachent de la nature des choses. Par essence, l’art reflète le beau et le vrai mais selon Platon il peut être source d’illusion et de vice, et donc de laideur, et nous éloigne de la vérité et de la vertu.
Induire en erreur pour avoir raison est le pire des fléaux que connait notre humanité et la maitrise de cet art n’avance en rien la condition humaine.
Tout échange ou débat devient combat intellectuel, caractérisé par sa longueur, alors que les êtres humains se doivent d’accorder leurs individualités, dans des délais courts, pour que la pensée ne soit pas solitaire mais universelle.
Fort malheureusement, admettre que son interlocuteur a raison dès qu’on en a l’impression ne garantie nullement que celui-ci fasse de même. Que faire dans ces conditions ? Se rallier constamment à la vérité ou bien rester dans l’erreur en favorisant la réputation et l’honneur ? Favoriser la logique objective ou bien la logique fragilisante des apparences ?
La fragilité est inhérente à l’humanité et force est de constater que les relations humaines se fragilisent de jour en jour et ce, quelque soit la tradition et la culture. Le salut de l’humanité réside dans la justesse et la bienveillance et non dans l’art de faire des phrases gagnant l’approbation ou ce qu’Arthur Schopenhauer appelle l’art de l’escrime mental et que celui-ci a décliné en trente huit stratagèmes.
Fâcher l’adversaire, interrompre et détourner le débat, trouver une exception, convaincre le public et non l’adversaire, faire diversion, prétendre ne rien comprendre de ce que dit l’interlocuteur…sont quelques stratagèmes employés par les locuteurs indélicats cherchant à avoir toujours raison.
Garder sa bonne foi pendant un échange ou un débat est un impératif à la transmission de la connaissance et du savoir, prélude à la vérité salvatrice de l’humanité.