Au Liban , "un autre Gaza" !?
Après avoir échoué à liquider le Hamas, Israël ouvre un nouveau front contre le Hezbollah libanais !
«Des plans opérationnels pour une offensive au Liban ont été approuvés et validés, et des décisions ont été prises pour poursuivre la préparation des troupes sur le terrain» a déclaré Tsahal.
Dans le cadre d'une «évaluation de la situation» menée mardi en présence du général de division Ori Gordin, commandant de la région militaire Nord et du chef de la direction des opérations, le général de division Oded Basiuk, «des plans opérationnels pour une offensive au Liban ont été approuvés et validés», indique l'armée dans un bref communiqué.
Il a également été décidé de «continuer d'améliorer la préparation des troupes sur le terrain», ajoute le texte. Cette annonce survient en pleine visite dans la région d'un envoyé spécial du président américain Joe Biden, Amos Hochstein, en vue de faire baisser les tensions à la frontière israélo-libanaise où les affrontements quasi quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah depuis le 7 octobre, ont nettement gagné en intensité depuis une semaine.
«Nous sommes très proches du moment où nous déciderons de changer les règles du jeu contre le Hezbollah et le Liban. Dans une guerre totale, le Hezbollah sera détruit et le Liban sera touché durement», a affirmé mardi le ministre des Affaires étrangères israélien Israël Katz.
Engrenage de violences !
Un peu plus tôt, le Hezbollah avait diffusé des images présentées comme prises par un de ses drones au-dessus de Haïfa, grand port du nord Israël. La vidéo, que l'AFP n'a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante, identifie certains endroits comme étant, selon le Hezbollah, des infrastructures militaires et énergétiques, d'autres comme des installations civiles.
Le Hezbollah a , dans une légitime défense suite aux attaques israéliennes , ouvert le front et la riposte en soutien à son allié palestinien du Hamas au lendemain de l'attaque sanglante lancée par celui-ci le 7 octobre contre Israël et ayant déclenché la guerre en cours à Gaza.
Dans le cadre d'une «évaluation de la situation» menée mardi en présence du général de division Ori Gordin, commandant de la région militaire Nord et du chef de la direction des opérations, le général de division Oded Basiuk, «des plans opérationnels pour une offensive au Liban ont été approuvés et validés», indique l'armée dans un bref communiqué.
Il a également été décidé de «continuer d'améliorer la préparation des troupes sur le terrain», ajoute le texte. Cette annonce survient en pleine visite dans la région d'un envoyé spécial du président américain Joe Biden, Amos Hochstein, en vue de faire baisser les tensions à la frontière israélo-libanaise où les affrontements quasi quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah depuis le 7 octobre, ont nettement gagné en intensité depuis une semaine.
«Nous sommes très proches du moment où nous déciderons de changer les règles du jeu contre le Hezbollah et le Liban. Dans une guerre totale, le Hezbollah sera détruit et le Liban sera touché durement», a affirmé mardi le ministre des Affaires étrangères israélien Israël Katz.
Engrenage de violences !
Un peu plus tôt, le Hezbollah avait diffusé des images présentées comme prises par un de ses drones au-dessus de Haïfa, grand port du nord Israël. La vidéo, que l'AFP n'a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante, identifie certains endroits comme étant, selon le Hezbollah, des infrastructures militaires et énergétiques, d'autres comme des installations civiles.
Le Hezbollah a , dans une légitime défense suite aux attaques israéliennes , ouvert le front et la riposte en soutien à son allié palestinien du Hamas au lendemain de l'attaque sanglante lancée par celui-ci le 7 octobre contre Israël et ayant déclenché la guerre en cours à Gaza.
Plus de huit mois de violences ont fait au moins 473 morts au Liban, dont une majorité de combattants du Hezbollah et 92 civils, selon un décompte de l'AFP. Côté israélien, au moins 15 soldats et 11 civils ont été tués, selon Israël.
Le Hezbollah menace Israël… et Chypre d’une guerre totale en cas d’attaque de Tsahal au Liban
Le dirigeant du Hezbollah Hassan Nasrallah s'est exprimé dans un discours télévisé. Al-Manar / AFP
Hassan Nasrallah, chef du mouvement paramilitaire et terroriste libanais a aussi menacé Chypre, île méditerranéenne membre de l’Union européenne qui entretient de bonnes relations avec le Liban… et Israël.
L’avertissement ressemble à une menace. Le chef du mouvement libanais Hezbollah Hassan Nasrallah a prévenu mercredi qu’ « aucun lieu » en Israël ne serait épargné par les missiles de sa formation si les dirigeants israéliens mettaient à exécution leurs menaces d’attaquer le Liban.
Hassan Nasrallah a aussi menacé Chypre, île méditerranéenne membre de l’Union européenne qui entretient de bonnes relations avec le Liban et Israël.
« L’ouverture des aéroports et des bases chypriotes à l’ennemi israélien pour cibler le Liban signifierait que le gouvernement chypriote est partie prenante de la guerre », a-t-il averti dans un discours retransmis en direct à la télévision.
« L’ennemi (israélien) sait parfaitement que nous nous sommes préparés au pire Il sait qu’aucun lieu ne sera épargné par nos missiles », a dit Hassan Nasrallah. Il a déjà bombardé récemment le nord d’Israël après la mort d’un de ses commandants visés par un raid israélien.
Hezbollah Israël « doit nous attendre par la terre, par la mer et par les airs ».
L’armée israélienne a indiqué mardi avoir approuvé des plans d’offensive au Liban sur fond d’intensification des affrontements transfrontaliers avec le Hezbollah en parallèle de la guerre à Gaza. Le chef du Hezbollah a affirmé qu’en cas d’invasion du Liban par Tsahal, Israël « doit nous attendre par la terre, par la mer et par les airs ».
Dans une autre partie de son discours, il a affirmé que « l’ennemi craint réellement que la Résistance ne pénètre en Galilée » dans le nord d’Israël, ajoutant qu’il s’agissait d’une « possibilité (..) dans le contexte d’une guerre qui pourrait être imposée au Liban ».
Le chef du Hezbollah a assuré que son mouvement n’avait utilisé « qu’une partie de ses armes » depuis qu’il a ouvert le front du sud du Liban le 8 octobre pour soutenir son allié palestinien, le Hamas, à Gaza. Il a affirmé que sa formation comptait plus de 100 000 hommes prêts au combat. Et ce sans compter le soutien des Gardiens de la Révolution iraniens qui interviennent déjà en Syrie.
Le Hezbollah est un groupe paramilitaire et terroriste financé par l’Iran, ennemi juré d’Israël. Plus de huit mois d'affrontements armés entre le Hezbollah et l’armée israélienne dans les zones frontalières ont fait au moins 478 morts au Liban, dont une majorité de combattants du Hezbollah et 93 civils, selon des sources libanaises. Côté israélien, au moins 15 soldats et 11 civils ont été tués, selon Israël.
Avec AFP
L’avertissement ressemble à une menace. Le chef du mouvement libanais Hezbollah Hassan Nasrallah a prévenu mercredi qu’ « aucun lieu » en Israël ne serait épargné par les missiles de sa formation si les dirigeants israéliens mettaient à exécution leurs menaces d’attaquer le Liban.
Hassan Nasrallah a aussi menacé Chypre, île méditerranéenne membre de l’Union européenne qui entretient de bonnes relations avec le Liban et Israël.
« L’ouverture des aéroports et des bases chypriotes à l’ennemi israélien pour cibler le Liban signifierait que le gouvernement chypriote est partie prenante de la guerre », a-t-il averti dans un discours retransmis en direct à la télévision.
« L’ennemi (israélien) sait parfaitement que nous nous sommes préparés au pire Il sait qu’aucun lieu ne sera épargné par nos missiles », a dit Hassan Nasrallah. Il a déjà bombardé récemment le nord d’Israël après la mort d’un de ses commandants visés par un raid israélien.
Hezbollah Israël « doit nous attendre par la terre, par la mer et par les airs ».
L’armée israélienne a indiqué mardi avoir approuvé des plans d’offensive au Liban sur fond d’intensification des affrontements transfrontaliers avec le Hezbollah en parallèle de la guerre à Gaza. Le chef du Hezbollah a affirmé qu’en cas d’invasion du Liban par Tsahal, Israël « doit nous attendre par la terre, par la mer et par les airs ».
Dans une autre partie de son discours, il a affirmé que « l’ennemi craint réellement que la Résistance ne pénètre en Galilée » dans le nord d’Israël, ajoutant qu’il s’agissait d’une « possibilité (..) dans le contexte d’une guerre qui pourrait être imposée au Liban ».
Le chef du Hezbollah a assuré que son mouvement n’avait utilisé « qu’une partie de ses armes » depuis qu’il a ouvert le front du sud du Liban le 8 octobre pour soutenir son allié palestinien, le Hamas, à Gaza. Il a affirmé que sa formation comptait plus de 100 000 hommes prêts au combat. Et ce sans compter le soutien des Gardiens de la Révolution iraniens qui interviennent déjà en Syrie.
Le Hezbollah est un groupe paramilitaire et terroriste financé par l’Iran, ennemi juré d’Israël. Plus de huit mois d'affrontements armés entre le Hezbollah et l’armée israélienne dans les zones frontalières ont fait au moins 478 morts au Liban, dont une majorité de combattants du Hezbollah et 93 civils, selon des sources libanaises. Côté israélien, au moins 15 soldats et 11 civils ont été tués, selon Israël.
Avec AFP
Le Liban ne doit pas devenir "un autre Gaza", prévient l'ONU !
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a tiré la sonnette d'alarme vendredi concernant l'escalade entre Israël et le parti Hezbollah à la frontière libanaise. "Le risque d'extension du conflit au Moyen-Orient est réel et doit être évité", a-t-il réitéré.
Le Liban ne peut pas devenir "un autre Gaza", a insisté, vendredi 21 juin, le secrétaire général de l'ONU, dénonçant la "rhétorique belliqueuse" d'Israël et du Hezbollah qui fait craindre une catastrophe "inimaginable".
"Soyons clairs : la population de la région et la population du monde ne peuvent pas se permettre que le Liban devienne un autre Gaza", a lancé Antonio Guterres à la presse."Je me sens obligé aujourd'hui d'exprimer ma profonde inquiétude concernant l'escalade entre Israël et le Hezbollah le long de la Ligne bleue", la ligne de démarcation fixée par l'ONU entre le Liban et Israël, a-t-il déclaré.
Une escalade "dans l'échange continu de tirs" et une autre "de la rhétorique belliqueuse des deux parties, comme si une guerre totale était imminente."PUBLICITÉ" Le risque d'extension du conflit au Moyen-Orient est réel"
"Le risque d'extension du conflit au Moyen-Orient est réel et doit être évité. Un geste irréfléchi, une erreur de calcul, pourraient provoquer une catastrophe largement au delà de la frontière, et franchement inimaginable", a-t-il mis en garde. Des propos réitérés dans un message posté sur le réseau X.
Le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza a provoqué une flambée de violence à la frontière nord d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs entre l'armée et le Hezbollah, un allié du Hamas, se sont intensifiés ces dernières semaines.
Le Liban ne peut pas devenir "un autre Gaza", a insisté, vendredi 21 juin, le secrétaire général de l'ONU, dénonçant la "rhétorique belliqueuse" d'Israël et du Hezbollah qui fait craindre une catastrophe "inimaginable".
"Soyons clairs : la population de la région et la population du monde ne peuvent pas se permettre que le Liban devienne un autre Gaza", a lancé Antonio Guterres à la presse."Je me sens obligé aujourd'hui d'exprimer ma profonde inquiétude concernant l'escalade entre Israël et le Hezbollah le long de la Ligne bleue", la ligne de démarcation fixée par l'ONU entre le Liban et Israël, a-t-il déclaré.
Une escalade "dans l'échange continu de tirs" et une autre "de la rhétorique belliqueuse des deux parties, comme si une guerre totale était imminente."PUBLICITÉ" Le risque d'extension du conflit au Moyen-Orient est réel"
"Le risque d'extension du conflit au Moyen-Orient est réel et doit être évité. Un geste irréfléchi, une erreur de calcul, pourraient provoquer une catastrophe largement au delà de la frontière, et franchement inimaginable", a-t-il mis en garde. Des propos réitérés dans un message posté sur le réseau X.
Le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza a provoqué une flambée de violence à la frontière nord d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs entre l'armée et le Hezbollah, un allié du Hamas, se sont intensifiés ces dernières semaines.