Par Rachid Boufous
Il s’appelle Mohamed Tindouft, il est né en 1993 à Azilal, dans cette province des cimes, où les jeunes n’ont d’autre avenir que de migrer pour un ailleurs meilleur.
Mohamed s’adonne au seul sport pour lequel on a pas besoin d’investir énormément quand on est jeune au Maroc : courir.
Alors Mohamed court, seul, sans beaucoup de moyens. Il arrive à courir plus vite que d’autres, fait du 3000m steeple sa spécialité comme notre champion national Sofiane Bekkali. Mohamed arrive à décrocher des médailles d’or aux Jeux de la Francophonie de 2017 à Abidjan,,aux Jeux de la solidarité islamique de 2017 à Bakou et aux Championnats panarabes d'athlétisme 2021 à Radès.
Depuis pas grand chose. Il arrive tout de même à se qualifier aux jeux olympiques de Paris 2024, malgré sa 491eme place au palmarès mondial d’athlétisme.
À force de persévérance, il arrive en finale du 3000 steeple.
Au cours de cette course qui restera dans l’histoire de ces jeux, les coureurs kényans et éthiopiens font barrage à notre champion national, Bekkali, lui barrant la route.
Mohamed qui avait toutes ses chances pour doubler les peloton et arriver premier sur la ligne finale, a préféré se sacrifier pour la réussite de son ami Bekkali.
Par un sprint intelligent, il va mettre en déroute le complot kenyno-éthiopien, qui, déstabilisé par la détermination de Mohamed, va laisser Bekkali s’échapper vers une victoire magnifique et la médaille d’or.
Mohamed a sacrifié la médaille d’or olympique et les 200.000 euros de récompense pour que Bekkali réussisse à sa place et hisser très haut le drapeau marocain, après que tous les athlètes marocains, hormis les joueurs de football n’aient ramené aucune médaille.
Tindouft connaissait certainement ses limites et a préféré jouer au lièvre, car il s’était dit que sûrement les kenyans et éthiopiens pouvaient décrocher le titre, malgré tout, s’il s’était entêté à la jouer solo contre Bekkali.
Rien que pour ce sacrifice, Mohamed Tindouft mérite la médaille suprême de l’amour des marocains.
Par son geste, Tindouft a fait montre d’une immense générosité envers son ami athlète, mais il a aussi démontré que le plus important dans le sport, ce n’est pas de courir frénétiquement et égoïstement derrière les médailles et les honneurs, mais d’être solidaire pour que le drapeau ou le fanion porté, soient hissés au plus haut.
C’est cela le sport que nous aimons, quand l’égoïsme fait place à la solidarité et à la victoire commune de l’équipe nationale. L’équipe marocaine olympique de football était sur le même « mood » durant ce tournoi qui a fait d’elle la première équipe africaine et arabe à arriver en demi-finale, récoltant la 3eme place et la médaille de bronze après avoir atomisé l’Égypte par un score inoubliable de 6 buts à 0.
Cette équipe sous la conduite du merveilleux Hakimi a démontré un sens du partage unique, qui peut servir de leçon de jeu aux autres équipes africaines et arabes où l’individualisme et l’égoïsme dans le jeu, sont toujours de mise.
Quant à Tindouft, qui fut chaleureusement remercié par Bekkali après sa victoire, il doit être félicité par les instances et autres autorités sportives du pays, l’aider financièrement et l’encourager à persévérer afin de décrocher des titres sportifs.
J’espère enfin qu’une académie royale des sports soit rapidement créé avec de vraies compétences à sa tête et non des grabataires séniles et hors sol qui ne font rien pour le sport. On pourra y enseigner les valeurs de solidarité et de partage que les joueurs de foot et les athlètes comme Bekkali et Tindouft partagent pour notre pays soit toujours présent sur les podiums du monde entier.
Bekkali avait hier un ange gardien en la personne de Mohamed Tindouft, qui lui a permis de gagner et de hisser au plus haut le drapeau marocain.
Merci Tindouft, on ne t’oubliera pas ange marocain de l’Olympe !
Rachid Boufous
Mohamed s’adonne au seul sport pour lequel on a pas besoin d’investir énormément quand on est jeune au Maroc : courir.
Alors Mohamed court, seul, sans beaucoup de moyens. Il arrive à courir plus vite que d’autres, fait du 3000m steeple sa spécialité comme notre champion national Sofiane Bekkali. Mohamed arrive à décrocher des médailles d’or aux Jeux de la Francophonie de 2017 à Abidjan,,aux Jeux de la solidarité islamique de 2017 à Bakou et aux Championnats panarabes d'athlétisme 2021 à Radès.
Depuis pas grand chose. Il arrive tout de même à se qualifier aux jeux olympiques de Paris 2024, malgré sa 491eme place au palmarès mondial d’athlétisme.
À force de persévérance, il arrive en finale du 3000 steeple.
Au cours de cette course qui restera dans l’histoire de ces jeux, les coureurs kényans et éthiopiens font barrage à notre champion national, Bekkali, lui barrant la route.
Mohamed qui avait toutes ses chances pour doubler les peloton et arriver premier sur la ligne finale, a préféré se sacrifier pour la réussite de son ami Bekkali.
Par un sprint intelligent, il va mettre en déroute le complot kenyno-éthiopien, qui, déstabilisé par la détermination de Mohamed, va laisser Bekkali s’échapper vers une victoire magnifique et la médaille d’or.
Mohamed a sacrifié la médaille d’or olympique et les 200.000 euros de récompense pour que Bekkali réussisse à sa place et hisser très haut le drapeau marocain, après que tous les athlètes marocains, hormis les joueurs de football n’aient ramené aucune médaille.
Tindouft connaissait certainement ses limites et a préféré jouer au lièvre, car il s’était dit que sûrement les kenyans et éthiopiens pouvaient décrocher le titre, malgré tout, s’il s’était entêté à la jouer solo contre Bekkali.
Rien que pour ce sacrifice, Mohamed Tindouft mérite la médaille suprême de l’amour des marocains.
Par son geste, Tindouft a fait montre d’une immense générosité envers son ami athlète, mais il a aussi démontré que le plus important dans le sport, ce n’est pas de courir frénétiquement et égoïstement derrière les médailles et les honneurs, mais d’être solidaire pour que le drapeau ou le fanion porté, soient hissés au plus haut.
C’est cela le sport que nous aimons, quand l’égoïsme fait place à la solidarité et à la victoire commune de l’équipe nationale. L’équipe marocaine olympique de football était sur le même « mood » durant ce tournoi qui a fait d’elle la première équipe africaine et arabe à arriver en demi-finale, récoltant la 3eme place et la médaille de bronze après avoir atomisé l’Égypte par un score inoubliable de 6 buts à 0.
Cette équipe sous la conduite du merveilleux Hakimi a démontré un sens du partage unique, qui peut servir de leçon de jeu aux autres équipes africaines et arabes où l’individualisme et l’égoïsme dans le jeu, sont toujours de mise.
Quant à Tindouft, qui fut chaleureusement remercié par Bekkali après sa victoire, il doit être félicité par les instances et autres autorités sportives du pays, l’aider financièrement et l’encourager à persévérer afin de décrocher des titres sportifs.
J’espère enfin qu’une académie royale des sports soit rapidement créé avec de vraies compétences à sa tête et non des grabataires séniles et hors sol qui ne font rien pour le sport. On pourra y enseigner les valeurs de solidarité et de partage que les joueurs de foot et les athlètes comme Bekkali et Tindouft partagent pour notre pays soit toujours présent sur les podiums du monde entier.
Bekkali avait hier un ange gardien en la personne de Mohamed Tindouft, qui lui a permis de gagner et de hisser au plus haut le drapeau marocain.
Merci Tindouft, on ne t’oubliera pas ange marocain de l’Olympe !
Rachid Boufous