« Les gens mangent de l’herbe en salade »
Empêcher l’Unrwa d’apporter de la nourriture, c’est en fait refuser la possibilité de survivre à des gens qui ont faim », a réagi le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
« En dépit de la tragédie qui se déroule sous nos yeux, les autorités israéliennes ont informé l’ONU du fait qu’elles n’approuveraient plus de convois alimentaires de l’Unrwa dans le nord » de la bande de Gaza, a annoncé Philippe Lazzarini sur X, soulignant que l’agence reste « la principale ligne de vie pour les réfugiés palestiniens »
.L’agence n’avait dans les faits plus pu distribuer de l’aide dans ce secteur, où le risque de famine est le plus criant, depuis le 29 janvier, a précisé sa porte-parole Juliette Touma. Elle peut en revanche continuer à le faire dans la partie sud.
Natalie Boucly, de l’Unrwa : « Il y a une odeur terrible à Gaza »
Le Cogat, organisme du ministère de la Défense chargé des affaires civiles palestiniennes, n’a pas répondu dans l’immédiat aux sollicitations de l’AFP.« Empêcher l’Unrwa d’apporter de la nourriture, c’est en fait refuser la possibilité de survivre à des gens qui ont faim », a réagi le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui a appelé à revoir « urgemment » cette décision.
Cette interdiction a été opposée au cours d’une réunion dimanche avec des responsables militaires israéliens, et faisait suite à deux précédents courriers de refus, a précisé Mme Touma à l’AFP.
Aucune raison n’a été donnée, a-t-elle dit, ajoutant que « cette décision est un autre clou dans le cercueil » des efforts menés pour convoyer de l’aide aux Gazaouis.Selon l’ONU, la grande majorité des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza sont menacés par la famine.
La situation est particulièrement grave pour les au moins 300.000 personnes restées dans le nord du territoire, où l’acheminement de l’aide est encore plus difficile.
Avec AFP
.L’agence n’avait dans les faits plus pu distribuer de l’aide dans ce secteur, où le risque de famine est le plus criant, depuis le 29 janvier, a précisé sa porte-parole Juliette Touma. Elle peut en revanche continuer à le faire dans la partie sud.
Natalie Boucly, de l’Unrwa : « Il y a une odeur terrible à Gaza »
Le Cogat, organisme du ministère de la Défense chargé des affaires civiles palestiniennes, n’a pas répondu dans l’immédiat aux sollicitations de l’AFP.« Empêcher l’Unrwa d’apporter de la nourriture, c’est en fait refuser la possibilité de survivre à des gens qui ont faim », a réagi le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui a appelé à revoir « urgemment » cette décision.
Cette interdiction a été opposée au cours d’une réunion dimanche avec des responsables militaires israéliens, et faisait suite à deux précédents courriers de refus, a précisé Mme Touma à l’AFP.
Aucune raison n’a été donnée, a-t-elle dit, ajoutant que « cette décision est un autre clou dans le cercueil » des efforts menés pour convoyer de l’aide aux Gazaouis.Selon l’ONU, la grande majorité des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza sont menacés par la famine.
La situation est particulièrement grave pour les au moins 300.000 personnes restées dans le nord du territoire, où l’acheminement de l’aide est encore plus difficile.
Avec AFP
Une famine imminente dans la bande de Gaza