Un coup dur pour l’industrie nationale :

L’affaire avait été lancée suite à une plainte de l’Association des fabricants européens de roues (AEFR), déposée en janvier 2024. L’AEFR accusait les producteurs marocains de vendre leurs roues à des prix artificiellement bas grâce à des subventions financières et fiscales, créant une concurrence déloyale pour les fabricants européens. Après plus d’un an d’investigations, l’Union européenne a décidé d’imposer des droits compensateurs variables : 5,6 % pour les entreprises bénéficiant uniquement des aides marocaines et jusqu’à 31,4 % pour celles ayant également reçu des financements liés à la BRI.
Selon l’enquête, ces subventions ont considérablement impacté l’industrie européenne, menaçant près de 16 600 emplois. Les importations marocaines de roues en aluminium ont bondi, passant d’une part de marché de 2 % en 2020 à 9 % en 2023, avec des prix inférieurs de 16 % à ceux des produits locaux. Ces chiffres illustrent l’ampleur du défi auquel sont confrontés les fabricants européens.
Le ministère marocain de l’Industrie et du Commerce n’a pas encore officiellement réagi à cette décision, bien que des démentis aient été formulés en 2023. À l’époque, les autorités marocaines avaient défendu la conformité des produits avec les normes européennes et souligné leur légitimité dans le cadre des accords de libre-échange. Cette nouvelle taxe risque néanmoins de ralentir la dynamique d’exportation marocaine et de compliquer ses relations commerciales avec l’Europe.
Selon l’enquête, ces subventions ont considérablement impacté l’industrie européenne, menaçant près de 16 600 emplois. Les importations marocaines de roues en aluminium ont bondi, passant d’une part de marché de 2 % en 2020 à 9 % en 2023, avec des prix inférieurs de 16 % à ceux des produits locaux. Ces chiffres illustrent l’ampleur du défi auquel sont confrontés les fabricants européens.
Le ministère marocain de l’Industrie et du Commerce n’a pas encore officiellement réagi à cette décision, bien que des démentis aient été formulés en 2023. À l’époque, les autorités marocaines avaient défendu la conformité des produits avec les normes européennes et souligné leur légitimité dans le cadre des accords de libre-échange. Cette nouvelle taxe risque néanmoins de ralentir la dynamique d’exportation marocaine et de compliquer ses relations commerciales avec l’Europe.