Où en est l’offensive ukrainienne sur l’oblast de Koursk, entamée début août en territoire russe ? Plus personne n’en parle dans les médias occidentaux pour la simple raison que cette opération, sans réel objectif stratégique, s’est soldée par un échec des plus cuisants.
Il y a bel et bien encore quelques troupes ukrainiennes dans l’oblast de Koursk, mais elles sont prises en étau par les forces russes, qui les réduisent à petit feu.
L’armée russe manque également de main d’œuvre, mais l’état-major russe n’a pas eu besoin de prélever des troupes sur la ligne de front du Donbass, comme l’espéraient les planificateurs de l’offensive de Koursk.
Bien au contraire, l’armée russe a accru sa pression sur l’armée ukrainienne sur le front du Donbass, progressant lentement mais inexorablement vers le Dniepr, le fleuve qui sépare naturellement les régions ukrainiennes ayant des populations majoritairement russes ethniques du reste du pays.
Il y a bel et bien encore quelques troupes ukrainiennes dans l’oblast de Koursk, mais elles sont prises en étau par les forces russes, qui les réduisent à petit feu.
L’armée russe manque également de main d’œuvre, mais l’état-major russe n’a pas eu besoin de prélever des troupes sur la ligne de front du Donbass, comme l’espéraient les planificateurs de l’offensive de Koursk.
Bien au contraire, l’armée russe a accru sa pression sur l’armée ukrainienne sur le front du Donbass, progressant lentement mais inexorablement vers le Dniepr, le fleuve qui sépare naturellement les régions ukrainiennes ayant des populations majoritairement russes ethniques du reste du pays.
Les Russes avancent, les Ukrainiens reculent
Après la ville minière d’Ugledar, dans l’oblast de Donetsk, l’armée russe vient de prendre Mikhaïlovka, dans l’oblast de Volgograd. Le regard de l’état-major russe est désormais tourné vers la ville stratégique de Pokrovsk.
Ce sont des noms de villes qui n’évoquent rien pour la majorité de l’opinion publique internationale, mais la liste des agglomérations ukrainiennes passées sous le contrôle des forces russes, qui ne cesse de s’allonger, donnent un aperçu de la situation tragique de l’armée ukrainienne.
Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, l’armée russe a conquis un cinquième du territoire de son pays.
Lors de sa récente tournée auprès de ses alliés occidentaux, le président Zelensky, dont le mandat a pris fin le 19 mai, a réussi à récolter 8 milliards de dollars auprès des Etats-Unis et 35 milliards d’euros auprès de l’Union européenne. L’Allemagne a toutefois annoncé qu’elle allait réduire son aide à l’Ukraine de moitié.
La réalité est que Zelensky n’est parvenu à convaincre personne avec son « plan de la victoire ». Tous les experts militaires indiquent que ce plan est une mauvaise plaisanterie, uniquement destiné à pomper plus d’argent à ses alliés et se maintenir un peu plus longtemps au pouvoir.
Ce sont des noms de villes qui n’évoquent rien pour la majorité de l’opinion publique internationale, mais la liste des agglomérations ukrainiennes passées sous le contrôle des forces russes, qui ne cesse de s’allonger, donnent un aperçu de la situation tragique de l’armée ukrainienne.
Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, l’armée russe a conquis un cinquième du territoire de son pays.
Lors de sa récente tournée auprès de ses alliés occidentaux, le président Zelensky, dont le mandat a pris fin le 19 mai, a réussi à récolter 8 milliards de dollars auprès des Etats-Unis et 35 milliards d’euros auprès de l’Union européenne. L’Allemagne a toutefois annoncé qu’elle allait réduire son aide à l’Ukraine de moitié.
La réalité est que Zelensky n’est parvenu à convaincre personne avec son « plan de la victoire ». Tous les experts militaires indiquent que ce plan est une mauvaise plaisanterie, uniquement destiné à pomper plus d’argent à ses alliés et se maintenir un peu plus longtemps au pouvoir.
Le facteur démographique
De toute manière, même si l’argent est le nerf de la guerre, le plus grand problème de l’armée ukrainienne est la main d’œuvre. Elle a perdu près d’un demi-million de soldats depuis le début de la guerre, en février 2022.
Pour remplacer les pertes et renforcer la ligne de front, Kiev en est réduite à l’enrôlement de force de personnes âgées, envoyées se faire hacher sur la ligne de front après une instruction militaire sommaire.
L’armée russe peine également à recruter de nouveaux soldats, mais il faut prendre en considération le poids démographique de chacun des deux protagonistes.
La Russie pèse 144 millions d’habitants, l’Ukraine à peine 43 millions. Il est intéressant de rappeler qu’à son indépendance, en 1991, ce pays d’Europe orientale comptait 53 millions d’habitants. 8 millions d’Ukrainiens ont fui la guerre et se sont réfugiés dans d’autres pays, dont la Russie.
Il y a bien des mercenaires étrangers qui sont allés renforcer les rangs de l’armée ukrainienne, mais à en croire les soldats ukrainiens, ils sont les premiers à détaler quand les combats deviennent trop féroces.
De l’autre côté de la ligne de front, il est de plus en plus question de l’arrivée de soldats nord-coréens. La Russie et la Corée du Nord ont signé un accord de partenariat stratégique en juin 2024. Le président russe Vladimir Poutine vient de demander au parlement russe, la Douma, de le ratifier.
Pour remplacer les pertes et renforcer la ligne de front, Kiev en est réduite à l’enrôlement de force de personnes âgées, envoyées se faire hacher sur la ligne de front après une instruction militaire sommaire.
L’armée russe peine également à recruter de nouveaux soldats, mais il faut prendre en considération le poids démographique de chacun des deux protagonistes.
La Russie pèse 144 millions d’habitants, l’Ukraine à peine 43 millions. Il est intéressant de rappeler qu’à son indépendance, en 1991, ce pays d’Europe orientale comptait 53 millions d’habitants. 8 millions d’Ukrainiens ont fui la guerre et se sont réfugiés dans d’autres pays, dont la Russie.
Il y a bien des mercenaires étrangers qui sont allés renforcer les rangs de l’armée ukrainienne, mais à en croire les soldats ukrainiens, ils sont les premiers à détaler quand les combats deviennent trop féroces.
De l’autre côté de la ligne de front, il est de plus en plus question de l’arrivée de soldats nord-coréens. La Russie et la Corée du Nord ont signé un accord de partenariat stratégique en juin 2024. Le président russe Vladimir Poutine vient de demander au parlement russe, la Douma, de le ratifier.
Négocier ou… tout raser !
Le mot qui a été longtemps interdit de prononcer dans les capitales occidentales, comme à Kiev, la négociation, n’est désormais plus tabou. Plusieurs dirigeants européens tentent discrètement de convaincre Zelensky d’aller à la table de négociation en sachant qu’il sera dans l’obligation d’accorder des concessions territoriales à la Russie.
Washington rêve d’un gel du conflit, à l’exemple de la solution coréenne (ni guerre, ni paix), mais avec l’acceptation par la Russie de l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan, à titre de garantie de sécurité, ce dont Moscou ne veut pas du tout entendre parler.
L’administration Biden est parfaitement consciente que l’Ukraine a perdu la guerre, malgré tout le soutien que lui ont apporté les pays occidentaux, mais refuse de l’admettre publiquement, pour ne pas réduire les chances de Kamala Harris d’accéder à la présidence.
Aussi, la guerre au Proche-Orient, qui accapare actuellement l’attention des médias, permet-elle de détourner l’attention des électeurs américains du désastre militaire en Ukraine.
Le chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahou, étant aussi accroché au pouvoir que son homologue ukrainien, les deux n’hésitant pas à ruer aux extrêmes pour parvenir à le préserver, il est fort probable qu’une guerre ouverte entre l’Iran (appuyée par la Russie et la Chine) et le duo Israël/Etats-Unis ne s’achève par le départ des Américains du Moyen-Orient.
La possibilité que les Etats-Unis perdent sur tous les fronts n’est plus du tout inimaginable. La crainte que nourrissent plusieurs observateurs de cette grave crise géopolitique à l’échelle mondiale est qu’un déni des réalités des dirigeants américains, très attachés à leur récit, ne débouche sur une conflagration atomique qui peut signifier la fin de l’humanité.
Washington rêve d’un gel du conflit, à l’exemple de la solution coréenne (ni guerre, ni paix), mais avec l’acceptation par la Russie de l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan, à titre de garantie de sécurité, ce dont Moscou ne veut pas du tout entendre parler.
L’administration Biden est parfaitement consciente que l’Ukraine a perdu la guerre, malgré tout le soutien que lui ont apporté les pays occidentaux, mais refuse de l’admettre publiquement, pour ne pas réduire les chances de Kamala Harris d’accéder à la présidence.
Aussi, la guerre au Proche-Orient, qui accapare actuellement l’attention des médias, permet-elle de détourner l’attention des électeurs américains du désastre militaire en Ukraine.
Le chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahou, étant aussi accroché au pouvoir que son homologue ukrainien, les deux n’hésitant pas à ruer aux extrêmes pour parvenir à le préserver, il est fort probable qu’une guerre ouverte entre l’Iran (appuyée par la Russie et la Chine) et le duo Israël/Etats-Unis ne s’achève par le départ des Américains du Moyen-Orient.
La possibilité que les Etats-Unis perdent sur tous les fronts n’est plus du tout inimaginable. La crainte que nourrissent plusieurs observateurs de cette grave crise géopolitique à l’échelle mondiale est qu’un déni des réalités des dirigeants américains, très attachés à leur récit, ne débouche sur une conflagration atomique qui peut signifier la fin de l’humanité.