Gaza : une crise humanitaire sans précédent
Les Nations Unies ont dénoncé Israël pour avoir empêché la distribution des aides alimentaires et humanitaires encore disponibles dans les entrepôts de Gaza, alors que la violence s’intensifie dans la région. Cette situation aggrave les souffrances des civils, déjà confrontés à des pénuries critiques de carburant et de produits essentiels, ce qui entrave le fonctionnement des ambulances et des hôpitaux.
Dans une déclaration officielle, l’ONU a qualifié la situation à Gaza de "punition collective", soulignant que les frappes israéliennes sur des zones résidentielles ont causé la mort de centaines de civils, dont des femmes et des enfants. « Rien ne peut justifier le blocage de l’aide humanitaire. Les habitants de Gaza font face à une catastrophe humanitaire sans précédent », a déclaré un porte-parole de l’organisation.
Le manque de carburant a paralysé les ambulances, rendant difficile le transport des blessés vers les hôpitaux. Par ailleurs, l’ONU a perdu neuf membres de son personnel médical près du poste-frontière de Rafah, et leur sort reste encore inconnu.
L’ONU a appelé à un cessez-le-feu immédiat et à l’ouverture de corridors humanitaires sécurisés pour permettre l’acheminement des secours à Gaza. « Les frappes incessantes et les bombardements rendent les efforts de secours impossibles et mettent en danger des vies innocentes. Nous assistons à des atrocités à Gaza, et la situation ne peut pas continuer ainsi », a ajouté le porte-parole.
La population de Gaza est confrontée à une crise humanitaire sans précédent, avec des pénuries extrêmes de nourriture, d’eau et d’électricité. Les organisations humanitaires alertent sur le fait que la situation pourrait se détériorer davantage si l’accès aux aides n’est pas rapidement rétabli. Les hôpitaux, déjà débordés, manquent cruellement de médicaments et d’équipements médicaux.
L’ONU a exhorté la communauté internationale à faire pression sur Israël pour permettre l’accès humanitaire à Gaza. Elle a également demandé l’ouverture d’enquêtes internationales sur les crimes commis contre les civils. Alors que l’escalade se poursuit, un règlement politique et diplomatique devient plus urgent que jamais.