L’industrie de l’événementiel est confrontée, depuis le début de la pandémie au covid 19, à une crise sans précédents. Une situation qui a dégringolé après les annulations, sans préavis dès fin février 2020, avec, pour tout recours, le virtuel.
De l’événementiel, il peut s’agir de traiteurs, d’organisateurs de conférences, de mariages, de congrès...Cette industrie participe activement au développement de notre pays. Elle absorbe le chômage, fait marcher les petits métiers, fait nourrir maintes familles et permet la scolarisation d’enfants et étudiants, certains par le biais de leurs parents et d’autres comme saisonniers. A ce rythme, l’événementiel est en phase d’agonie, la faillite est aux portes, si ce n’est déjà fait. Ces activités ont besoin de « réanimation » ou d’autres issues de secours de la part des autorités concernées.
Le présentiel reste la seule voie qui favoriserait le retour de leurs activités en situation normale, dans le respect strict et rigoureux, bien évidemment, du protocole sanitaire proposé par le GPPEM depuis juillet 2020.
Le GPPEM, représentant majeur du secteur, est une association qui regroupe les sociétés et les auto-entrepreneurs qui composent l’industrie et services de l’Evénementiel : agences conseils, agences organisatrices déléguées, prestataires, professionnels…Il est représenté dans plusieurs villes du Royaume : Agadir, Berkane, Casablanca, Fès, Laâyoune, Marrakech, Meknès, Mohammedia, Oujda, Rabat, Salé, Tanger, Tantan, Témara…
La situation des entreprises et des freelances laisse à désirer, leur dernier recours reste la vaccination qui, normalement, devrait conférer l’immunité collective, mais seulement dans quelques mois.
Avec le mois de ramadan qui approche, le travail et par conséquent une bouffée financière n’est attendue que l’été prochain, et encore. On ne peut rien préméditer puisque les variants « surgissent » de nulle part et d’ailleurs…
Avec la fermeture de 35% des entreprises du secteur, vivement la reprise de l’organisation d’événements en présentiel et le retour à la normale !
De l’événementiel, il peut s’agir de traiteurs, d’organisateurs de conférences, de mariages, de congrès...Cette industrie participe activement au développement de notre pays. Elle absorbe le chômage, fait marcher les petits métiers, fait nourrir maintes familles et permet la scolarisation d’enfants et étudiants, certains par le biais de leurs parents et d’autres comme saisonniers. A ce rythme, l’événementiel est en phase d’agonie, la faillite est aux portes, si ce n’est déjà fait. Ces activités ont besoin de « réanimation » ou d’autres issues de secours de la part des autorités concernées.
Le présentiel reste la seule voie qui favoriserait le retour de leurs activités en situation normale, dans le respect strict et rigoureux, bien évidemment, du protocole sanitaire proposé par le GPPEM depuis juillet 2020.
Le GPPEM, représentant majeur du secteur, est une association qui regroupe les sociétés et les auto-entrepreneurs qui composent l’industrie et services de l’Evénementiel : agences conseils, agences organisatrices déléguées, prestataires, professionnels…Il est représenté dans plusieurs villes du Royaume : Agadir, Berkane, Casablanca, Fès, Laâyoune, Marrakech, Meknès, Mohammedia, Oujda, Rabat, Salé, Tanger, Tantan, Témara…
La situation des entreprises et des freelances laisse à désirer, leur dernier recours reste la vaccination qui, normalement, devrait conférer l’immunité collective, mais seulement dans quelques mois.
Avec le mois de ramadan qui approche, le travail et par conséquent une bouffée financière n’est attendue que l’été prochain, et encore. On ne peut rien préméditer puisque les variants « surgissent » de nulle part et d’ailleurs…
Avec la fermeture de 35% des entreprises du secteur, vivement la reprise de l’organisation d’événements en présentiel et le retour à la normale !
L’évaluation de la situation dans les principales régions du Maroc a relevé une baisse de 75% du chiffre d’affaires
Afin d’évaluer l’impact de cette « stase » due à la crise sanitaire au niveau du secteur de l’organisation d’événements, le GPPEM a lancé son enquête dans les villes Casablanca, Rabat, Fès, Tanger…
La situation de l’industrie de l’événementiel est alarmante. 93,5% des enquêtés estiment que l’actuelle conjoncture est la pire de tout ce qu’ils ont connu jusqu‘ici puisque leur chiffre d’affaire a chuté de 75%. Ce qui les a poussés à « réduire les effectifs de 55%, de chercher le recours massif au crédit et à une tendance à la vente, par nombre de prestataires, de leurs biens immobiliers et mobiliers pour faire face aux conséquences de cette situation catastrophique ».
Si les effets négatifs des autres secteurs économiques ont été estimé à 83,5%, l’étude a mis en exergue que le secteur de l’événementiel l’a été à 93,5%. Le recours aux crédits bancaires a été imminent face aux obligations contractuelles et/ou salariales. Damane Oxygène a été sollicité par 30% des demandeurs (93,5% d’entre eux ont jugé le montant insuffisant pour faire face aux frais pendant le confinement), et Damane Relance par 20% des endettés (85,5% des détenteurs l’ont jugé insuffisant après le confinement). Surtout que les aides de l’Etat(CNSS), sollicitées par 63% des enquêtés ont été en deçà des attentes, insuffisantes et non-réguliers. 97,5% des professionnels bénéficiaires jugent l’effort insuffisant pour leurs collaborateurs.
Les emplois alternatifs relevés par les acteurs de l’événementiel, bouée de sauvetage en période de crise, ont été les travaux domestiques : aide familiale...
La situation de l’industrie de l’événementiel est alarmante. 93,5% des enquêtés estiment que l’actuelle conjoncture est la pire de tout ce qu’ils ont connu jusqu‘ici puisque leur chiffre d’affaire a chuté de 75%. Ce qui les a poussés à « réduire les effectifs de 55%, de chercher le recours massif au crédit et à une tendance à la vente, par nombre de prestataires, de leurs biens immobiliers et mobiliers pour faire face aux conséquences de cette situation catastrophique ».
Si les effets négatifs des autres secteurs économiques ont été estimé à 83,5%, l’étude a mis en exergue que le secteur de l’événementiel l’a été à 93,5%. Le recours aux crédits bancaires a été imminent face aux obligations contractuelles et/ou salariales. Damane Oxygène a été sollicité par 30% des demandeurs (93,5% d’entre eux ont jugé le montant insuffisant pour faire face aux frais pendant le confinement), et Damane Relance par 20% des endettés (85,5% des détenteurs l’ont jugé insuffisant après le confinement). Surtout que les aides de l’Etat(CNSS), sollicitées par 63% des enquêtés ont été en deçà des attentes, insuffisantes et non-réguliers. 97,5% des professionnels bénéficiaires jugent l’effort insuffisant pour leurs collaborateurs.
Les emplois alternatifs relevés par les acteurs de l’événementiel, bouée de sauvetage en période de crise, ont été les travaux domestiques : aide familiale...
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Appel à l’exonération totale des charges fiscales et sociales pour les exercices 2020-2021
L’étude sur l’impact du covid 19 a sondé également les différentes visions des professionnels du secteur et leurs attentes relatives aux différentes institutions étatiques liées à cette industrie.
L’appel a été lancé tout d’abord au Chef de l’exécutif, au plus haut niveau et aux ministères de l’Intérieur, des Finances, de l’Industrie, de la Santé, au Comité de Veille Economique et à la CGEM. Une aide avantageuse serait la bienvenue pour soutenir les opérateurs du secteur qui ne demandent qu’à reprendre leurs activités le plus tôt possible.
La première des initiatives serait, à fortiori, le renforcement des aides aux salariés, en tenant-compte de l’échelle des salaires selon le cadre et la compétence. La demande est aussi a été pour l’exonération totale des charges fiscales et sociales pour les exercices 2020/2021 ; le report des échéances bancaires des entreprises de ce laps de temps, sans intérêt, mais aussi l’octroi de crédits, sans intérêts, pour les entreprises qui en ont besoin en cette année 2021.
Les entreprises de l’évènementiel disent rester résilientes, combatives et fières mais à la limite du supportable.
Aucune visibilité commerciale pour 60% des professionnels de l’événementiel
50 agences Conseil en événementiel, 87 agences Organisatrices d’événementiel et 69 Prestataires (dont freelances et sites d’accueil) ont été sondés. 87,5% d’entre ces professionnels sont soit gérants, Directeurs généraux ou propriétaires des entités représentées. 26% des entreprises ont appliqué une baisse de 50% de ses effectifs permanents et 51% ont appliqué une baisse de 50% des freelances. Aussi, 69% ont procédé à des coupes budgétaires dans le poste relatif aux freelances.
Il est à noter aussi que 22,5% des professionnels interrogés affirment avoir pensé à arrêter leur activité après le confinement et 23,5% des représentants ont mis en vente une partie ou l’ensemble de leur matériel.
Toujours est-il que, en fin de compte, 60% des professionnels interrogés n’ont aucune visibilité commerciale pour les prochains mois.
Bouteina BENNANI
L’appel a été lancé tout d’abord au Chef de l’exécutif, au plus haut niveau et aux ministères de l’Intérieur, des Finances, de l’Industrie, de la Santé, au Comité de Veille Economique et à la CGEM. Une aide avantageuse serait la bienvenue pour soutenir les opérateurs du secteur qui ne demandent qu’à reprendre leurs activités le plus tôt possible.
La première des initiatives serait, à fortiori, le renforcement des aides aux salariés, en tenant-compte de l’échelle des salaires selon le cadre et la compétence. La demande est aussi a été pour l’exonération totale des charges fiscales et sociales pour les exercices 2020/2021 ; le report des échéances bancaires des entreprises de ce laps de temps, sans intérêt, mais aussi l’octroi de crédits, sans intérêts, pour les entreprises qui en ont besoin en cette année 2021.
Les entreprises de l’évènementiel disent rester résilientes, combatives et fières mais à la limite du supportable.
Aucune visibilité commerciale pour 60% des professionnels de l’événementiel
50 agences Conseil en événementiel, 87 agences Organisatrices d’événementiel et 69 Prestataires (dont freelances et sites d’accueil) ont été sondés. 87,5% d’entre ces professionnels sont soit gérants, Directeurs généraux ou propriétaires des entités représentées. 26% des entreprises ont appliqué une baisse de 50% de ses effectifs permanents et 51% ont appliqué une baisse de 50% des freelances. Aussi, 69% ont procédé à des coupes budgétaires dans le poste relatif aux freelances.
Il est à noter aussi que 22,5% des professionnels interrogés affirment avoir pensé à arrêter leur activité après le confinement et 23,5% des représentants ont mis en vente une partie ou l’ensemble de leur matériel.
Toujours est-il que, en fin de compte, 60% des professionnels interrogés n’ont aucune visibilité commerciale pour les prochains mois.
Bouteina BENNANI