155 fois plus de gaz en un an :
Au cours des douze mois derniers, l'Espagne a réorienté ses exportations de gaz naturel, une évolution significative de ses relations énergétiques avec le Maroc. Selon les données de Cores, l'agence espagnole des réserves pétrolières, relayées par Vozpópuli, les exportations de gaz vers le Maroc ont atteint 18,5 % du total des exportations espagnoles en juin 2024, contre un modeste 0,1 % en juin 2022. Ce bond spectaculaire souligne l'importance du Maroc en tant que partenaire énergétique de l'Espagne, surpassant certains voisins européens comme l'Italie.
L’un des moteurs de cette dynamique est la réouverture du gazoduc Maghreb-Europe. En effet, l’Espagne a acheminé 9.338 gigawattheures de gaz naturel au Maroc via ce gazoduc, soit 155 fois plus que l'année précédente, faisant du Maroc le deuxième client de réexportations de gaz espagnol, après la France. Notamment, en janvier 2024, le Maroc a même dépassé la France, devenant pour la première fois la principale destination des exportations espagnoles de gaz.
Cependant, il est important de souligner que l’Espagne ne vend pas directement de gaz au Maroc. Elle joue plutôt un rôle important dans la transformation du gaz naturel liquéfié, acheté par Rabat auprès de divers fournisseurs, en gaz réexporté via le gazoduc.
Cette coopération énergétique s'inscrit dans une vision plus large du Maroc visant à diversifier ses sources d'approvisionnement énergétique et à renforcer son infrastructure gazière.
En mars 2024, un protocole d’accord stratégique a été signé pour lancer la feuille de route de l’infrastructure gazière, incluant le développement de plusieurs points d’entrée pour l'importation de GNL, ainsi que la création d'une infrastructure de stockage et de transport du gaz naturel.
En outre, le programme prévoit le développement de nouvelles infrastructures, dont un terminal GNL au port de Nador West Med et un gazoduc pour connecter ce terminal au gazoduc Maghreb-Europe.
À long terme, ces initiatives contribueront à l'accélération des énergies renouvelables et au développement de nouvelles filières telles que l'hydrogène vert, renforçant ainsi la position du Maroc sur les marchés régionaux et mondiaux.
Ce partenariat renforcé entre l’Espagne et le Maroc pourrait bien marquer le début d'une nouvelle ère énergétique, où la coopération et l'innovation prennent le dessus sur les défis géopolitiques.
L’un des moteurs de cette dynamique est la réouverture du gazoduc Maghreb-Europe. En effet, l’Espagne a acheminé 9.338 gigawattheures de gaz naturel au Maroc via ce gazoduc, soit 155 fois plus que l'année précédente, faisant du Maroc le deuxième client de réexportations de gaz espagnol, après la France. Notamment, en janvier 2024, le Maroc a même dépassé la France, devenant pour la première fois la principale destination des exportations espagnoles de gaz.
Cependant, il est important de souligner que l’Espagne ne vend pas directement de gaz au Maroc. Elle joue plutôt un rôle important dans la transformation du gaz naturel liquéfié, acheté par Rabat auprès de divers fournisseurs, en gaz réexporté via le gazoduc.
Cette coopération énergétique s'inscrit dans une vision plus large du Maroc visant à diversifier ses sources d'approvisionnement énergétique et à renforcer son infrastructure gazière.
En mars 2024, un protocole d’accord stratégique a été signé pour lancer la feuille de route de l’infrastructure gazière, incluant le développement de plusieurs points d’entrée pour l'importation de GNL, ainsi que la création d'une infrastructure de stockage et de transport du gaz naturel.
En outre, le programme prévoit le développement de nouvelles infrastructures, dont un terminal GNL au port de Nador West Med et un gazoduc pour connecter ce terminal au gazoduc Maghreb-Europe.
À long terme, ces initiatives contribueront à l'accélération des énergies renouvelables et au développement de nouvelles filières telles que l'hydrogène vert, renforçant ainsi la position du Maroc sur les marchés régionaux et mondiaux.
Ce partenariat renforcé entre l’Espagne et le Maroc pourrait bien marquer le début d'une nouvelle ère énergétique, où la coopération et l'innovation prennent le dessus sur les défis géopolitiques.