Manuel Adorni, porte-parole du gouvernement, a précisé que Gerardo Werthein, ministre des Affaires étrangères, a reçu mandat de mener à bien ce retrait. Il a insisté sur le fait que l’Argentine refuse toute ingérence extérieure dans ses politiques de santé, affirmant ainsi sa souveraineté nationale.
L’administration Milei reproche à l’OMS son rôle dans l’imposition de mesures de confinement prolongées, qu’elle juge infondées et économiquement dévastatrices. Le chef de l’État argentin a même qualifié ces restrictions d’archaïques, allant jusqu’à accuser l’organisation internationale d’avoir mené une expérimentation à grande échelle sur le contrôle des populations.
Avec une contribution annuelle de huit millions de dollars à l’OMS, le pays amorce un processus de désengagement qui devrait s’étendre sur une année après notification officielle.
Ce geste s’inscrit dans une dynamique plus large, d’autres accords internationaux, notamment l’Accord de Paris sur le climat, sont en cours de réévaluation. Ces décisions pourraient avoir des répercussions économiques, notamment sur les échanges entre le Mercosur et l’Union européenne.
Les critiques de Milei envers l’OMS rappellent celles exprimées par l’ancien président américain Donald Trump, qui avait lui aussi dénoncé une gestion inefficace des crises sanitaires et une partialité supposée de l’organisation. Ce retrait illustre une méfiance croissante de certains États vis-à-vis des institutions multilatérales, jugées éloignées des intérêts nationaux.
L’annonce suscite des réactions contrastées, certains y voient une mesure légitime face aux échecs de l’OMS, tandis que d’autres redoutent un isolement de l’Argentine en matière de coopération sanitaire. Reste à savoir comment cette décision influencera la position du pays sur la scène internationale et ses futures collaborations en matière de santé publique.
En prenant ses distances avec l’OMS, l’Argentine amorce un tournant stratégique qui pourrait redéfinir son rapport aux grandes organisations internationales ainsi que ses relations diplomatiques.
L’administration Milei reproche à l’OMS son rôle dans l’imposition de mesures de confinement prolongées, qu’elle juge infondées et économiquement dévastatrices. Le chef de l’État argentin a même qualifié ces restrictions d’archaïques, allant jusqu’à accuser l’organisation internationale d’avoir mené une expérimentation à grande échelle sur le contrôle des populations.
« un organisme si néfaste qu’il a été l’exécutant de ce qui fut la plus grande expérience de contrôle social de l’histoire », « les idéologues d’une quarantaine préhistorique », d’« un des crimes contre l’humanité les plus saugrenus » a déclaré Milei sur Instagram avant sa présidence.Ce retrait s’inscrit dans une volonté plus large de reprise en main des politiques publiques, selon le gouvernement. En se libérant de l’influence de l’OMS, Buenos Aires entend ajuster ses stratégies sanitaires en fonction de ses propres priorités et optimiser l’utilisation de ses ressources. Il est également souligné que l’Argentine ne dépendait pas financièrement de l’organisation pour ses infrastructures de santé, et que cette rupture ne devrait pas compromettre la qualité des soins.
Avec une contribution annuelle de huit millions de dollars à l’OMS, le pays amorce un processus de désengagement qui devrait s’étendre sur une année après notification officielle.
Ce geste s’inscrit dans une dynamique plus large, d’autres accords internationaux, notamment l’Accord de Paris sur le climat, sont en cours de réévaluation. Ces décisions pourraient avoir des répercussions économiques, notamment sur les échanges entre le Mercosur et l’Union européenne.
Les critiques de Milei envers l’OMS rappellent celles exprimées par l’ancien président américain Donald Trump, qui avait lui aussi dénoncé une gestion inefficace des crises sanitaires et une partialité supposée de l’organisation. Ce retrait illustre une méfiance croissante de certains États vis-à-vis des institutions multilatérales, jugées éloignées des intérêts nationaux.
L’annonce suscite des réactions contrastées, certains y voient une mesure légitime face aux échecs de l’OMS, tandis que d’autres redoutent un isolement de l’Argentine en matière de coopération sanitaire. Reste à savoir comment cette décision influencera la position du pays sur la scène internationale et ses futures collaborations en matière de santé publique.
En prenant ses distances avec l’OMS, l’Argentine amorce un tournant stratégique qui pourrait redéfinir son rapport aux grandes organisations internationales ainsi que ses relations diplomatiques.