Poème à écouter en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Sous l'éclat éternel des pensées impassibles,
L'âme conserve en elle des rêves indicibles.
L'homme, bien que changeant sous l'étoffe du temps,
Ne fait que s'en parer, subtil ou résistant.
Moi qui ai vu passer des marées et des guerres,
Je sais que sous les rires, bien souvent l'on erre.
Son essence profonde, gravée en son miroir,
Se drape d'habitudes sans jamais s'émouvoir.
J'ai foulé les pavés de villes aux cent visages,
Contemplé des aubes et d'innombrables âges.
Tel un fleuve insoumis qui courbe son chemin,
Je vois la vie en danse, un ballet incertain.
Là, l'optimiste né, même au déclin des jours,
Revêt des habits neufs, mais garde ses amours.
J'ai porté la sagesse, l'orgueil et le pardon,
Mais l'âme qui murmure, jamais ne se fond.
Les coutumes changées, de la vie les détours,
Ne font que redorer les contours des atours.
Au fil des ans naissent de nouvelles couleurs,
Mais l'âme en son foyer abrite ses douleurs.
Et moi, vieux témoin des pluies, des vents d'espoir,
Je sais que l'homme, au fond, reste le même miroir.
Ainsi l'homme, figé sous l'écorce du monde,
S'orne d'apparences dans sa danse féconde.
Un visage trompeur, une marée sans fin,
Et l'être qui demeure, immuable, enfin.
L'âme conserve en elle des rêves indicibles.
L'homme, bien que changeant sous l'étoffe du temps,
Ne fait que s'en parer, subtil ou résistant.
Moi qui ai vu passer des marées et des guerres,
Je sais que sous les rires, bien souvent l'on erre.
Son essence profonde, gravée en son miroir,
Se drape d'habitudes sans jamais s'émouvoir.
J'ai foulé les pavés de villes aux cent visages,
Contemplé des aubes et d'innombrables âges.
Tel un fleuve insoumis qui courbe son chemin,
Je vois la vie en danse, un ballet incertain.
Là, l'optimiste né, même au déclin des jours,
Revêt des habits neufs, mais garde ses amours.
J'ai porté la sagesse, l'orgueil et le pardon,
Mais l'âme qui murmure, jamais ne se fond.
Les coutumes changées, de la vie les détours,
Ne font que redorer les contours des atours.
Au fil des ans naissent de nouvelles couleurs,
Mais l'âme en son foyer abrite ses douleurs.
Et moi, vieux témoin des pluies, des vents d'espoir,
Je sais que l'homme, au fond, reste le même miroir.
Ainsi l'homme, figé sous l'écorce du monde,
S'orne d'apparences dans sa danse féconde.
Un visage trompeur, une marée sans fin,
Et l'être qui demeure, immuable, enfin.
Ce poème, empreint de sagesse et de nostalgie, exprime la réflexion d’un homme âgé, témoin des épreuves et des beautés de la vie.
Il médite sur la constance de l'âme, immuable face aux transformations extérieures et aux habitudes prises au fil du temps. Malgré les changements et les expériences accumulées — les guerres, les rires, et les voyages — l'essence de l’homme reste inchangée, enserrée dans un miroir intemporel. Chaque étape de vie, chaque détour, ajoute des couleurs et des nuances aux apparences, mais ne touche pas à la nature profonde de l'être. Les émotions, telles que l'optimisme et le pardon, résonnent, mais l’âme, elle, demeure fidèle à elle-même, abritant ses rêves et douleurs. Ce poème souligne l'immuabilité de l’essence humaine derrière la façade des habitudes et des apparences changeantes.