A en croire le quotidien Al Akhbar du weekend des 13 et 14 novembre, la fédération algérienne de football (FAF) vient de recevoir un sérieux camouflet de la part de la Confédération africaine de football (CAF). Cette dernière a tout simplement ignoré, et donc déclaré irrecevable, la plainte de la FAF au sujet de sa protestation par rapport au trio arbitral marocain. L’arbitre international marocain Samir El Gazzaz a bien évidemment arbitré cette rencontre, malgré les protestations infondées de la FAF,


Selon le même quotidien, les arguments soulevés par la Fédération algérienne de football (FAF) n’étaient tout simplement pas recevables, puisqu’ils sont d’ordre politique et non sportif. Ce qui a irrité les responsables de la CAF qui exigent que la chose sportive soit complètement dissociée  de tout ce qui est politique.


La CAF aurait même menacé l’Algérie, en cas de récidive, de sanctions comme le stipule la FIFA qui interdit formellement que la politique s’immisce dans tout ce qui est purement lié au football.


La FAF, qui a mis en cause l’intégrité du trio arbitral marocain, s'est rendu coupable d'un dangereux précédent puisque le trio en question n’a même pas arbitré un match de l’équipe nationale d’Algérie. Le trio présidé par El Guezzaz n’a officié qu’une rencontre faisant partie du groupe dans lequel se trouve la sélection algérienne.


Le match arbitré par El Guezzaz s’est finalement soldé par un match nul entre le Niger et le Burkina Faso. Un résultat qui arrange finalement les Fennecs qui n’auront plus besoin que d’un match nul à Blida face au Burkina en vue de composter leur billet pour les matchs barrages qualificatifs pour le Mondial 2022.