Le refus de l'Algérie de la liste de noms d'Algériens à expulser soumise par la France témoigne d'une tension persistante entre les deux nations sur les questions migratoires et diplomatiques.

Ce rejet, qualifié de désaccord fondamental à la fois « sur la forme et le fond » par le ministère des Affaires étrangères algérien, souligne une volonté d'Alger d'affirmer sa souveraineté et de rejeter des démarches qu'il considère comme unilatérales ou inappropriées.

En insistant sur l'usage des canaux diplomatiques conventionnels – en l'occurrence les préfectures et les consulats – l'Algérie cherche à imposer un cadre respectueux des pratiques établies et à éviter toute imposition perçue de la part de Paris.

Ce différend met en lumière une problématique plus large sur la prise en charge des flux migratoires et la gestion de ressortissants étrangers en situation irrégulière dans un climat bilatéral historiquement complexe.

Ce blocage souligne également le besoin d'un dialogue constructif entre les deux pays pour surmonter les frictions liées aux enjeux migratoires tout en respectant les sensibilités et les exigences réciproques.