Par Mamoune ACHARKI
Le fait que les élections présidentielles soient anticipées ou retardées n’a que peu d’importance dans ce contexte, car bien que les discours politiques récurrents révèlent une volonté de transformation, il n’y a aucune réelle intention de modifier les structures de pouvoir en place.
Ce phénomène où l’on prône le changement sans véritablement l’engager est souvent un indicateur d’un système qui cherche à se protéger contre toute évolution substantielle, pouvant porter atteinte à ses intérêts et ses acquis. En surface, des réformes peuvent être proposées, des élections organisées, mais au fond, le mécanisme qui régit le pays reste intact et inchangé. Cette stratégie permet aux élites en place de maintenir leur influence tout en donnant l’illusion d’être engagées dans un processus démocratique qui est évidemment trompeur.
En conséquence, l’Algérie semble s’éloigner de jour en jour des principes démocratiques. Au lieu d’un renouvellement authentique du paysage politique, on assiste à une stagnation où le changement est uniquement cosmétique, permettant au régime militaire de garder la mainmise sur les sphères du pouvoir. Ce genre de situation, où les promesses de transformation ne sont jamais réellement tenues, peut créer un climat de désillusion parmi les citoyens, affaiblir davantage leur confiance dans les institutions et mener à des situations de révolte et de frustration populaire. L'enjeu pour l'Algérie serait alors de briser ce cycle où « tout change pour que rien ne change » et de s'engager réellement vers une démocratisation, non seulement en apparence, mais en substance.
La situation algérienne met les marocains dans une position de désillusion face à la réalité contrastée de leur propre cheminement démocratique et celui de leur voisin algérien, englué dans une dictature militaire persistante. Alors que le Maroc poursuit, lentement mais sûrement, la construction d’une gouvernance plus démocratique, les aspirations à un progrès similaire de l'autre côté de la frontière se heurtent à une impasse quasi inébranlable.
Ce fossé grandissant entre les deux pays est source de tristesse pour de nombreux Marocains. Ils voient leur propre pays progresser dans des réformes qui, bien que parfois imparfaites, sont orientées vers une amélioration continue de la participation citoyenne, du respect des libertés individuelles, et d'une meilleure gouvernance. En contraste, l'Algérie semble s’enfoncer toujours plus dans un système où le pouvoir militaire domine, étouffant toute velléité de changement effectif.
Les espoirs d'une région plus stable, démocratique, et prospère, qui pourraient bénéficier tant au Maroc qu'à l'Algérie, sont ainsi mis à mal. Les relations entre les deux nations, déjà marquées par une méfiance mutuelle, risquent de se dégrader encore davantage, exacerbées par cette divergence idéologique et politique. Pour les Marocains, cette situation est d'autant plus amère qu'ils partagent avec les Algériens une histoire, une culture, des aspirations similaires, et un futur commun, mais voient désormais ces liens fragilisés par les choix politiques du régime militaire algérien.
Face à cette réalité, les Marocains se demandent ce qu'il reste à espérer d'un voisinage où les perspectives de convergence démocratique semblent de plus en plus éloignées. L'idée d'une coopération régionale renforcée, qui aurait pu émerger d'une trajectoire commune vers la démocratie, s'effrite devant la persistance d'un régime autoritaire de l'autre côté de la frontière. Ce constat renforce le sentiment que, malgré les avancées internes, les défis externes restent tout aussi cruciaux pour l'avenir du Maroc qui ne peut s’émanciper et se développer que dans un cadre régional prospère.
Ce phénomène où l’on prône le changement sans véritablement l’engager est souvent un indicateur d’un système qui cherche à se protéger contre toute évolution substantielle, pouvant porter atteinte à ses intérêts et ses acquis. En surface, des réformes peuvent être proposées, des élections organisées, mais au fond, le mécanisme qui régit le pays reste intact et inchangé. Cette stratégie permet aux élites en place de maintenir leur influence tout en donnant l’illusion d’être engagées dans un processus démocratique qui est évidemment trompeur.
En conséquence, l’Algérie semble s’éloigner de jour en jour des principes démocratiques. Au lieu d’un renouvellement authentique du paysage politique, on assiste à une stagnation où le changement est uniquement cosmétique, permettant au régime militaire de garder la mainmise sur les sphères du pouvoir. Ce genre de situation, où les promesses de transformation ne sont jamais réellement tenues, peut créer un climat de désillusion parmi les citoyens, affaiblir davantage leur confiance dans les institutions et mener à des situations de révolte et de frustration populaire. L'enjeu pour l'Algérie serait alors de briser ce cycle où « tout change pour que rien ne change » et de s'engager réellement vers une démocratisation, non seulement en apparence, mais en substance.
La situation algérienne met les marocains dans une position de désillusion face à la réalité contrastée de leur propre cheminement démocratique et celui de leur voisin algérien, englué dans une dictature militaire persistante. Alors que le Maroc poursuit, lentement mais sûrement, la construction d’une gouvernance plus démocratique, les aspirations à un progrès similaire de l'autre côté de la frontière se heurtent à une impasse quasi inébranlable.
Ce fossé grandissant entre les deux pays est source de tristesse pour de nombreux Marocains. Ils voient leur propre pays progresser dans des réformes qui, bien que parfois imparfaites, sont orientées vers une amélioration continue de la participation citoyenne, du respect des libertés individuelles, et d'une meilleure gouvernance. En contraste, l'Algérie semble s’enfoncer toujours plus dans un système où le pouvoir militaire domine, étouffant toute velléité de changement effectif.
Les espoirs d'une région plus stable, démocratique, et prospère, qui pourraient bénéficier tant au Maroc qu'à l'Algérie, sont ainsi mis à mal. Les relations entre les deux nations, déjà marquées par une méfiance mutuelle, risquent de se dégrader encore davantage, exacerbées par cette divergence idéologique et politique. Pour les Marocains, cette situation est d'autant plus amère qu'ils partagent avec les Algériens une histoire, une culture, des aspirations similaires, et un futur commun, mais voient désormais ces liens fragilisés par les choix politiques du régime militaire algérien.
Face à cette réalité, les Marocains se demandent ce qu'il reste à espérer d'un voisinage où les perspectives de convergence démocratique semblent de plus en plus éloignées. L'idée d'une coopération régionale renforcée, qui aurait pu émerger d'une trajectoire commune vers la démocratie, s'effrite devant la persistance d'un régime autoritaire de l'autre côté de la frontière. Ce constat renforce le sentiment que, malgré les avancées internes, les défis externes restent tout aussi cruciaux pour l'avenir du Maroc qui ne peut s’émanciper et se développer que dans un cadre régional prospère.