Ce portail réunira en un seul point les données statistiques relatives aux porteurs d’instruments financiers, les divers supports d’éducation financière publiés par l’AMMC, un espace d’échange avec les épargnants ainsi des études sur le comportement des épargnants et des alertes sur des pratiques frauduleuses, a-t-elle expliqué lors de ce Salon organisé par Finances News Hebdo et Boursenews.
Par ailleurs, Mme Hayat a abordé la thématique de l’épargne sous le prisme des marchés de capitaux et autour de deux axes majeurs que sont l’éducation financière des épargnants et la protection de l’épargne investie dans les instruments financiers.
“Aujourd’hui, le marché des capitaux marocain offre des instruments financiers diversifiés utilisés principalement par les investisseurs institutionnels, pour couvrir les différents profils de placement de l’épargne”, a-t-elle fait savoir, notant que l’épargne individuelle captée par le marché des capitaux demeure encore modeste avec un nombre d’investisseurs individuels limité.
En outre, Mme Hayat a jeté la lumière sur l’importance du développement de l’investissement des particuliers qui constitue un enjeu de taille pour l’économie nationale, à travers la diversification de l’offre d’instruments financiers, l’adaptation des canaux de distribution et de commercialisation aux évolutions des usages et formes de consommation des services, notamment chez les nouvelles générations.
S’agissant du deuxième axe, la présidente de l’AMMC a souligné l’importance du renforcement de la protection de l’épargne investie en instruments financiers, par le biais de la mise en œuvre d’une série d’actions visant à améliorer la transparence financière et extra-financière ainsi que les règles et pratiques de gouvernance des émetteurs et d’autre part, à renforcer le dispositif de supervision et de contrôle des intervenants et infrastructures du marché.
Et d’ajouter que de nombreuses actions ont été entreprises dans l’objectif de renforcer la confiance dans le marché, dont la mise en place d’un cadre de régulation et de protection visant à faire face à de nouveaux défis et risques en lien notamment avec l’émergence du digital et des réseaux sociaux.
Pour sa part, Mohamed Hassan Bensalah, président de la Fédération Marocaine des Assurances (FMA), a rappelé la place de l’épargne dans la stabilité financière des ménages et de l’économie, tout en contribuant au financement de l’investissement des entreprises et du Trésor.
“Ce sujet revêt un intérêt crucial. C’est pour cela que la mobilisation efficiente de l’épargne institutionnelle a été citée dans le rapport du Nouveau Modèle de Développement, parmi les quatre conditions propices pour l’accroissement de l’investissement privé national et international”, a-t-il dit.
Pour ce qui est de l’évolution négative de la collecte et la baisse de l’attractivité de l’épargne longue durée, observées lors du 1er semestre 2023, M. Bensalah a affirmé qu’elles résultent de la déduction des cotisations limitée à 50% du revenu annuel en 2015, ainsi qu’à une retenue à la source non libératoire de 15% en 2023.
Sur un autre registre, M. Bensalah a relevé que l’économie marocaine connait une circulation importante d’argent en espèces qui échappe au circuit bancaire, appelant à trouver le moyen de drainer ce cash vers les réseaux bancaires et convertir une partie en contrats d’épargne par capitalisation.
De son côté, Fatima Ezzahra Ouriaghli, directrice de publication de Finances News Hebdo et Boursenews a indiqué que cette première édition du Salon de l’épargne se tient dans un contexte favorable, et constitue un espace de rencontre et de débat entre les professionnels et les épargnants.
L’épargne durable ne peut qu’encourager les investissements efficients, a-t-elle souligné, rappelant que ces deux composantes contribuent activement au développement du marché des capitaux.
Avec MAP
Par ailleurs, Mme Hayat a abordé la thématique de l’épargne sous le prisme des marchés de capitaux et autour de deux axes majeurs que sont l’éducation financière des épargnants et la protection de l’épargne investie dans les instruments financiers.
“Aujourd’hui, le marché des capitaux marocain offre des instruments financiers diversifiés utilisés principalement par les investisseurs institutionnels, pour couvrir les différents profils de placement de l’épargne”, a-t-elle fait savoir, notant que l’épargne individuelle captée par le marché des capitaux demeure encore modeste avec un nombre d’investisseurs individuels limité.
En outre, Mme Hayat a jeté la lumière sur l’importance du développement de l’investissement des particuliers qui constitue un enjeu de taille pour l’économie nationale, à travers la diversification de l’offre d’instruments financiers, l’adaptation des canaux de distribution et de commercialisation aux évolutions des usages et formes de consommation des services, notamment chez les nouvelles générations.
S’agissant du deuxième axe, la présidente de l’AMMC a souligné l’importance du renforcement de la protection de l’épargne investie en instruments financiers, par le biais de la mise en œuvre d’une série d’actions visant à améliorer la transparence financière et extra-financière ainsi que les règles et pratiques de gouvernance des émetteurs et d’autre part, à renforcer le dispositif de supervision et de contrôle des intervenants et infrastructures du marché.
Et d’ajouter que de nombreuses actions ont été entreprises dans l’objectif de renforcer la confiance dans le marché, dont la mise en place d’un cadre de régulation et de protection visant à faire face à de nouveaux défis et risques en lien notamment avec l’émergence du digital et des réseaux sociaux.
Pour sa part, Mohamed Hassan Bensalah, président de la Fédération Marocaine des Assurances (FMA), a rappelé la place de l’épargne dans la stabilité financière des ménages et de l’économie, tout en contribuant au financement de l’investissement des entreprises et du Trésor.
“Ce sujet revêt un intérêt crucial. C’est pour cela que la mobilisation efficiente de l’épargne institutionnelle a été citée dans le rapport du Nouveau Modèle de Développement, parmi les quatre conditions propices pour l’accroissement de l’investissement privé national et international”, a-t-il dit.
Pour ce qui est de l’évolution négative de la collecte et la baisse de l’attractivité de l’épargne longue durée, observées lors du 1er semestre 2023, M. Bensalah a affirmé qu’elles résultent de la déduction des cotisations limitée à 50% du revenu annuel en 2015, ainsi qu’à une retenue à la source non libératoire de 15% en 2023.
Sur un autre registre, M. Bensalah a relevé que l’économie marocaine connait une circulation importante d’argent en espèces qui échappe au circuit bancaire, appelant à trouver le moyen de drainer ce cash vers les réseaux bancaires et convertir une partie en contrats d’épargne par capitalisation.
De son côté, Fatima Ezzahra Ouriaghli, directrice de publication de Finances News Hebdo et Boursenews a indiqué que cette première édition du Salon de l’épargne se tient dans un contexte favorable, et constitue un espace de rencontre et de débat entre les professionnels et les épargnants.
L’épargne durable ne peut qu’encourager les investissements efficients, a-t-elle souligné, rappelant que ces deux composantes contribuent activement au développement du marché des capitaux.
Avec MAP