Au Maroc, les préoccupations croissantes concernant la vie privée ont entraîné une augmentation spectaculaire de la demande pour les services de sécurité spécialisés, surnommés « kommando ». Ces équipes, engagées pour empêcher la diffusion non autorisée de photos et vidéos lors de mariages et autres événements privés, sont devenues indispensables pour protéger les participants contre les violations de leur intimité.
Depuis l'été dernier, ce phénomène a connu une expansion significative, particulièrement dans les grandes villes comme Casablanca, ainsi que dans certaines régions du Nord. Le recours aux « kommando » s'étend maintenant à des localités comme Khouribga, Berrchid, et Meknès, témoignant d'une prise de conscience accrue de la nécessité de protéger la vie privée des individus.
Sihem Bendadss, responsable d’une équipe à Casablanca, souligne que la demande pour ces services a explosé en réponse aux fuites de photos sur les réseaux sociaux sans le consentement des personnes concernées. Les équipes utilisent des autocollants pour couvrir les objectifs des caméras des téléphones et informent les invités des restrictions en vigueur.Cette méthode a permis de réduire les incidents de publication non autorisée d'images, tout en évitant les conflits directs avec les invités.
Cependant, malgré leur popularité croissante, les « kommando » doivent naviguer prudemment pour rester dans les limites légales. Les lois marocaines interdisent aux agents privés de confisquer des téléphones ou de fouiller leur contenu. Mohamed Almo, avocat à Rabat, souligne l'importance d'une régulation spécifique pour encadrer ces pratiques et garantir une protection adéquate de la vie privée sans enfreindre les droits des individus.
L'urgence d'une législation dédiée devient de plus en plus pressante pour équilibrer l'efficacité des mesures de protection de la vie privée avec le respect des lois en vigueur. Alors que les « kommando » continuent de répondre à une demande croissante, la réglementation devra évoluer pour mieux encadrer cette activité en plein essor.
Depuis l'été dernier, ce phénomène a connu une expansion significative, particulièrement dans les grandes villes comme Casablanca, ainsi que dans certaines régions du Nord. Le recours aux « kommando » s'étend maintenant à des localités comme Khouribga, Berrchid, et Meknès, témoignant d'une prise de conscience accrue de la nécessité de protéger la vie privée des individus.
Sihem Bendadss, responsable d’une équipe à Casablanca, souligne que la demande pour ces services a explosé en réponse aux fuites de photos sur les réseaux sociaux sans le consentement des personnes concernées. Les équipes utilisent des autocollants pour couvrir les objectifs des caméras des téléphones et informent les invités des restrictions en vigueur.Cette méthode a permis de réduire les incidents de publication non autorisée d'images, tout en évitant les conflits directs avec les invités.
Cependant, malgré leur popularité croissante, les « kommando » doivent naviguer prudemment pour rester dans les limites légales. Les lois marocaines interdisent aux agents privés de confisquer des téléphones ou de fouiller leur contenu. Mohamed Almo, avocat à Rabat, souligne l'importance d'une régulation spécifique pour encadrer ces pratiques et garantir une protection adéquate de la vie privée sans enfreindre les droits des individus.
L'urgence d'une législation dédiée devient de plus en plus pressante pour équilibrer l'efficacité des mesures de protection de la vie privée avec le respect des lois en vigueur. Alors que les « kommando » continuent de répondre à une demande croissante, la réglementation devra évoluer pour mieux encadrer cette activité en plein essor.