Ce festival international, axé sur les arts numériques, est une initiative de l'école 1337, une institution de formation en code de nouvelle génération. L'organisation a été confiée à la CANcoop, la Coopérative des Arts Numériques. Sous le thème « Environnement naturel, environnement virtuel », le DAK promet d'explorer les interactions captivantes entre la technologie et la nature.

Cet événement pluridisciplinaire rassemble des artistes locaux et internationaux, notamment des jeunes talents de l'école 1337. Pendant une semaine, Khouribga devient le théâtre d'œuvres artistiques créatives et innovantes, offrant aux habitants l'opportunité de découvrir les multiples facettes de l'art contemporain à travers des propositions interactives et immersives. La cérémonie d'ouverture mettra en lumière « Fractal », un spectacle hybride mêlant danse et art numérique. Les projections de mapping sur des bâtiments emblématiques comme le Ferdous et la porte de la liberté de L’byout, avec des œuvres telles que Les Graines du Temps de Jamd Mouride et Fōz machine Fred Chemama, promettent d'être des moments forts.

Ilias Azzaoui, Directeur Général Epson Afrique Francophone, souligne l'importance de ce projet artistique : « Nous n’avons pas hésité à soutenir ce projet qui explore le futur des arts numériques. Les projecteurs fournis intègrent des technologies de pointe, offrant une expérience immersive inégalée. » Cette première édition propose également un moment musical unique avec « PET’sOUND », une performance futuriste de Lucy le robot et de l'artiste japonais Naoyuki Tanaka.

Le DAK met également en avant les talents marocains tels que Kamal Ghabte et Salma Bahlouane, qui apportent leurs visions créatives à cette édition. En explorant comment la technologie peut enrichir notre compréhension et notre protection de la nature, le festival soulève des questions cruciales sur les stratégies durables.

En conclusion, bien que le DAK soit encore à ses débuts, son potentiel pour transformer Khouribga en un pôle culturel ne doit pas être sous-estimé. Les incertitudes demeurent quant à son impact durable, mais cet événement s'annonce prometteur pour l'avenir des arts numériques au Maroc.