Après l’arrestation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, immédiatement incarcéré à son arrivée en Algérie pour avoir exprimé des opinions sur l’histoire du pays et ses relations avec le Maroc, c’est désormais Kheireddine Zetchi, ancien président de la Fédération algérienne de football (FAF), qui subit les conséquences du régime algérien.
Bien que l’affaire semble initialement économique, liée aux comptes déficitaires de la FAF, plusieurs éléments indiquent une dimension profondément politique, remontant à des faits de 2021.
Président de la FAF de 2017 à 2021, une période marquée par le sacre des Fennecs à la CAN 2019 en Égypte, Zetchi a comparu devant le juge d’instruction du pôle économique, accompagné de 14 cadres de l’instance fédérale. Il est poursuivi pour des charges lourdes relevant de la loi n°06-01 sur la corruption, notamment pour « conclusion de contrats en violation des règles légales » et « dilapidation des deniers publics », alors que la FAF affiche un déficit de près de 8 milliards de dinars (plus de 55 millions d’euros).
Cependant, parmi les 14 accusés, seuls Zetchi a été emprisonné, contrairement à d’autres anciens présidents de la FAF, comme Charafeddine Amara et Djahid Zefizef. Cette singularité intrigue, surtout en lien avec un épisode de 2021 : le vote de Zetchi en faveur des nouveaux statuts de la Confédération africaine de football (CAF).
Ces statuts stipulent que seules les équipes nationales des pays africains reconnus par l’ONU peuvent être membres de la CAF, excluant ainsi la prétendue « rasd » que l’Algérie soutient politiquement. Ce vote, perçu comme un désaveu des positions algériennes, a provoqué la colère des autorités, contribuant à l’isolement de Zetchi sur la scène sportive nationale.
Bien que cette décision ne soit pas liée directement à ses fonctions à la FAF, elle a marqué le début de son éviction et de son ciblage par le régime. La campagne judiciaire contre lui, notamment l’enquête sur les « dilapidations », semble avoir été montée pour justifier son arrestation.
Accusé d’avoir contredit les intérêts stratégiques du pays, Zetchi est devenu une figure symbolique des purges politiques sous couvert de lutte contre la corruption. Cette affaire n’est pas sans rappeler celle de Boualem Sansal, lui aussi sanctionné pour avoir défié le récit officiel des autorités algériennes.
Bien que l’affaire semble initialement économique, liée aux comptes déficitaires de la FAF, plusieurs éléments indiquent une dimension profondément politique, remontant à des faits de 2021.
Président de la FAF de 2017 à 2021, une période marquée par le sacre des Fennecs à la CAN 2019 en Égypte, Zetchi a comparu devant le juge d’instruction du pôle économique, accompagné de 14 cadres de l’instance fédérale. Il est poursuivi pour des charges lourdes relevant de la loi n°06-01 sur la corruption, notamment pour « conclusion de contrats en violation des règles légales » et « dilapidation des deniers publics », alors que la FAF affiche un déficit de près de 8 milliards de dinars (plus de 55 millions d’euros).
Cependant, parmi les 14 accusés, seuls Zetchi a été emprisonné, contrairement à d’autres anciens présidents de la FAF, comme Charafeddine Amara et Djahid Zefizef. Cette singularité intrigue, surtout en lien avec un épisode de 2021 : le vote de Zetchi en faveur des nouveaux statuts de la Confédération africaine de football (CAF).
Ces statuts stipulent que seules les équipes nationales des pays africains reconnus par l’ONU peuvent être membres de la CAF, excluant ainsi la prétendue « rasd » que l’Algérie soutient politiquement. Ce vote, perçu comme un désaveu des positions algériennes, a provoqué la colère des autorités, contribuant à l’isolement de Zetchi sur la scène sportive nationale.
Bien que cette décision ne soit pas liée directement à ses fonctions à la FAF, elle a marqué le début de son éviction et de son ciblage par le régime. La campagne judiciaire contre lui, notamment l’enquête sur les « dilapidations », semble avoir été montée pour justifier son arrestation.
Accusé d’avoir contredit les intérêts stratégiques du pays, Zetchi est devenu une figure symbolique des purges politiques sous couvert de lutte contre la corruption. Cette affaire n’est pas sans rappeler celle de Boualem Sansal, lui aussi sanctionné pour avoir défié le récit officiel des autorités algériennes.