Le prix Nobel de littérature Kenzaburo Oe, est mort à l’âge de 88 ans, a annoncé lundi la maison d’édition Kodansha. «Il est mort de vieillesse aux premières heures du 3 mars», a dit l’éditeur dans un communiqué expliquant que ses funérailles ont déjà été tenues par sa famille.
Figure intellectuelle à part au Japon, il était un ardent défenseur de la cause antinucléaire et de la Constitution pacifiste de son pays.
Né le 31 janvier 1935, il grandit dans une région reculé de l’île de Shikoku, au milieu d’une vaste forêt, un cadre qu’il utilisera fréquemment dans son œuvre, comme un microcosme mythique de l’humanité.
En 1958, il remporte le prestigieux prix Akutagawa récompensant de jeunes auteurs pour « Gibier d’Elevage ». Ce récit tragique mettant en scène un pilote afro-américain captif d’une communauté villageoise japonaise durant la Seconde Guerre mondiale sera adapté au cinéma peu après par Nagisa Oshima.
La même année il sort son premier grand roman, « Arrachez les bourgeons, tirez sur les enfants », fable sociale sur des gamins d’une maison de correction livrés à eux-mêmes au Japon durant la guerre.
Ses « Notes de Hiroshima » (1965) constituaient un recueil de témoignages poignants de victimes du 6 août 1945.
En 1994, le Nobel de littérature consacre celui « qui, avec une grande force poétique, crée un monde imaginaire où la vie et le mythe se condensent pour former un tableau déroutant de la fragile situation humaine actuelle ».
Figure intellectuelle à part au Japon, il était un ardent défenseur de la cause antinucléaire et de la Constitution pacifiste de son pays.
Né le 31 janvier 1935, il grandit dans une région reculé de l’île de Shikoku, au milieu d’une vaste forêt, un cadre qu’il utilisera fréquemment dans son œuvre, comme un microcosme mythique de l’humanité.
En 1958, il remporte le prestigieux prix Akutagawa récompensant de jeunes auteurs pour « Gibier d’Elevage ». Ce récit tragique mettant en scène un pilote afro-américain captif d’une communauté villageoise japonaise durant la Seconde Guerre mondiale sera adapté au cinéma peu après par Nagisa Oshima.
La même année il sort son premier grand roman, « Arrachez les bourgeons, tirez sur les enfants », fable sociale sur des gamins d’une maison de correction livrés à eux-mêmes au Japon durant la guerre.
Ses « Notes de Hiroshima » (1965) constituaient un recueil de témoignages poignants de victimes du 6 août 1945.
En 1994, le Nobel de littérature consacre celui « qui, avec une grande force poétique, crée un monde imaginaire où la vie et le mythe se condensent pour former un tableau déroutant de la fragile situation humaine actuelle ».
L'ODJ avec letemps