Lors de son dernier rassemblement dans le Michigan, Kamala Harris, candidate démocrate à la présidence des États-Unis, a montré une détermination remarquable face à une opposition inattendue. Alors qu'elle était en plein discours devant une foule nombreuse à Détroit, des manifestants pro-palestiniens ont perturbé l'événement, scandant des slogans tels que « Kamala can't hide » et « They won't vote for genocide ». 

Les cris des protestants traduisent une colère croissante contre la gestion par l'administration Biden-Harris du conflit israélo-palestinien, notamment leur soutien indéfectible à Israël dans sa lutte contre le Hamas, un groupe désigné comme terroriste par plusieurs pays. 

Kamala Harris, loin de se laisser déstabiliser, a réagi avec une fermeté intriguante. Arborant un sourire confiant, elle a affirmé :

« Tout va bien. La voix de chacun compte. Mais c'est moi qui parle maintenant. » 

Poursuivant son discours, Harris a ensuite abordé des sujets domestiques, notamment le controversé « Project 2025 » et son rival républicain, Donald Trump. Elle a mis en garde contre les conséquences d'une éventuelle présidence Trump, soulignant que celui-ci accorderait des avantages fiscaux aux plus riches tout en réduisant les prestations sociales comme la sécurité sociale et Medicare, et en négligeant la crise climatique.

Malgré de nouvelles interruptions, Kamala Harris a gardé le cap. Suite à des cris des défendeurs de Trump, elle a réitéré : 

"Si vous voulez qu'il l'emporte alors dites-le, sinon c'est moi qui parle "

Une démonstration d'un sang-froid et d'une fermeté impressionnante que certains interprètent comme une manière d'éviter l'affrontement, et d'autres l'expliquent comme un le maintien d'un caractère qui ne se laisse pas intimider.