La présidence tunisienne a révélé sur les réseaux sociaux la liste des 22 nouveaux ministres et secrétaires d'État, marquant ainsi un bouleversement majeur au sein du gouvernement à un moment clé du calendrier électoral. Le timing de ce remaniement surprend, surtout à l'approche de l'échéance présidentielle prévue pour début octobre. Le president Kaïs Saïed, connu pour effectuer des changements ministériels en réponse à des crises spécifiques, a cette fois-ci décidé de remplacer la quasi-totalité du gouvernement.
Ce geste est d'autant plus notable que le président tunisien avait déjà, il y a deux semaines, écarté sans explication le chef du gouvernement Ahmed Hachani, et en mai, il avait congédié Kamel Feki, ministre de l'Intérieur, ainsi que Malek Ezzahi, ministre des Affaires sociales, deux figures proches de lui. Le remaniement touche également des postes stratégiques, comme celui du ministre de la Défense Imed Memmich et du ministre des Affaires étrangères Nabil Ammar, tous deux remplacés.
À quelques semaines du scrutin, où la majorité des candidatures a été invalidée, Kaïs Saïed semble vouloir réaffirmer son contrôle total sur le paysage politique tunisien, face à seulement deux autres candidats de poids restants.
Ce mouvement intervient dans un contexte où des voix, comme celle de l'ONG Human Rights Watch, dénoncent une répression des opposants, avec au moins huit candidats potentiels poursuivis en justice ou emprisonnés, empêchant ainsi leur participation à l'élection.
Le président Saïed, qui s'est arrogé tous les pouvoirs depuis le coup de force du 25 juillet 2021, est de plus en plus critiqué pour sa dérive autoritaire, exacerbant les questions autour de ce remaniement à l'approche d'une élection cruciale pour l'avenir du pays.
Ce geste est d'autant plus notable que le président tunisien avait déjà, il y a deux semaines, écarté sans explication le chef du gouvernement Ahmed Hachani, et en mai, il avait congédié Kamel Feki, ministre de l'Intérieur, ainsi que Malek Ezzahi, ministre des Affaires sociales, deux figures proches de lui. Le remaniement touche également des postes stratégiques, comme celui du ministre de la Défense Imed Memmich et du ministre des Affaires étrangères Nabil Ammar, tous deux remplacés.
À quelques semaines du scrutin, où la majorité des candidatures a été invalidée, Kaïs Saïed semble vouloir réaffirmer son contrôle total sur le paysage politique tunisien, face à seulement deux autres candidats de poids restants.
Ce mouvement intervient dans un contexte où des voix, comme celle de l'ONG Human Rights Watch, dénoncent une répression des opposants, avec au moins huit candidats potentiels poursuivis en justice ou emprisonnés, empêchant ainsi leur participation à l'élection.
Le président Saïed, qui s'est arrogé tous les pouvoirs depuis le coup de force du 25 juillet 2021, est de plus en plus critiqué pour sa dérive autoritaire, exacerbant les questions autour de ce remaniement à l'approche d'une élection cruciale pour l'avenir du pays.