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Le lanceur d’alerte, journaliste et fondateur de WikiLeaks, l’australien Julian Assange, réfugié à l’ambassade du Pérou, à Londres, de 2012 à 2019, puis incarcéré par les autorités britanniques, a pu rentrer en Australie, le 26 juin, mettant ainsi fin à un drame humain qui a duré plus d’une décennie.
Julian Assange, informaticien de formation et hacker dans sa prime jeunesse, a publié, en 2010, sur son site WeikiLeaks, des documents classifiés de l’armée américaine relatifs à la guerre en Irak et en Afghanistan révélant des crimes de guerre commis par des soldats américains.
Poursuivi, la même année, pour un « délit sexuel » qu’il aurait commis en Suède, Julian Assange est d’abord placé en liberté surveillée par les autorités britanniques, avant de trouver refuge à l’ambassade du Pérou, à Londres, de 2012 à 2019. Le droit d’asile dont Assange a bénéficié de la part des autorités péruviennes prend fin avec l’accès d’un nouveau président au pouvoir à Lima.
Julian Assange, informaticien de formation et hacker dans sa prime jeunesse, a publié, en 2010, sur son site WeikiLeaks, des documents classifiés de l’armée américaine relatifs à la guerre en Irak et en Afghanistan révélant des crimes de guerre commis par des soldats américains.
Poursuivi, la même année, pour un « délit sexuel » qu’il aurait commis en Suède, Julian Assange est d’abord placé en liberté surveillée par les autorités britanniques, avant de trouver refuge à l’ambassade du Pérou, à Londres, de 2012 à 2019. Le droit d’asile dont Assange a bénéficié de la part des autorités péruviennes prend fin avec l’accès d’un nouveau président au pouvoir à Lima.
Un accord négocié
Livré à la police britannique, il est condamné pour violation des conditions de liberté provisoire et les Etats-Unis réclament son extradition pour « espionnage », les autorités suédoises ayant déjà cessée toutes les poursuites engagées à son encontre, faute de preuves.
Après la conclusion d’un accord avec la justice américaine, il est condamné par le tribunal des Îles Mariannes à 62 mois de prison, une peine considérée comme déjà exécutée en détention provisoire.
Pendant 14 ans, Julian Assange a été considéré comme le plus célèbre prisonnier politique au monde. Usé par les années d’incarcération, Assange ne constitue sûrement plus une menace pour Washington, mais il est devenu une légende dans le microcosme journalistique, une aura qui n’est pas prête de s’éteindre.
Après la conclusion d’un accord avec la justice américaine, il est condamné par le tribunal des Îles Mariannes à 62 mois de prison, une peine considérée comme déjà exécutée en détention provisoire.
Pendant 14 ans, Julian Assange a été considéré comme le plus célèbre prisonnier politique au monde. Usé par les années d’incarcération, Assange ne constitue sûrement plus une menace pour Washington, mais il est devenu une légende dans le microcosme journalistique, une aura qui n’est pas prête de s’éteindre.