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Par Saâd JAFRI
Certes, ce ruissellement spontané et périodique de l’argent parmi des strates désargentées et enclavées de la population comporte de nombreux bienfaits.
De la vente de charbon aux services de bouchers, en passant par le commerce des accessoires ou encore l’aiguisage des couteaux… tout une microéconomie gravite autour de cette fête, permettant une importante circulation de monnaie.
Mais le tableau serait plus reluisant, plus durable et surtout plus équitable, si ces bienfaits étaient partagés.
Il y a donc moyen de serrer davantage la ceinture dans ce genre d’activités commerciales, qui vont au-delà des périodes de festivités, en instaurant des mécanismes bien ficelés qui garantissent les mêmes droits et imposent les mêmes obligations à tous.
C’est ainsi qu’on pourrait soigner la plaie des contribuables, surtout ceux issus de la classe moyenne, qui, aujourd’hui, crient haut et fort leur « ras-le-bol » d’être la principale vache à traire de l’Etat.
Rédigé par Saâd JAFRI sur L'Opinion